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  • il y a 7 semaines
Face à une dette qui enfle chaque jour, le gouvernement cherche des milliards… Qui va payer? Les plus fortunés, les retraités, les entrepreneurs ou tout simplement tous les français? Que faire contre le ras-le-bol fiscal? Salariés, artisans, chefs d’entreprises, agriculteurs, étudiants…BFMTV leur donne la parole

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Transcription
00:00Jean-François, vous n'aviez pas encore parlé.
00:01Et ensuite, Magali Berda, que je salue, qui est arrivée sur ce plateau.
00:04Vous vouliez réagir, Jean-François ?
00:05Bon, enfin, vous êtes ancien agriculteur, retraité aujourd'hui.
00:11Vous avez transmis votre exploitation à vos enfants.
00:15Vous êtes à Saint-Étienne-de-Baygory.
00:16Oui, tout à fait.
00:17Charmant village du Pays Basque.
00:19Merci.
00:20Absolument incroyable.
00:21Allez-y, vous vouliez réagir à ce qui a été dit.
00:23Oui, alors premièrement, je veux dire qu'en tant qu'individu,
00:26je veux sortir un peu de la sinistrose.
00:28Je suis un homme heureux parce que, bon, je suis retraité.
00:32J'ai une famille et j'ai, comment je dirais, j'ai une vie sociale.
00:37Pardon, j'aurais dû commencer par là parce qu'en lisant,
00:39vous êtes interviewé par celles et ceux qui préparent cette émission, etc.
00:43Sur votre fiche, vous êtes le seul où il est écrit « Je suis heureux ».
00:47Pardon, vous êtes le seul.
00:50Oui, enfin…
00:50Ça, c'est l'ère du Pays Basque.
00:51Vous savez quoi, c'est l'ère du Pays Basque ?
00:52Je suis heureux en tant qu'individu et je vous dirai mes inquiétudes que j'ai
00:57en tant que citoyen.
00:59Si vous voulez, mon grand-père a connu la guerre de 1914-1918.
01:03Mon père, né en 1915, a fait deux années de service militaire lorsqu'il a été rappelé
01:09et resté prisonnier de guerre pendant cinq ans en Allemagne.
01:14Et combien de fois je n'ai pas eu dit à mon épouse,
01:17on a vraiment de la chance, on est de la génération qui avons connu les 30 glorieuses,
01:21qui avons connu tous les équipements,
01:22qui avons connu une certaine, comment je dirais, voilà, un certain confort ou enfin
01:26amélioration.
01:28Voilà.
01:29Et maintenant que, je ne sais pas si je réfléchis davantage ou si c'est les événements
01:34qui se précipitent, alors qu'est-ce que je constate et qui me préoccupe pour mes petits-enfants,
01:39mes enfants et mes petits-enfants ?
01:41Premièrement, le dérèglement climatique.
01:43Il nous touche à nous, je suis agriculteur, manque d'eau, sécheresse,
01:48et maintenant pour les éleveurs, les maladies épisodiques,
01:51la MHE pour les vaches et maintenant la DCN, enfin, dermato-onulaire, voilà.
01:59Sachant que, par exemple, en Savoie, il y a, je crois, 4 000 vaches qui sont là-bas en montagne
02:03qui ne sont pas permises pour descendre, voilà.
02:08Voilà, dérèglement climatique.
02:10Deuxièmement, les problèmes sociétals, l'alcool, il y a toujours eu,
02:16mais maintenant, la proportion que prend la drogue,
02:19et maintenant, lorsqu'on voit le narcotrafic,
02:22et que maintenant, même la mafia a des aides en train de gagner certaines villes.
02:26Moi, ça m'horrifie, quoi, lorsqu'on voit maintenant le nombre d'attentats.
02:31Troisième chose, de plus en plus qu'on entend, c'est le mal-être des enfants.
02:35Alors, lorsqu'on fait le lien avec les réseaux sociaux,
02:38avec les plateformes numériques, ces films violents,
02:44je me dis, et lorsqu'ils font des actes malveillants,
02:47ils n'ont même pas la capacité de discernement, quoi.
02:50Là, on attend le rôle de débuter.
02:52– J'entends tout ce que vous dites, mais par rapport au thème
02:55qui nous occupe ce soir, un pot de taxes, est-ce que la France étouffe ?
02:59Est-ce que vous, vous avez l'impression, aujourd'hui, précisément,
03:02d'étouffer par rapport à ça ?
03:04– Alors, tout à l'heure a été posée la question
03:06si la France devait verser tant d'argent à l'Europe,
03:10ou l'argent où il allait.
03:12Alors, nous, on est au Pays Basque, dans un milieu très vivant,
03:15parce qu'on a une vie sociale très riche.
03:17– Si vous venez dans mon territoire, je vais vous montrer
03:20plein de bâtiments qui ont eu des aides de la région,
03:23de l'État, de l'Europe.
03:25Ça, plusieurs.
03:27– Donc, l'argent, il sert à quelque chose.
03:28– Donc, il y a de l'argent.
03:29– Et il sert à quelque chose.
03:31– Je vais vous donner un exemple.
03:32Au dernier mandat, une amie, qui était espère comptable
03:36dans une grande entreprise, a été élue dans une commune.
03:41Elle m'a dit, Jean-François, je découvre des sommes d'argent
03:45qui passent, je n'aurais jamais imaginé.
03:48Entre les associations, les collectivités, ainsi de suite.
03:51D'ailleurs, chacun d'entre nous, aussitôt qu'il y a une tempête,
03:57il y a un accident, il y a quelque chose, c'est l'État-providence.
04:00On demande toujours à l'État-providence.
04:02– Là, ça nous arrange.
04:03Là, ça nous arrange, c'est ce que vous dites.
04:05– Lorsque ça nous arrange, on demande à l'État.
04:08Après, moi, je reconnais, j'ai regardé un petit peu,
04:10lorsqu'on voit qu'il y a 474 régimes ou niches fiscales,
04:17je pense qu'on peut faire le tri.
04:19Les 1 200 agences, je pense aussi, avec des doublons.
04:23Des doublons, mais parfois.
04:25J'ai vu qu'autour de l'emploi, il y a je ne sais pas combien.
04:28Autour de la santé, il y a la RS, mais il y en a combien.
04:31Donc là, il y a à faire.
04:32– Sous-titrage ST' 501
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