- il y a 2 jours
7ème Rencontre de l'AAAU sur le thème "Culture en tension - Artistes en action". Cette réunion s'est tenue aux Pianos - La Guillotine à Montreuil (93), le 24/09/2025.
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Art et designTranscription
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01:30L'idée, c'est d'organiser régulièrement des rencontres. Pourquoi ? Parce que ça nous importe de partager des idées ou de les discuter.
01:41Ça nous importe aussi de faire connaître l'importance de la culture.
01:45Donc à un moment, d'autant plus aujourd'hui, où la culture est remise en cause, elle est sérieusement attaquée.
01:52Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui nous sommes là.
01:54Je vais vous expliquer le SNAP-CGT ce que c'est. C'est un syndicat d'artistes plasticiens, après le Covid, de réflexion et de mise en place d'un projet de loi sur l'accès au chômage des artistes auteurs.
02:06Et c'est quelque chose qui est toujours en cours. Et donc les artistes auteurs sont énormément mobilisés derrière ce projet.
02:16Parce que la faiblesse qu'on a en tant qu'artistes auteurs, c'est qu'on n'est pas très nombreuses.
02:22On a toujours la seconde visite dans le débat public parce qu'on est considérés un peu comme des nantis.
02:26Enfin, il y a tout un imaginaire lié aux artistes auteurs qui est un peu décalé par rapport à nos réalités.
02:31C'est à l'arrivée de l'intelligence artificielle. C'est-à-dire qu'il faut bien mesurer que le développement de cette technologie est en train de laminer un certain nombre d'emplois ou de commandes qui, en gros, font disparaître beaucoup de travail pour des artistes auteurs.
02:50Donc tout ça vient s'ajouter, cette question-là vient s'ajouter à la question des coûts budgétaires de la culture.
02:57Parce que non seulement il y a les coûts budgétaires, mais il y a aussi la disparition de commandes ou d'emplois selon les secteurs.
03:05Donc oui, je m'appelle Nathanaël. Je suis dessinateur, artiste et illustrateur.
03:09Il y a une particularité, c'est pour ça aussi que je suis là, c'est que je travaille en collectif aussi.
03:14En fait, on s'est rencontrés avec Yann et Kevin il y a plus de 20 ans maintenant. On s'est rencontrés aux Arts Déco.
03:19Et en fait, on a commencé à dessiner ensemble sur les mêmes supports.
03:23On a eu petit à petit, année après année, on a eu des petits travaux de commandes.
03:28On a dessiné sur des vitrines, par exemple, ce genre de choses.
03:31C'est peut-être le premier boulot qu'on a fait ensemble. On a travaillé un peu pour des journaux.
03:35On a commencé à faire des illustrations gratuites. Mais voilà, on s'est serré les coudes.
03:41J'ai ramené quelques exemples. C'est des travaux assez récents.
03:45Donc ça, par exemple, c'était ce dessin qui s'appelle Persiste et cygne.
03:50C'était l'idée de pouvoir... On faisait des persos cygnes.
03:54Voilà, des persos cygnes, c'est-à-dire qu'il suffit d'un geste, d'une énergie, rajouter des jambes.
03:58Et on peut créer, comme ça, on peut incarner des personnages, on peut incarner des luttes, on peut incarner plein de choses.
04:06Celui-ci, c'était la dernière danse. Alors, j'ai trouvé ça marrant, en fait, de l'exposer, cette exposition.
04:12Donc, c'est des insectes qui sont en train de danser.
04:16La première chose, le plus important, c'est de faire des choses.
04:19C'est vraiment très, très important.
04:20La deuxième chose que je trouve très importante, c'est de bien montrer son travail.
04:25Quelles sont les attentes des personnes qui sont en face de moi ?
04:27Secteur privé, public, tout ça.
04:30Et le troisième point qui me semble très, très important, c'est justement de travailler ensemble.
04:36C'est vraiment super important.
04:38Parce que le profil de l'artiste un peu fou dans son atelier, qui crée, comme ça, qui est dans son monde,
04:45je pense que ça a ses limites aussi.
04:48Et ça permet aussi de monter des expositions collectives aussi, ça c'est bien.
04:51Ou alors de croiser des projets, par exemple, un musicien avec un dessinateur.
