- il y a 2 mois
Regardez Le journal RTL avec Sébastien Rouxel du 26 septembre 2025.
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00:0018h
00:00RTL Soir, Vincent Parizeau
00:05Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans RTL Soir qui vous le savez le vendredi met ses habits du week-end.
00:13On est bien sûr ensemble pour deux heures, deux heures d'infos, d'invités, de reportages
00:18avec à partir de 19h15 nos amis journalistes correspondants étrangers pour refaire la France.
00:23Avec ce soir les premières pistes dévoilées par Sébastien Lecornu pour un gouvernement avant mercredi ou jeudi prochain
00:32mais aussi l'onde de choc de l'incarcération annoncée de Nicolas Sarkozy
00:37et puis les 40 ans du RAID, unité d'élite de la police nationale en disant le RAID a libéré 450 otages
00:43et son chef Guillaume Cardi sera avec nous à 18h40.
00:47Mais tout de suite c'est le journal de 18h avec vous Sébastien Ouxel, bonsoir.
00:51Bonsoir Vincent, bonsoir à tous.
00:53Et à la une, ni ISF, ni Tac Zuckman.
00:56Sébastien Lecornu donne ce soir ses premières pistes pour le budget.
01:00Il ferme la porte à plusieurs mesures réclamées par la gauche.
01:03Cela vaut-il censure pour les socialistes ?
01:05On pose la question dans un instant au député PS du Calvados, Arthur Delaporte.
01:10Le Premier ministre qui dit son amitié pour Nicolas Sarkozy au lendemain de sa condamnation à 5 ans de prison ferme.
01:16On va vous raconter comment l'ex-chef de l'État a passé cette journée
01:19et pourquoi la grâce présidentielle que réclament plusieurs de ses soutiens n'est pas possible.
01:24Dans ce journal aussi, un ancien Premier ministre, bientôt patron de la SNCF,
01:28des applaudissements et des hués pour le discours de Benjamin Netanyahou à l'ONU
01:32et puis le procès de ce faux lord irlandais qui a escroqué Danny Boone.
01:36Et puis la météo avec vous, Valérie Quintin, bonsoir.
01:39Bonsoir.
01:40Ce n'est pas vrai, on a vu le soleil un petit peu aujourd'hui.
01:42Oui, entre 15h et 15h20 à Paris, nous avons eu du soleil,
01:45ce qui n'était pas arrivé depuis trois jours.
01:47Et figurez-vous qu'on va pouvoir s'y habituer parce que ça s'arrange.
01:50Les bonnes nouvelles de Valérie Quintin, ce sera à la fin du journal.
01:5317, 17 jours, il aura donc fallu 17 jours pour que Sébastien Lecornu
02:03donne de premiers éléments de pistes pour son futur budget.
02:09Le Premier ministre qui s'exprime ce soir dans une interview aux Parisiens Aujourd'hui en France.
02:14Bonsoir Thomas Després.
02:15Bonsoir.
02:16Du service politique de RTL.
02:18On s'attendait à une main tendue aux socialistes et pourtant ils ferment la porte.
02:21à un retour de l'ISF et à une suspension de la réforme des retraites.
02:25Oui, Sébastien Lecornu avait promis des ruptures.
02:28Eh bien, il risque de se faire attendre.
02:30L'impôt sur la fortune, le gouvernement ne l'envisage pas, tranche le Premier ministre,
02:34alors que l'hypothèse bruissait ces derniers jours.
02:36Hors de question non plus d'adopter la taxe Zuckmann, réclamée également.
02:41Même s'il tempère, Sébastien Lecornu, il faut être sourd pour ne pas entendre
02:45que les Français nous demandent plus de justice fiscale, reconnaît-il.
02:49Sans pour autant dévoiler deux pistes.
02:50Vous évoquiez la réforme des retraites, là aussi en haut de la pile des revendications à gauche.
02:55Sébastien Lecornu exclut donc un abandon de la réforme borne,
02:59même s'il ouvre la voie à une prise en compte des travaux du conclave,
03:03notamment sur les carrières des femmes et sur la pénibilité.
