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[#Reportage] Pétrole : la production du Gabon est de 226 000 barils/jour en août 2025 !


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00:00En août 2025, la production pétrolière du Gabon a enregistré une légère contraction,
00:05passant de 230 000 barils par jour en jet à 226 000 barils par jour selon les données
00:10de Trading Economics. Cette baisse de 4 000 barils par jour, bien que ne représentant
00:15qu'environ 1,7%, s'inscrit dans une tendance plus large de déclin structurel du secteur,
00:21lequel pèse sur l'économie gabonaise historiquement dépendante des hydrocarbures.
00:26Pour comprendre les racines du recul du Gabon dans sa production pétrolière, il est judicieux
00:29d'examiner les facteurs géologiques, économiques et stratégiques en jeu.
00:34Selon des sources concordantes, la cause principale réside dans le vieillissement des champs pétroliers.
00:39Depuis son pic de 365 000 barils par jour en 1996, la production gabonaise a chuté à environ
00:45200 000 barils par jour en 2023, et ce avec une accélération récente due à l'épuisement
00:52naturel des réservoirs matures. Selon la Banque mondiale, une diminution annuelle de 2,1%
00:58en 2025 serait prévisible. Cette tendance devrait atteindre 5,8% en 2026 et 2% en 2027.
01:05Une baisse attribuée à la maturation inévitable des actifs onshore et aux eaux peu profondes.
01:11Chez Total Energy par exemple, opérateur margeur au Gabon, la production a déjà reculé
01:15de 3% au premier trimestre 2025 par rapport à 2024 en raison de ce déclin naturel des
01:20champs. Ces facteurs géologiques ne sont pas nouveaux, mais leur impact est accentué.
01:25Et ce, avec la réduction progressive des réservoirs présoitables qui devraient peser
01:30sur le volume dès 2025. A cela s'ajoute un contexte économique défavorable. Les prix mondiaux
01:36du pétrole, attendu à environ 60 $ au baril en 2025 et 2027, contre 80 $ en 2024, limitent
01:44les investissements et les revenus publics, aggravent le déclin. Cette volatilité, combinée
01:49à des tensions avec les compagnies étrangères, freine les projets d'exploration. Bien que
01:55des perturbations techniques ou logistiques mineures puissent expliquer la baisse spécifique
01:59doute, elles s'inscrivent dans un cadre plus large de sous-investissement chronique. Aussi,
02:05la Banque mondiale anticipe une croissance moyenne de 2,4% par an sur 2025 et 2027, contre 2,9%
02:13en 2024, avec des déficits budgétaires atteignant 5% du PIB dû à la chute des recettes pétrolières.
02:20Cette vulnérabilité renforce l'urgence de la diversification, freinée par les défis
02:24infrastructures, notamment des pannes électriques, des disruptions ferroviaires et une demande
02:30internationale molle, notamment la Chine pour le manganèse et le bois. Face à cela, le
02:36gouvernement gabonais réagit avec vigueur. Depuis juillet 2025, il accélère l'attribution
02:41des licences en eau profonde, couvrant 72% du domaine maritime inexploré, via des incitations
02:46fiscales pour attirer des capitaux.
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