04:59Ou, voilà, mélanger les disciplines artistiques et travailler ensemble.
05:04D'abord, pourquoi une Chinoise attaque la démocratie française ?
05:11Ça, j'entends.
05:13Et je comprends en même temps.
05:17Et l'artiste est très simple.
05:20Évidemment, ce n'est pas une attaque.
05:22En plus, il y a deux choses.
05:24Première chose, mon sujet, c'est ultra différent.
05:28Dans tout ce que j'ai fait, ça discute de tout le sujet.
05:31C'est la première chose.
05:32Et deuxième chose, c'est plutôt le sujet.
05:37En fait, j'ai été éduquée de très, très basal, vraiment.
05:42Ne jamais toucher la politique.
05:46Ça, je n'ai jamais fait le mot.
05:48Ça, c'est quelque chose que je respecte vraiment le plus de la famille-là.
05:52Par contre, toucher quelque chose de la société, mais une fois, je commence à être artiste, je l'assume d'être artiste en vrai, en plus, je suis partie de tout le monde.
06:04Et certains sujets, inévitablement, pour venir vers moi.
06:10Cette phrase-ci, c'est la société française, parce que c'est inévitable.
06:13Je le lis ici, ça n'implique pas du tout moins que qui se soit, qui se s'assoit dans la salle.
06:21Ça, c'est normal.
06:22Et la première chose, la première fois, la politique, la société vient très fortement dans mon travail.
06:28Et la première heure, donc des sorties, c'est pendant le prénom arabe.
06:35Et normalement, vous voyez, j'ai plein de l'humour.
06:39Il y a des amis qui m'ont dit que c'est quelqu'un qui a été pourri de l'humour.
06:43Mais dans cette pièce, je n'avais plus du tout de l'humour.
06:48Et il n'y avait que de la douceur dans la première pièce, que j'ai fait très fortement pour la société.
06:58Et pour la société et la politique.
07:05Parce que je pense que la culture, avant tout, je pense que par l'induction et la nature de nous,
07:13c'est défendre la valeur humaine, avant tout.
07:16Le grand événement qui m'a tellement controversée, une fois sorti de la Chine, c'est le printemps arabe.
07:22Et le moins que j'ai trouvé, vraiment.
07:26Les œuvres vivent aussi.
07:28Ce n'est pas à nous un coup d'écrire jusqu'au centre.
07:32C'est que les œuvres vivent la vie de l'artiste.
07:35Et la vie d'artiste vit la vie de la société.
07:41L'œuvre est créée par moi, mais pas que moi.
07:44Par la société.
07:45Tout en menant parallèlement à l'enseignement, j'ai commencé à faire de la recherche sur le design.
07:53Et plus je rentrais sur cette interrogation par rapport au design,
08:00plus je comprenais en fait à quel point le design est une chose, c'est les fous du roi du pouvoir.
08:11C'est-à-dire qu'on travaille pour un pouvoir et on produit pour ce pouvoir.
08:15À un moment, aussi sous influence, comme j'ai entendu, de mon aimé anthropologue, etc.
08:23Dans des discussions interdisciplinaires, se révélait vraiment la nécessité d'essayer de construire.
08:33Et donc, à un moment, on s'est dit, c'est plus possible d'attendre la commande, il faut l'initier.
08:39Et Civic City, c'est un peu ça.
08:41C'est-à-dire qu'on a dit à un moment, il y a plein de choses où le design serait utile,
08:48mais on ne nous demande pas de faire ces choses-là.
08:51Par contre, on nous demande de faire d'autres choses.
08:54Et donc, à nous de passer la commande.
08:58Et pourtant, je vois aussi cette énorme urgence en face que la vulgarité, elle est au pouvoir.
09:06Et on n'a plus de télévision, mais si je sors le matin et je vois qui est dans les journaux,
09:20je veux vomir.
09:22C'est incroyable.
09:23On accepte une vulgarité qu'il y a, le pouvoir économique, social et politique.
09:31Je pense qu'on est à Montreuil encore, où la rue est un peu mon journal de matin.
09:37Il faut des esthétiques qui contredisent pour que tu tiens le jour.
09:43Donc, moi, en tout cas, je sens une fatigue, mais aussi une rage en face de ce qui se passe.