03:06A noter enfin Sébastien qu'il confirme l'abandon de la suppression des deux jours fériés
03:10et de l'année blanche prévue par François Bayrou à la place.
03:14Il annonce que les retraites seront bien augmentées à hauteur de 6 milliards d'euros.
03:196 milliards, en revanche, c'est le montant de réduction du train de vie de l'État promis par le Premier ministre.
03:24Thomas Després, on le disait donc, ça fait 17 jours qu'il est à Matignon,
03:27toujours pas de gouvernement, un record.
03:29Mais il promet que la fin du suspense est pour bientôt.
03:32Oui, pour tout début octobre, mercredi ou jeudi, il y aura un gouvernement pour la reprise des travaux du Parlement,
03:40répond Sébastien Lecornu, avec un portrait robot de ses futurs ministres qui se dégagent.
03:45Ils devront savoir négocier, dialoguer, aller chercher des compromis jusque tard dans la nuit, dit-il.
03:50On comprend donc qu'il veut des ministres expérimentés et opérationnels dès leur nomination,
03:55de quoi imaginer qu'il n'entend pas bouleverser l'actuelle architecture de l'équipe.
03:59Même si Sébastien Lecornu le redit, entre le socle commun et les socialistes, il faudra s'entendre.
04:05Lui qui s'avoue être un Premier ministre sous tutelle d'une assemblée qui peut le renverser à tout moment.
04:09Merci beaucoup Thomas Després du service politique de RTL.
04:12Alors, c'est la question, y aura-t-il des socialistes au gouvernement ?
04:16On va peut-être avoir une petite idée de la réponse du PS.
04:20On est avec Arthur Delaporte, député socialiste du Calvados.
04:23Bonsoir.
04:24Bonsoir.
04:25Vous avez lu cette interview, comme nous, du Premier ministre qui, on l'a dit,
04:30ferme la porte à la suspension de la réforme des retraites, à l'attaque Zuckman, à un retour de l'ISF.
04:36Mais il dit entendre la volonté de justice fiscale.
04:40Est-ce que c'est suffisant pour vous ?
04:41Est-ce que cette première interview vous incite à travailler avec lui ?
04:45Moi, je vous avoue que quand je lis cette interview, je m'étouffe.
04:49Je dis, mais qui est ce Premier ministre qui veut faire la même chose que son prédécesseur,
04:54qui donc cherche à connaître les mêmes effets que les mêmes causes ont produits ?
04:59Parce que je ne vois pas ce qui change dans ce que promet Sébastien Lecornu
05:04par rapport à ce que voulait faire François Bayrou.
05:06La même trajectoire budgétaire.
05:08Et donc, les mêmes coupes qui seront imposées.
05:11si on dit que derrière, on ne veut pas augmenter considérablement la fiscalité
05:14si on est plus fortunés.
05:15Il dit qu'il est hors de question de préparer un budget d'austérité et de régression sociale.
05:20Oui, il dit cela.
05:21Mais j'attends de voir la couleur.
05:22Parce qu'objectivement, quand on dit qu'on refuse l'attaque Zuckman,
05:24quand on refuse l'ISF,
05:25quand on refuse finalement que les plus riches participent de façon significative
05:29à l'effort de redressement des comptes publics,
05:32qui paiera la facture ?
05:33Les classes populaires.
05:34Quand on dit qu'on refuse de toucher à la réforme des retraites,
05:37qui paie déjà la facture ?
05:39Les classes populaires.
05:40Quand on dit qu'on veut une nouvelle réforme de l'assurance chômage,
05:43qui va payer la facture ?
05:44Évidemment, les futurs privés d'emploi,
05:46et donc les travailleurs précarisés.
05:48Et aujourd'hui, finalement, cette politique, moi, elle m'indigne.
05:50Elle m'indigne quand on cherche à servir, encore une fois,
05:53la soupe à l'extrême droite,
05:54avec une réforme de dette médicale d'État,
05:56avec la réforme que porte Marine Le Pen
05:58sur la question de l'exécution provisoire.
