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  • il y a 10 heures
Nice, Lyon, Paris... plusieurs centaines de manifestants ont protesté contre les zones à faibles émissions. La mesure est toujours en vigueur malgré le vote de leur suppression en mai dernier par l'Assemblée nationale. Une centaine de deux roues s'est rassemblée ce samedi dans les rues de la capitale.

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Transcription
00:00Ils se sont donnés rendez-vous sur l'avenue Foch, à deux pas des Champs-Elysées.
00:05Un seul mot d'ordre, protester contre les zones à faibles émissions.
00:10Parce que ça va toucher les gens les plus démunis,
00:14qui n'ont pas les moyens d'acheter une voiture électrique ou une voiture neuve,
00:17et tous ceux-là devront rester en dehors des villes assignées à résidence.
00:21Initiés en 2019 pour limiter les émissions de particules fines,
00:25les ZFE excluent de leur périmètre certains véhicules très anciens et polluants,
00:30identifiés par les vignettes Critère 3 ou plus selon les villes.
00:33En mai dernier, à l'initiative des Républicains et du Rassemblement National,
00:37l'Assemblée a pourtant voté sa suppression.
00:40Une suppression qui n'a pas terminé son parcours législatif,
00:43freiné selon les associations par l'instabilité politique.
00:46Il y aura début octobre la commission paritaire Sénat-Assemblée.
00:52Il faut que ça arrive à son terme pour qu'un tiers du peuple ne soit pas viré des villes.
00:58Je veux dire, c'est aussi simple que ça,
01:00parce que ce tiers-là, il est majoritairement composé de gens qui n'ont pas les moyens de changer de voiture
01:06et d'avoir les bonnes voitures pour pouvoir rentrer dans les villes.
01:09Selon les statistiques officielles, il y avait en 2024 en France 11,5 millions de véhicules classés
01:14en critères 3 et plus sur environ 40 millions, soit presque 30% du parc automobile total.
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada
01:25Sous-titrage Société Radio-Canada
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