09:53Le mal dans ce monde, ce n'est pas fait par ceux qui font mal, c'est fait par ceux qui ne font rien.
10:00Et vous savez, la situation est bien.
10:02Le projet a commencé parce qu'on a vu sortir une femme venant probablement du Mali,
10:13habillée en couleurs, habillée comme les Africains savent s'habiller.
10:19C'est tellement beau, c'est tellement...
10:22Et tout ça, c'était gris.
10:24Et tout ça, c'est à l'aigri.
10:25Et donc, ce contraste entre cet élément vestimentaire, ce textile, cette culture-là,
10:33nous a donné l'idée de vouloir allier la question du textile et la question de la poésie.
10:41Et donc, ça a commencé comme ça.
10:43On a fait un petit dessin en disant, regardez cet immeuble,
10:45il pourrait être pris en charge par les habitants,
10:51et on pourrait essayer de faire ça, convaincre.
10:55les uns et les autres à participer à ce projet.
10:58On a commencé par une toute petite expo où on a juste exposé la culture du textile.
11:03Et dans cette expo, on commençait à se mettre en place des workshops
11:09où les habitants ont commencé à chercher des phrases
11:16qui pourraient être résentes sur cet immeuble.
11:22et petit à petit, on a essayé d'allier la poésie, disons, la poésie reconnue,
11:29la poésie historique, la poésie qu'on aime,
11:32avec cette poésie venant de nous dans chacun.
11:35Et c'est bien ce mélange des savoirs,
11:38ce mélange des possibilités qui nous intéressent.
11:41Et donc, on a trouvé des choses absolument géniales
11:45qui ont été faites par les habitants.
11:46On est arrivés à être prêts à rentrer dans 80% des appartements,
11:51donc portes ouvertes.
11:55Et ça a été une fête collective.
12:00Nous, ce qui nous intéresse beaucoup,
12:02et c'est pour ça qu'on a fondé une association,
12:05c'est de se dire qu'il y a un travail collectif qui peut se faire.
12:09Alors, aujourd'hui, le travail collectif,
12:11c'est souvent trois artistes qui se relient et qui travaillent ensemble.
12:15Nous, on considère que c'est travailler avec tout le monde.
12:19Un autre projet qui était un projet collectif,
12:21ça s'appelle l'école du non-savoir,
12:24face à, par exemple, un président qui sait tout.
12:28C'est qu'il faut qu'on réapprenne à ne pas savoir,
12:32à douter, à remettre en question, à transformer, etc.
12:38Et ça, c'est aussi un processus de création.
12:41Et aujourd'hui, on a lancé un projet qui nous tient énormément à cœur,
12:47très modeste, Redesign Démocratie.
12:49Moi, personnellement, j'ai beaucoup au début,
12:52et toujours aujourd'hui, défendu l'idée de la gratuité,
12:56et essayé de mettre mes compétences et ma pratique au service d'idées,
13:03au service de gens qui n'ont pas forcément d'argent,
13:07mais qui ont plein d'envies, de désirs qui me correspondent.
13:11Et ça, ça me nourrit et ça me fait du bien.
13:16On a fait des Mad in 7, Mad in France, Mad in China, Mad in India,
13:20qui sont comment faire une revue en temps réel.
13:28On installe une rédaction dans des locaux,
13:32et ensuite, avec 10, 12 photographes,
13:35hop, il commence la prod.
13:36Moi, je suis avec un ordinateur, deux assistants,
13:41et en live, en fait, on crée une revue photo,
13:45mais avec du texte.
13:46Puis, on fait la fête, on picole,
13:50pendant 15 jours, on ne fait que travailler,
13:53on ne fait que rigoler, et voilà.
13:55C'est du partage.
13:57La personne qui m'a beaucoup nourrie,
13:59c'est un graphiste que beaucoup connaissent ici,
14:03qui s'appelle Gérard Paris-Clavelle, ex-Grapus,
14:07et que je suis toujours allée voir très jeune,
14:12parce que j'aimais beaucoup ce qu'ils aient.
14:16Et donc, j'ai commencé à faire avec eux,
14:20donc avec Neu Papier, à Livry,
14:24ce journal pour les chômeurs,
14:26une association de chômeurs qui s'appelle La Pace,
14:29chômeurs longue durée.