06:00Vous voyez, ces signaux-là, ils sont pour moi inacceptables.
06:03Il dit quand même...
06:04Oui, mais il y a les mots qu'il emploie.
06:06Il dit qu'il faudrait être sourd pour ne pas entendre
06:08le besoin de justice fiscale.
06:10Donc, il y aura peut-être quelque chose là-dessus.
06:12Eh bien, peut-être qu'il entend le besoin.
06:14Mais que fait-il ?
06:15Que propose-t-il ?
06:15Que dit-il ?
06:16Rien.
06:17Rien.
06:17Même François Bayrou disait,
06:18vous savez, il faut aussi aller taxer les plus fortunés.
06:20Que proposait-il ?
06:21Rien.
06:22Donc, aujourd'hui, en fait,
06:23sur cette question essentielle, centrale de la justice fiscale,
06:26on a du flou, du vide,
06:27et simplement une porte fermée à la taxe Zuckman
06:30et à une éventuelle réforme de l'ISF.
06:31Donc, voilà, moi, je ne vois que du vide
06:33et qu'une pente vers la même chose,
06:35c'est-à-dire la continuation du macronisme,
06:37qui ne pourra connaître que la même réponse,
06:40c'est-à-dire une éventuelle censure.
06:41Arthur Delaporte, ça veut dire que vous allez le censurer ?
06:43En tout cas, moi, quand je lis ça,
06:45je suis en colère.
06:46Je suis en colère parce que j'ai l'impression qu'on perd du temps.
06:48On perd du temps parce que le Premier ministre
06:49ne dit pas autre chose que ce que faisait son prédécesseur.
06:52Et moi, j'attendais, comme il l'avait annoncé, une rupture.
06:55Donc, en tout cas, les mêmes causes produisant les mêmes effets,
06:58j'ai l'impression que Sébastien Lecornu cherche à se faire censurer
07:01et que, finalement, il n'est à Matignon
07:02que pour gagner quelques semaines de macronisme supplémentaire.
07:06Est-ce qu'on peut essayer quand même de tirer un point positif
07:09de cette interview à vos yeux ?
07:10Il dit qu'il veut remettre au centre du jeu le travail parlementaire.
07:14Eh bien oui, et en même temps,
07:15il refuse de renoncer à l'usage du 49-3.
07:17Il dit, j'aimerais bien ne pas y avoir recours.
07:19Donc, vous voyez ce que ça veut dire.
07:21Ça veut dire, j'y aurai quand même recours
07:23parce que je sais que la position budgétaire et austéritaire que je propose,
07:26le refus de revenir sur la réforme des retraites,
07:29n'auront pas de majorité au Parlement.
07:31Et donc, quand on n'a pas de majorité, que fait-on ?
07:33Eh bien, on cherche à passer en force.
07:35Le risque, c'est de finir censuré.
07:36Eh bien, c'est effectivement la menace, visiblement,
07:39que vous faites peser sur le nouveau Premier ministre.
07:41Oui, mais c'est de sa faute, pour le coup.
07:42C'est lui qui la cherche.
07:43Eh bien, en tout cas, vous l'avez dit ce soir sur RTL.
07:45Merci, Arthur Delaporte.
07:47Dans cette interview, Sébastien Lecornu exprime aussi son amitié
07:50pour Nicolas Sarkozy au lendemain de sa condamnation historique.
07:54Cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l'affaire libyenne.
07:58Il sera le premier ex-président de l'histoire à être incarcéré.
08:02Ce sera la prison de la santé à Paris.
08:04On saura précisément quand le 13 octobre prochain,
08:07jour de sa convocation par le parquet national financier.
08:10Bonsoir, Léa Kignot.
08:11Bonsoir.
08:12En direct du 16e arrondissement de Paris, là où vit Nicolas Sarkozy.
08:16L'ancien chef de l'État ne laisse rien paraître et ne change rien à ses habitudes.
08:20Non, il n'a rien changé.
08:22Comme tous les matins, il est sorti pour son traditionnel footing,
08:25une heure environ dans les rues du 16e arrondissement,
08:28entouré de son service d'ordre.
