Crise économique et politique: "La meilleure manière d'accompagner une amélioration de la retraite des femmes, c'est d'abord de supprimer la réforme Borne", affirme Arthur Delaporte

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Dans une interview au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le chef de l'État reconnaît que la France "n'a pas encore résolu la question des finances publiques" et affirme que "les débats sur la fiscalité sont légitimes".

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00:00Il y a des éléments qui vont dans le bon sens, mais nous, on l'a toujours dit très clairement.

00:02Vous êtes prêts à dealer ?

00:04Il y a des choses qui vont dans le bon sens sur ces points-là,

00:07mais quand on a lu son interview de vendredi dernier,

00:09il fermait quand même la porte à nos principales demandes.

00:12Rien de majeur sur la suspension ou l'abrogation de la réforme des retraites,

00:16rien de majeur sur une fiscalité importante pour les plus riches,

00:18parce qu'aujourd'hui, il y a un enjeu de financement,

00:19si on veut éviter un déficit abyssal de notre système social notamment,

00:23et donc ça, ça passe par la mise à contribution de ceux qui ont été épargnés jusque-là.

00:27Et c'est flou, là. Je ne comprends pas ce qu'il veut faire.

00:29Améliorer la retraite des femmes, ce n'est pas flou.

00:31Oui, c'est très clair, mais je ne vois pas comment.

00:34Il faut qu'ils disent précisément les mesures.

00:36Il y a des choses qui sont sorties du conclave,

00:38mais je rappelle quand même que ce qui a pénalisé les retraites des femmes,

00:40c'est d'abord la réforme des retraites d'Isabelle de Bande que nous combattons.

00:44Donc la meilleure manière d'accompagner une amélioration de la retraite des femmes,

00:47c'est d'abord de supprimer ou de suspendre la réforme de Bande.

00:50Donc nous, on demande des gestes forts, concrètement,

00:53en destination des oppositions, et pas des demi-gestes

00:55qui finalement peuvent se retrouver par être des gestes qui n'existent pas,

00:58parce qu'on sait très bien aussi ce qui a pu se traduire

00:59des différentes promesses de François Bayrou.

01:02À la fin, il n'en restait pas grand-chose.

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