00:00La tension monte dans le cortège parisien, des gendarmes protègent la célèbre Brassil-la-Rotonde.
00:05Alors, il faut expliquer à nos amis de région, de province, qu'il y a deux cortèges possibles à Paris de manifestations.
00:13Lorsque Nation Bastille, ça c'est un premier cortège, ça se passe plutôt bien, c'est plus sécurisé, en tout cas c'est plus facile à être sécurisé.
00:23Mais l'autre cortège, c'est quand on part de la place d'Italie et qu'on va jusqu'à la place Vauban.
00:31Et là, c'est parfois plus compliqué.
00:33La Rotonde avait déjà été attaquée, bien sûr.
00:35Bien sûr, et notamment ce boulevard de Montparnasse est très difficile à sécuriser, il y a beaucoup de commerces, il y a beaucoup de restaurants, beaucoup de cafés, etc.
00:42Donc, le patron de la Rotonde, tout à l'heure, qui était sur CNews d'ailleurs, montrait son inquiétude.
00:49Et puis, Olivier Faure et Boris Vallaud ont été sifflés, insultés, et je vous propose d'écouter ce qui s'est passé.
00:56On verra si le Premier ministre est capable d'entendre le désir de changement qui s'est exprimé de façon parfaitement démocratique.
01:03Vous entendez PSColabot, quelle est votre réaction ?
01:06Je ne sais pas si j'ai parlé.
01:08De vous ?
01:08Vous savez, les gens qui manifestent comme ce type de slogan devraient se rappeler que tout ce pourquoi ils manifestent, c'est à nous qu'ils le doivent.
01:15Parce que s'ils n'avaient pas eu la gauche depuis Jaurès, depuis Blôme, depuis Mitterrand,
01:20eh bien, ils n'auraient pas aujourd'hui les droits qu'ils possèdent.
01:23Et tous les droits qu'ils cherchent à défendre aujourd'hui, ils ne les doivent pas à n'importe qui, ils doivent à la gauche socialiste.
01:29Alors, la voix d'Olivier Faure, qui est le Premier secrétaire du PS, qui parle ou qui invoque Jaurès,
01:34alors qu'il est quand même exfiltré d'une manifestation dite de gauche.
01:37Absolument. Moi, ce qui me sidère, c'est qu'Olivier Faure, ça fait longtemps qu'il subit ses invectifs.
01:41Je ne parle même pas de Jérôme Guelch, qui a d'ailleurs divorcé d'Olivier Faure, qui subit même des attaques antisémites alors qu'il est député PS.
01:48Mais vous le savez, on en parle très peu. Il y a des législatives partielles.
01:52Il y en a une qui se tient, ce week-end, avec les Français de l'étranger, notamment du côté de l'Espagne.
01:56Vous savez pour qui le PS appelle à voter ? Le second tour, c'est Renaissance. Renaissance, LFI.
02:02Le PS appelle à voter pour LFI.
02:04Donc, ils n'en ont pas marre à un moment donné.
02:05Ça vous surprend ?
02:06Non, ça ne me surprend pas.
02:07Ils devraient être contents, justement, ces militants qui sont là, ils devraient être contents.
02:11Ils n'avaient pas l'information que vous avez, Gautier.
02:13Donc, ils sont masochistes.
02:14Mais vous m'intéressez avec cette élection partie-ci.
02:17Parce que j'ai fond de dire, c'est terminé le NFP, c'est terminé la NUPES.
02:21Là, il y a un exemple très précis.
02:23Ce LFI, Renaissance, le PS vote LFI.
02:26Il est comédien également.
02:28Il est éditorialiste, politique.
02:31Mais il est également...
02:32Vous pouvez refaire, c'est terminé.
02:34Mais c'est terminé la NUPES, c'est terminé le Nouveau Front Populaire.
02:37Il est, il a quelque chose.
02:39Non, mais là, quels sont les candidats en lice ?
02:42C'est un second tour.
02:43C'est un second tour.
02:44Donc, le second tour, c'est Renaissance, LFI.
02:47Donc, c'est en Espagne.
02:49C'est les Français de l'étranger.
02:50Vous savez, il y a eu plusieurs circonscriptions qui ont été remises en jeu.
02:53Notamment celle de Michel Barnier, qui a été élue le week-end dernier.
02:56Parce que le Conseil constitutionnel a annulé plusieurs élections.
02:58Et ils avaient annulé celle de Stéphane Vogetta,
03:01qui était le député Renaissance de cette circonscription des Français de l'étranger.
03:05Je vais regarder ça avec intérêt.
