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  • il y a 2 mois
Comme chaque dimanche, Robert Ménard, maire DVD de Béziers dans l'Hérault, débat sur un sujet d'actualité. Ce 28 septembre, face à Florence Portelli, il revient sur les propos de Donald Trump à l'ONU où il a critiqué l'institution internationale mais aussi le climat ou encore l'Europe.

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Transcription
00:00qui lui arrive d'avoir raison.
00:02Et oui, c'est ça.
00:03Sur le réchauffement climatique ?
00:04Sur quoi ?
00:04Non, non, non.
00:06Florent, je vais finir la phrase.
00:07Non, pas sur le climat.
00:10Oui, l'ONU ne sert à rien.
00:12Enfin, attendez, moi j'ai bossé 20 ans avec eux,
00:1520 ans pour m'apercevoir à quel point c'était une machine
00:18à produire des résolutions que personne n'applique jamais,
00:22dont tout le monde se contrefoue.
00:23Enfin, on ne va quand même pas être naïf au point de se dire ça.
00:26En plus, à un moment où tout le monde, le multi,
00:30le multi, je ne sais plus comment on dit,
00:34les décisions, voilà, merci, il est gentil finalement.
00:37Si je peux servir à quelque chose.
00:39Et ouais, regardez là, vous le servez immédiat.
00:41Tous les mots de plus de 8 lettres, c'est pour moi Robert.
00:43Voilà, donc tout ça est passé de monde et ne sert plus à rien.
00:48Donc sur l'ONU, il a raison.
00:49Sur l'immigration, il a raison.
00:52Pardon, si les latino-américains votent pour lui,
00:55c'est aussi parce qu'enfin on comprend que des gens
00:59qui ont eu le plus grand mal, mais moi je le vois chez moi,
01:02à s'intégrer dans la société française,
01:04c'est les premiers à vous dire stop, ça suffit,
01:07on ne va pas accueillir toute la misère du monde,
01:09comme disait un socialiste.
01:11Oui, il a raison, il a raison.
01:13Et pardon, et là, je ne vais pas être gentil, Florence,
01:17si tout à l'heure sur les prisons, vous me dites
01:20« Mais non, ça ne nous concerne pas. »
01:22Attendez, pendant des années, votre parti,
01:26dès que tu montrais du doigt l'immigration et tout ça,
01:30aujourd'hui, vous ne dites plus ça.
01:32Mais à l'époque, vous étiez d'une prudence de sion,
01:36vous aviez tellement peur de vous faire montrer du doigt
01:38par la gauche comme des gens qui étaient dans le camp du mal,
01:41que tout un autre chose, vous ne disiez pas.
01:43Florence, vous avez changé sur ces questions-là
01:46de façon radicale.
01:48Et donc, sur l'immigration, il a raison.
01:51Sur l'immigration.
01:52Et tout à l'heure, j'entendais...
01:53Pardon, Robert Mellar, je vous interromps un instant,
01:55parce que quand il dit le nouveau maire de Londres
01:57va mettre en place la charia,
01:59il parle aussi d'immigration.
02:02Attendez, je ne dis pas qu'il a raison
02:06sur tout ce qu'il dit sur l'immigration.
02:08Il a raison de dire que c'est une question essentielle.
02:12Mais sortez de là.
02:13Vous venez chez moi...
02:15Attendez, je vous propose de faire une émission
02:18en direct chez moi pour une fois.
02:20Vous venez, Marc, vous allez dans la rue chez moi.
02:23Moi, chez moi, mais qu'on part tout ailleurs.
02:24Et vous demandez aux gens ce qu'ils en pensent.
02:27Les gens, ils ne sont pas simplistes, comme dit Florence.
02:29Ils ne sont pas des populistes tous.
02:32Ils se disent qu'il y a un problème.
02:34Et ce problème, il faut le prendre à bras-le-corps.
02:36Je ne suis pas sûr, si vous voulez me faire préciser,
02:38les choses que les méthodes de Trump sont les bonnes.
02:43Je ne le crois pas forcément.
02:44Mais en même temps, il a le mérite d'en parler.
02:47Pendant des dizaines d'années, ici,
02:48ce n'était pas un problème.
02:50Bien sûr, c'est un problème.
02:51Et de ce côté-là, oui, il faut l'écouter.
02:53Et de ce côté-là, oui, il faut l'écouter.
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