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  • il y a 5 minutes
Alors que la présidente de la Fondation des femmes Anne-Cécile Mailfert a décidé d’apporter son soutien à Claire Géronimi, victime de viol, en ironisant sur la situation et en tapant sur «l'extrême droite», Sophie Audugé est scandalisée : «Il n'y a pas de hiérarchie dans les viols».

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Transcription
00:00J'ai vraiment eu un sentiment de dégoût,
00:02à la limite du vomissement.
00:03Je trouve ça absolument ignoble, en fait.
00:06Quand on sait ce qu'a dû vivre cette femme...
00:08Si, si, Elisabeth, je vois Elisabeth qui me regarde en...
00:11Non, non, je veux dire, cette jeune fille,
00:13elle s'est fait violer, je veux dire,
00:14elle est rentrée chez elle, elle a été bousculée,
00:15on lui a arraché ses vêtements,
00:16et elle s'est fait pénétrer par un homme,
00:20je veux dire, qu'elle ne voulait pas.
00:21Il faut quand même dire ce que c'est qu'un viol.
00:23Je veux dire, c'est pas quelqu'un
00:25qui vient de piquer ton sac, quoi.
00:27Je veux dire, elle aura les répercussions toute sa vie.
00:29Elle aura des conséquences post-traumatiques toute sa vie.
00:32Elle aura entre 10 et 20 ans de durée de vie moindre.
00:38Je veux dire, ce sont des statistiques connues
00:40sur les effets d'un viol sur des femmes.
00:44Donc ça, c'est la première chose.
00:45C'est qu'on ne rit pas d'une chose pareille.
00:47On ne fait pas de hiérarchie dans les viols,
00:50si vous voulez.
00:51Il faut quand même être clair.
00:52Et c'est un crime.
00:53C'est un crime.
00:55Voilà, c'est pas un vol à l'arraché, quoi.
00:57Donc déjà, de ce point de vue-là,
00:59il y a quelque chose que moi,
01:00je trouve absolument scandaleux en tout point.
01:04Ça, c'est la première chose pour toutes les femmes.
01:06Qu'une femme puisse dire une chose comme ça,
01:08moi, je suis incapable de l'entendre
01:09et leur recommande de le comprendre, si vous voulez.
01:11Après, on a quand même une personne
01:13qui est soi-disant présidente
01:15d'une association de défense des femmes.
01:18Je veux dire, au secours.
01:19Alors là, je suis d'accord.
01:20C'est quoi son projet, en fait ?
01:22Elle défend les femmes
01:22ou elle défend un projet politique
01:24d'un féminisme charriacompatible ?
01:27Je veux dire, moi, je m'interroge,
01:28si vous voulez, clairement.
01:29Et ce problème, on l'a exactement
01:30de la même manière
01:31quand on se retrouve avec d'autres choses
01:34qui sont défendues
01:35où on n'est plus dans la défense
01:36de l'enfant victime,
01:38on n'est plus dans la défense
01:39de l'orientation sexuelle,
01:40on est dans la défense
01:41d'une identité politique.
01:44De deux choses.
01:44Une, soit c'est une association politique,
01:46soit c'est une association
01:47de défense d'une cause.
01:49Si c'est une association
01:49de défense d'une cause,
01:51il n'y a pas de position politique
01:53entendable.
01:54Évidemment, pour cette cause-là,
01:55ça dépasse tous les clivages.
01:57Et là, quoi qu'il en soit,
01:58je suis absolument d'accord
01:58avec Sébastien,
02:00c'est-à-dire qu'à un moment,
02:01il faut faire du tri
02:02et du nettoyage
02:03dans ces associations.
02:05Personnellement,
02:06je considère que, politiquement,
02:08la décision qui devrait être prise,
02:09c'est que les associations
02:10lois 1920 sont d'intérêt général
02:13et elles sont financées
02:14par l'argent populaire
02:16des donateurs
02:17sur le régime fiscal.
02:19Point.
02:19Il faut arrêter
02:19les subventions fleuves
02:21qui font vivre
02:22des associations
02:22qui ne défendent plus
02:23du tout les causes,
02:24mais qui portent
02:25une position
02:27de la ministre des missionnaires.
02:28de la ministre des missionnaires.
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