08:30Et à son retour, il a refusé tout simplement de répondre à nos questions.
08:33Il s'est empressé de sauter dans sa voiture pour rentrer chez lui incognito.
08:37Une précision importante, l'ancien président de la République n'est plus sous contrôle judiciaire
08:42jusqu'au 13 octobre, date de sa convocation au parquet qui fixera son incarcération.
08:46Cela veut dire qu'il est dans l'obligation de signaler toujours à la justice ses voyages à l'étranger.
08:51Mais il peut aller et venir chez lui comme il le souhaite.
08:54C'est d'ailleurs ce qu'il a fait pour quelques heures cet après-midi.
08:57Avant de rentrer, je l'ai aperçu il y a à peu près une demi-heure.
09:01Selon nos informations, l'ancien chef de l'État a reçu plusieurs signes de soutien.
09:04Un énorme bouquet de pleurs d'ailleurs lui a été livré, réceptionné par la police devant chez lui.
09:10Et puis ses proches de la classe politique lui ont aussi laissé de nombreux messages
09:14auxquels il n'a pas répondu.
09:16Il préfère tout simplement se concentrer sur son noyau familial
09:19qui lui a d'ailleurs rendu visite sur place.
09:22Sébastien, on a vu un Nicolas Sarkozy non pas abattu mais plutôt combatif.
09:26Merci Léa Quignot donc en direct du 16e arrondissement devant la maison où vit Nicolas Sarkozy.
09:35Léa nous parlait de ses proches.
09:36C'est vrai qu'un certain nombre d'entre eux se sont exprimés ces dernières heures.
09:41Notamment Henri Guénaud ce matin sur RTL.
09:44Ou encore le sénateur LR des Bouches-du-Rhône, Stéphane Lerudulier.
09:47Il a même envoyé une lettre à l'Elysée.
09:49Oui, pour réclamer une grâce présidentielle.
09:52Alors les avocats de Nicolas Sarkozy font savoir qu'ils ne comptent pas demander cette grâce.
09:56Et de toute façon ce n'est pas possible, nous explique la constitutionnaliste Anne-Charlène Bézina.
10:01Non, il y a un obstacle dans la pratique du texte du code pénal
10:06qui me semble de taille.
10:08C'est qu'il faut une condamnation définitive.
10:12Et on sait que Nicolas Sarkozy a déjà dit qu'il intenterait un appel.
10:16Donc il n'y a pas de décision définitive pour le moment.
10:19Et une grâce sur la seule exécution provisoire, comme le laissait entendre Henri Guénaud.
10:24Ça aussi c'est impossible ?
10:25Oui, parce qu'en réalité c'est l'exécution de la peine qui est graciée
10:29et pas uniquement l'exécution provisoire.
10:32Ça ne fonctionne pas comme ça.
10:34On gracie sur l'exécution de la peine en tant que telle.
10:37Donc on ne peut pas, on ne peut pas.
10:39Alors c'est possible de distinguer entre les éléments de l'exécution,
10:42mais pas en choisissant seulement une partie
10:45et surtout sur une décision qui n'est pas encore passée en force de choses jugées
10:47tant qu'il y a un appel.
10:48Anne-Charlène Bézina au micro d'Amandine Bégaud dans RTL Midi.
10:52Confirmation d'ailleurs ce soir du côté de l'Elysée.
10:54La question ne se pose pas car la décision n'est pas définitive.
10:59Quant au procès en appel de Nicolas Sarkozy,
11:01on sait qu'il aura lieu avant le 25 mars prochain.
11:04La cour d'appel a six mois pour audiencer ce procès.
11:07Les violences sexuelles et les homicides en haut sur un an,
11:10c'est ce qui ressort des chiffres de la délinquance et de la criminalité
11:14publiés aujourd'hui par le ministère de l'Intérieur.
11:17Les vols sont en recul.
11:18En revanche, moins 4% pour les cambriolages d'habitation,
11:21moins 7% pour les vols avec armes.
11:25RTL Soir.
11:26Du fumier déversé devant la préfecture de Blois,
11:29des rayons de supermarchés vidés.
