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  • il y a 12 heures
L'ancien député Gilbert Collard réagit à la menace du narcotrafic dans les municipales : «À partir du moment où l'on installe l'emprise psychologique, on ouvre la porte à l'emprise physique.»

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Transcription
00:00Ça a été acté, ça a été dit, ça a été dénoncé.
00:04Pourquoi ne pas payer non plus des études à des affidés du narcotrafic
00:10pour qu'ils deviennent policiers, commissaires de police, magistrats et compagnie ?
00:14C'est la règle de la mafia.
00:18Alors, on ne s'est pas rendu compte à quel point le narcotrafic,
00:23dont j'ai dénoncé en me faisant insulter qu'il était en lien avec le terrorisme,
00:28avec le radicalisme terroriste, vous voyez ce que je veux dire.
00:36C'est une évidence qui va devenir de plus en plus dangereuse,
00:40d'autant qu'ils ont des appuis, ces narcotrafiquants, dans une idéologie politique.
00:47Je pense notamment à la France insoumise,
00:49qui, sans défendre ouvertement le narcotrafic, bien sûr, on est d'accord là-dessus,
00:54en apportant des soutiens politiques, psychologiques,
00:58la police tue et compagnie, enfin, vous connaissez les slogans,
01:02favorisent une emprise psychologique.
01:05Vous dites que ce sont des messages subliminaux envoyés à des individus de ce type.
01:12Absolument, absolument.
01:14Et à partir du moment où l'on installe l'emprise psychologique,
01:18on ouvre la porte à l'emprise physique.
01:21C'est un principe qui est bien connu de la mafia,
01:25qui a été décrit admirablement par Leonardo Ciaccia.
01:28À partir du moment où on arrive à imposer une domination psychologique,
01:34on domine physiquement.
01:35Sous-titrage Société Radio-Canada
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