14:30Et donc, ça, c'est purement du gratuit aussi.
14:38Supporter cette lutte par un journal
14:42digne de ce nom qu'on a envie de lire,
14:45qu'on a envie de regarder.
14:47On a fait un appel à photos
14:51dans des collectifs de photographes,
14:53et ensuite, voilà,
14:54donc on a fait ça pendant plusieurs années.
14:56consacrer plus de temps et d'énergie
14:59au militantisme,
15:02et aux formes, en tout cas,
15:03aux contre-pouvoirs,
15:05comme ce qu'on disait,
15:06parce que c'est quand même de plus en plus important
15:07d'opposer quelque chose à ce qu'on nous offre.
15:11Et le fait de se syndiquer,
15:14de se fédérer en groupe,
15:16de lutter ensemble,
15:18ça change tout, en fait.
15:19Les sortes de luttes ont un peu évolué.
15:21Il y a eu des moments
15:22où c'était devenu des installations,
15:24où ça n'a pas que été des adhésifs,
15:28les autocollants distribués en manif.
15:30Avec nos petits moyens,
15:30on arrive à faire des grands choses.
15:31Et en fait,
15:32on voit qu'on est un petit syndicat,
15:33mais on expose,
15:34qu'on a multiplié par 6,
15:36notre chiffre d'aberrant et d'aberrance.
15:38On prend de la visibilité,
15:40on prend de la force.
15:41On est le deuxième syndicat sur Instagram
15:43après de la Confédération.
15:45On a pris quand même
15:49une dimension assez incroyable.
15:51Je pense,
15:51grâce à ces outils de communication,
15:54ce rapport très collectif aussi
15:56aux images,
15:58aux prises de parole,
15:59à l'investissement et au travail gratuit,
16:01parce que ça tient énormément à ça.
16:03Il faut se le rappeler aussi.
16:04Pourquoi on est là sur Terre
16:06à faire de la création
16:07et qu'est-ce qu'on pourrait
16:09générer d'autre
16:11avec les outils qu'on a
16:12et nos outils sont forts.
16:14Est-ce qu'on n'arrive pas
16:15à y compris se dire
16:17est-ce que l'art,
16:18aujourd'hui,
16:19est à revisiter complètement ?
16:22Est-ce que le design est à revisiter ?
16:24Est-ce que le graphisme est à revisiter ?
16:26Qu'est-ce qu'on fait là ?
16:27Je m'appelle Vanessa Nounou,
16:29je suis une bureaucratrice-affichiste
16:33et je travaille depuis plus de 20 ans
16:37dans un atelier
16:39qui est dans une ancienne usine,
16:44comme j'ai l'impression
16:45beaucoup d'artistes ici,
16:48et je suis menacée d'expulsion
16:52comme tous les co-locataires.
16:55Cet endroit,
16:56ça va être le ventre de la baleine,
16:58à Pantin,
16:58et on est en lutte pour éviter
17:04la démolition de notre lieu de travail.
17:08On est plus de 300 usagers,
17:13artistes,
17:14plasticiens et musiciens
17:16de ce lieu,
17:18et on va se retrouver à la rue.
17:21Je précise que c'est la mairie
17:23et la communauté d'Aglo
17:25qui préempte notre lieu
17:28pour le rager
17:29et construire un espace vert
17:33et quelques autres constructions
17:36sur ce terrain.
17:41Dans le monde où on est,
17:43il y a une complexité telle
17:45que je suis un peu perdu,
17:48mais voilà,
17:52d'être sur un lieu
17:53depuis 27 ans déjà,
17:55c'est quand même un engagement.
17:57Et la question,
18:02c'est une démarche
18:03totalement atypique,
18:05comme souvent,
18:07il y a un engagement.
18:10On est déjà précaire
18:11dans ce qu'on produit,
18:13est-ce qu'on vend,
18:14on ne vend pas,
18:14on n'en vend pas,
18:16mais en plus,
18:17on va nous précariser
18:18au niveau vraiment
18:19de nos ateliers,
18:20justement.
18:21Et là,
18:22soit on met des gens dehors,
18:25soit effectivement,
18:26on leur dit,
18:26ben voilà,
18:26en fait,
18:27vous avez un lieu
18:27mais c'est pour 12 mois,
18:3018 mois,
18:312 ans,
18:323 ans,
18:32parce que ça va être détruit après,
18:33etc.
