Emmanuel Macron a dénoncé les menaces de mort reçues par les magistrats après la condamnation de Nicolas Sarkozy pour association de malfaiteurs dans le procès Kadhafi. Pour le chef de l'État, qui a qualifié les attaques d'"inadmissibles", "les décisions de justice peuvent être commentées ou critiquées dans le débat public mais toujours dans le respect de chacun"
00:0072 heures après la condamnation de son prédécesseur et alors que le syndicat de la magistrature le pressait de réagir,
00:07Emmanuel Macron est sorti publiquement du silence pour prendre la défense des magistrats.
00:11Les décisions de justice peuvent être commentées ou critiquées dans le débat public,
00:15mais toujours dans le respect de chacun.
00:17Les attaques et menaces de mort, anciennes ou récentes, contre plusieurs magistrats sont inadmissibles.
00:22Depuis jeudi et la condamnation de l'ancien président Nicolas Sarkozy,
00:26les réactions et les menaces contre la justice se multiplient.
00:29Aussi bien sur les réseaux sociaux que de la part des politiques.
00:33Marion Maréchal par exemple sur notre plateau hier.
00:36C'est une espèce de mécanique qui voit une sorte d'association de malfaisants
00:40entre Mediapark, le Parti National Financier et un certain nombre de magistrats engagés politiquement.
00:48Donc il y a quand même, ça jette une sorte de suspicion quand même sur la neutralité de la justice.
00:53Des propos vivement critiqués par l'ancien garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti.
00:57Quand on avance des choses de cette nature, ça aboutit à ce qu'une magistrate de l'ordre judiciaire de notre pays soit menacée de mort.
01:07Des attaques à répétition.
01:09En mars dernier déjà, les magistrats avaient été la cible de violentes critiques après la condamnation de Marine Le Pen.
01:15La chancellerie a d'ailleurs pris des dispositions.
01:17Une protection fonctionnelle, c'est-à-dire juridique, un accompagnement juridique et une protection éventuellement effectivement au sens physique du terme, c'est-à-dire une protection policière.
01:26De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature dénonce la généralisation de ces attaques.
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