03:06Parce que là où vous avez raison, c'est que personne n'en parle.
03:08Je n'ai pas eu hier soir, mais voilà.
03:10Mais personne ne vous regarde.
03:11Non !
03:12Georges Fenech !
03:15Je croyais que le NPF était fini.
03:18Le NPF !
03:18Le NPF !
03:20Le NPF, ça fait comme vous voulez.
03:22Georges Fenech, le RPF.
03:23Le RPF n'existe plus, Georges.
03:29Oui, j'entendais encore Glucksmann qui disait, c'est fini.
03:32Mais oui, c'est extraordinaire.
03:34Glucksmann dit, il n'y aura plus jamais d'alliance au municipal, au présidentiel, au législatif.
03:39Il y a eu une alliance ce week-end en Espagne.
03:40Oui, mais là, qui est allié ?
03:42C'est le PS.
03:43Oui, mais Glucksmann, c'est une...
03:44Ah, mais il veut être candidat à l'estiparité ou au présidentiel, le rappel Glucksmann.
03:48Mais vous avez parfaitement raison de le rappeler.
03:49C'est pour ça que je voulais vous le disiez.
03:50Donc on est en pleine hypocrite.
03:51Et Olivier Faure a fait ça en promesse.
03:53Laissez parler, Georges.
03:54Mais vous l'avez toujours dit, au moment des élections, ils seront se rassemblés.
03:57Vous l'avez toujours dit, ça.
03:58C'est vrai, Georges.
03:59Oui, c'est les grands auteurs.
04:00Je vous rends hommage, écoutez, pour une fois.
04:02Mais bien sûr, je précise que Georges, il est un petit peu comme cela en début d'émission.
04:06Oui, après le préveil.
04:07Voilà, il y a un côté diesel.
04:10Il y a un retard à l'image.
04:12Mais il est élu depuis 4h ce matin, parce qu'il écrit, figurez-vous, des portraits de...
04:16Sur Pascal, notamment.
04:18Il a été lu, déjà, par personne autorisée.
04:20C'est vrai ?
04:21Et qu'il l'a lu, votre épouse, votre compagne ?
04:23C'est l'éditeur.
04:24Et qui l'édite ?
04:25C'est Lise.
04:25On va deviner.
04:26C'est Lise Assefaillard.
04:28Donc on a bien aimé votre portrait.
04:30Elle a bien aimé.
04:30Mais Pascal, il a un droit de regard sur son...
04:32J'ai un droit de regard sur son...
04:32J'ai un droit de regard sur son...
04:32J'ai un droit de regard sur son...
04:34Absolument pas.
04:35Qu'est-ce que vous allez dire sur moi ?
04:37Ah bah vous verrez.
04:38Il dit pas dangereusement, il va revenir, vous inquiétez pas.
04:40Oui.
04:42Mais j'ai fait aussi le leur, vous inquiétez pas.
04:45Gauthier et Eliott, bien sûr.
04:46Une page.
04:47Ah bah merci.
04:48Trois, quatre lignes.
04:48Où c'est quatre lignes encore.
04:51Quatre lignes ?
04:52Attendez, je vais tout de suite appeler Fayard quand même.
04:56Pour décrire la Montpellier-Cherde et Eliott.
04:57En tout cas, c'est intéressant.
04:58Olivier Faure, Boris Vallaud, ils sont insultés.
05:02Et on voit bien, effectivement, ils sont traités de collabos.
05:05La révolution dévore ses enfants, on dit souvent ça.
05:08Mais à gauche, c'est quelque chose qu'il n'y a pas à droite d'ailleurs.
05:11Ce type de réaction.
05:13Mais à gauche, il y a toujours une extrême gauche qui reproche à une gauche modérée de trahir.
05:20C'était le social traite, ça va ?
05:21Vous avez...
05:22Vous avez mangé quoi ce qu'est-ce que c'est là ?
05:25Je ne vais pas parler de la gauche, c'est tout.
05:27Ah bah, c'est voilà.
05:28En revanche, nous on a la droite la plus bête du monde.
05:30C'est-à-dire que la droite est un...
05:32Deval, mais il n'y a pas de souci.
05:34La droite est incapable de s'unir pour les élections, ce que va faire la gauche pour les prochaines.
05:41Je précise juste une chose.
05:43Le Parti Socialiste conteste le fait qu'Olivier Faure ait été exfiltré.
05:47Ils expliquent qu'ils avaient une réunion à l'Assemblée pour les votes en commission.
05:52En revanche, on a bien vu à l'image qu'ils ont été insultés.
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