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  • il y a 2 jours

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Transcription
00:00Ce terme peut paraître compliqué, mais le principe est simple.
00:11La clause de sauvegarde a été inventée en 1999
00:14pour protéger les comptes publics d'une augmentation imprévue des dépenses de médicaments.
00:19Dit autrement, ça permet d'éviter de creuser un peu plus le trou de la sécu
00:22sans dégrader la santé des Français.
00:24Alors, comment ça marche ?
00:25Quand les Français utilisent plus de médicaments que ce qui était prévu par l'assurance maladie,
00:30les entreprises pharmaceutiques prennent le relais et financent à 70% ce dépassement en le reversant à l'État.
00:36Les Français peuvent donc continuer à se soigner.
00:39C'est ça, le pays de la carte verte.
00:41Cependant, au fil des ans, la clause de sauvegarde n'a fait qu'augmenter.
00:44En 2015, celle-ci ne représentait que 1% du chiffre d'affaires des laboratoires pharmaceutiques.
00:50Elle atteint aujourd'hui 6%.
00:51Les montants sont devenus insoutenables pour les industriels.
00:541,8 milliard d'euros.
00:56Et cela concerne toutes les entreprises, petites ou grandes, sans distinction, qu'elles réalisent des profits ou pas.
01:02Circonstance aggravante, son montant est imprévisible.
01:05Et d'ailleurs, personne ne peut l'évaluer à l'avance.
01:08C'est un vrai problème pour la gestion budgétaire des entreprises du médicament.
01:11C'est pourquoi elle demande de limiter le montant de cette clause pour la rendre plus prévisible et plus acceptable.
01:15Néanmoins, en acteur de santé responsable et pour protéger la sécurité sociale de la faillite,
01:20les entreprises pharmaceutiques proposent au pouvoir public des mesures d'économie alternative plus intelligentes.
01:26C'était le sens de nos actions sur le bon usage lancé en 2024.
01:30Et nous appelons aujourd'hui à une remise à plat du système de régulation
01:33afin de le rendre soutenable pour les entreprises comme pour l'État, prévisible et attractif.
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