18:34C'est déjà pas mal.
18:35On peut se dire ça.
18:37C'est déjà pas mal.
18:38Mais en fin de compte,
18:39on est hyper précaire.
18:40C'est clair qu'aujourd'hui,
18:41on ne veut pas
18:42des contestataires,
18:44des créateurs.
18:45On veut des machines à séduire
18:47qui suivent les choses.
18:52Donc, déjà,
18:53par rapport à IA,
18:54le seul truc que je fais avec IA,
18:56c'est essayer
18:57de le désinguer.
18:59Comment arriver
19:00à introduire
19:01du padaïsme,
19:03arriver à faire
19:04qu'il fasse de la merde,
19:06plutôt qu'il fasse
19:07des erreurs,
19:08qu'il fasse des...
19:08C'est le seul truc
19:09qu'on peut,
19:10en tant que créateur,
19:11faire avec l'image,
19:12il me semble.
19:13mais aussi de se reposer
19:15la question de
19:16qu'est-ce qu'on fait
19:16dans cette société.
19:18C'est-à-dire,
19:19est-ce que cette société
19:20nous veut ?
19:22Moi, je pense que non.
19:24Donc,
19:25autant...
19:26Du coup,
19:27il faut...
19:28il faut être radical,
19:29il faut changer de société.
19:31C'est tout.
19:32C'est qu'à Paris,
19:33il y a,
19:33je ne sais plus combien
19:34de milliers
19:35de locaux commerciaux
19:36qui sont d'immeubles
19:38vacants
19:38qui ne sont pas loués
19:39parce que les commerçants,
19:41enfin,
19:41c'est trop cher,
19:42ils n'ont pas assez de commerce.
19:44C'est moins cher
19:45que de ne pas louer
19:46que de louer...
19:47Oui, c'est ça.
19:47Oui, parce que
19:48après,
19:48il y a toute une mécanique...
19:50Mais le vœu,
19:52ce qui contient,
19:53c'est assez simple,
19:54c'est en gros,
19:55une partie de ces locaux
19:56commerciaux vacants,
19:57et bien maintenant,
19:58on peut les flécher
20:00pour des artistes plasticiens
20:02qui ont besoin d'ateliers.
20:03Et comme il y a toujours
20:04la question du loyer
20:05qui se pose,
20:06parce que, évidemment,
20:06si les commerçants
20:07ne peuvent pas payer le loyer,
20:08les artistes encore moins,
20:09la ville de Paris
20:11a voté une enveloppe budgétaire
20:13qui permet de payer le loyer
20:15à...
20:16l'artiste n'a plus qu'à payer
20:18le complément
20:18qui correspond à ce qu'il peut payer.
20:20Mais en gros,
20:21c'est une solution
20:22qui permet immédiatement,
20:23j'ai envie de dire,
20:24une fois que...
20:25Alors, le truc qui est compliqué,
20:27c'est qu'il y a une commission
20:28d'attribution à l'atelier,
20:29on ne sait pas trop
20:29comment ça va se gérer,
20:31parce qu'elle est payable
20:31à ces hauts facs.
20:32Il a été voté.
20:33Tirk la ville de Paris
20:34a voté une enveloppe budgétaire
20:36et le fléchage.
20:38Donc, techniquement,
20:39en gros,
20:40j'ai envie de dire,
20:40il n'y a plus qu'à.
20:41Et par rapport
20:42aux ventes de la baleine,
20:46il y a aussi beaucoup
20:46de studios de musique.
20:48Et en fait,
20:48ce qu'on se rend compte,
20:49c'est que c'est un lieu
20:50qui est assez unique
20:52pour les musiciens.
20:54C'est un des rares lieux.
20:55Ils peuvent venir répéter.
20:56Il y a des studios assez grands,
20:58etc.
20:58Ou c'est pas cher, évidemment.
21:00Et si ça disparaît,
21:02c'est vraiment un outil de travail
21:04qui disparaît.
21:06C'est là où la décision
21:07de patrimoine vivant,
21:08par exemple,
21:09devrait exister aussi.
21:10Il devrait être renforcé.
21:16Sous-titrage Société Radio-Canada
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