Condamnation de Nicolas Sarkozy : « Il règne une forme de terrorisme intellectuel dans notre pays : le bien c'est la gauche et le mal c'est la droite» estime Jean-Christophe Buisson

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00:00ses partisans. Oui car cette affaire

00:02par son verdict spectaculaire

00:03consistant à condamner à une peine très lourde

00:05un homme jugé innocent des trois chefs d'accusation

00:07les plus graves sur les quatre qui pesaient sur lui

00:09aura eu au moins un mérite

00:11éclairer les français sur le fonctionnement

00:13très étrange de la justice dans notre pays

00:15voire les conforter dans cette impression

00:17que comme le dit Henri Guaino dans le Figaro de ce samedi

00:20on assiste à l'avènement du

00:22juge justicier qui ne dit plus

00:23le droit mais le bien et le mal

00:25or on le sait depuis des décennies que règne

00:28une forme de terrorisme intellectuel

00:29dans notre pays le bien c'est la gauche

00:31et le mal c'est la droite. Ainsi donc la juge

00:34qui a prononcé la condamnation de Nicolas Sarkozy

00:36homme politique de droite s'est toujours revendiquée

00:38de gauche. En 2011 elle menait

00:40par exemple à Nice une manifestation de

00:41magistrat contre le président de la république de droite

00:43de l'époque qui n'était autre, je vous le donne en mille

00:46que Nicolas Sarkozy. Quelques années

00:47plus tard c'est elle qui présidait le tribunal

00:49qui condamna les époux Fillon dans l'affaire des

00:51emplois fictifs. D'où cette question

00:53Benoît, une magistrate aux idées

00:56politiques clairement affirmée à l'opposé

00:57de celle d'un prévenu peut-elle être vraiment

00:59impartiale ? N'est-il pas envisageable

01:02dans ce cas qu'elle se déporte ? Comme un maire

01:04se retire de la délibération de son conseil

01:06municipal si celui-ci doit traiter

01:07d'un dossier qui pourrait directement ou indirectement

01:10le concerner. Vous auriez donc trouvé

01:11normal Jean-Christophe que Madame

01:13Gavarino se retire finalement du dossier ?

01:16Laissons-lui nous le bénéfice

01:18du doute. Madame Gavarino est peut-être

01:20moins engagée en 2025 qu'elle ne l'était

01:22en 2011. Mais quand bien même

01:23elle se serait retirée, aurait-on réglé le problème ?

01:26Ce n'est pas sûr du tout. Si ce

01:28n'avait été elle, c'eût été sa sœur, puisque

01:30si l'on en juge par l'état du paysage syndical

01:32judiciaire, la majorité écrasante

01:34des juges sont de gauche.

01:36A 90% ils votent

01:38soit pour le syndicat de la magistrature

01:40connu pour son célèbre mur des cons

01:42et son stand annuel à la fête de l'humanité

01:44et qui se revendique fièrement de gauche,

01:46soit pour l'union syndicale des magistrats.

01:48Vous allez me dire, celui-ci se dit

01:50un mouvement apolitique. Je vous répondrai

01:52que c'est quand même sous sa bannière que

01:54Madame Gavarino manifestait contre Sarkozy

01:56en 2011, que c'est ce même syndicat

01:58qui avait estimé en 2017 que le

02:00quinquennat Sarkozy, encore lui, était

02:02synonyme d'heures sombres pour la justice

02:03et qu'on ne compte plus ses

02:05communiqués communs avec le syndicat

02:08de la magistrature pour l'apolitisme.

02:10On repassera. Et que dire du

02:12tout puissant parquet national financier

02:14créé par François Hollande en vue

02:16d'assainir la vie politique et qui, curieusement,

02:18semble atteint d'hémiplégie dans ses

02:20investigations qui visent massivement les élus

02:22de droite. Il faut dire que ses membres sont

02:24généreusement alimentés en informations,

02:26vraies ou fausses, par une presse de gauche

02:27ou d'extrême gauche qui a pour eux les yeux de chimène.

02:30Or, faut-il le rappeler,

02:32les juges rendent la justice au nom

02:34du peuple français, lequel peuple

02:36français est très loin de voter à

02:3790% pour la gauche.

02:40La justice, comme d'ailleurs le service audiovisuel

02:42public, devrait être un lieu de pluralisme

02:44où se retrouvent les Français de toute

02:46opinion. Or, ce n'est pas le cas.

02:48Ce sont donc les principes même de démocratie

02:50et de représentativité démocratique

02:52qui sont quotidiennement bafouées

02:54au sein de ces deux institutions.

02:56Il devient urgent et nécessaire de réformer

02:58l'une et l'autre.

02:59Merci Christophe Buisson,

03:00c'était votre édito.

03:02A demain.

03:03Je rappelle que vous êtes journaliste.

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