11:31Depuis tôt ce matin, les agriculteurs ont mené une centaine d'actions
11:35à l'appel de la FNSEA.
11:36Pour s'opposer au Mercosur,
11:38cet accord de libre-échange entre l'Europe et plusieurs pays d'Amérique latine
11:42est plus largement pour alerter sur le mal-être de la profession
11:45à l'image de ces jeunes agriculteurs
11:48qui ont garé ce matin leur tracteur devant les grilles du château de Versailles.
11:51Vincent Danilo.
11:52Karl, 20 ans, souhaite suivre les pas de son père en tant que céréalier.
11:56Mais craint d'être étouffé par des réglementations qu'il juge trop contraignantes.
11:59On nous demande toujours des choses en plus,
12:01des comptes à rendre sur plein de choses.
12:02C'est pas évident, quoi.
12:04C'est aussi une certaine pression.
12:05Une pression administrative, mais aussi financière.
12:08Car pour reprendre une exploitation agricole,
12:10il faut débourser en moyenne 250 000 euros.
12:13Jean-Baptiste, qui espère devenir éleveur bovin,
12:16s'inquiète de vivre à crédit dès le début de sa carrière.
12:18Donner envie à quelqu'un de s'endetter sur 25 ans, 30 ans,
12:21avec des terres, avec un troupeau,
12:23pour pas forcément garantir un niveau de vie décent,
12:26avec un salaire à trois chiffres.
12:28C'est compliqué aujourd'hui.
12:29Et une fois installée, la rémunération n'est pas garantie.
12:31Amandine est céréalière dans le Val-de-Marne depuis 5 ans.
12:35C'est la troisième année d'affilée,
12:36où elle ne dégage aucun bénéfice.
12:38La journée, vous travaillez de manière acharnée.
12:40Vous essayez de trouver d'autres activités en plus
12:43pour essayer de vous faire rentrer de l'argent.
12:44Donc vous bossez comme des dingues.
12:46Et la nuit, vous cogitez les problèmes financiers.
12:48Il y a un moment, ça ne peut pas durer.
12:49Si la situation d'Amandine ne s'améliore pas,
12:51elle s'en ira rejoindre les 7000 jeunes agriculteurs
12:54qui, chaque année, jettent l'éponge,
12:56moins de 5 ans après le début de leur carrière.
12:59Reportage RTL de Vincent Danilo.
13:00En tout cas, il y en a un qui s'apprête à changer de voie,
13:03quitter le métro pour le train,
13:04sauf énorme surprise.
13:06L'actuel patron de la RATP,
13:07Jean Castex, va prendre les rênes de la SNCF.
13:10Emmanuel Macron propose ce soir
13:11le nom, oui, de son ancien Premier ministre
13:14pour succéder à Jean-Pierre Farandou.
13:16Sa nomination doit maintenant être validée
13:18par les députés et les sénateurs.
13:20Bonsoir Nathan Bocard.
13:21Bonsoir.
13:22On le présente comme l'homme
13:23qui est capable de maintenir le dialogue avec les syndicats.
13:25Oui, et sur ce point,
13:26son entourage à la RATP l'assure,
13:28c'est l'homme de la situation.
13:29L'homme au 69 accords avec les syndicats,
13:32l'homme qui était un jour sur deux sur le terrain.
13:35Les Français s'en souviendront surtout
13:37comme l'homme qui a évité les grèves
13:38pendant les Jeux de Paris 2024.
13:40Mais désormais,
13:41c'est un autre dialogue social
13:43que Jean Castex doit se frotter.
13:44Celui de la SNCF,
13:46réputé plus nourri,
13:47plus conflictuel,
13:49et où les dossiers épineux ne manquent pas.
13:51Le plus brûlant,
13:52c'est l'ouverture à la concurrence des transports
13:54et la casse sociale qui va avec,
13:56selon les syndicats.
13:57Romain Pitelet est secrétaire général
13:58adjoint de la CGT Cheminot.
14:00Jean Castex arrive dans un contexte d'austérité
14:03qui est imposé au monde du travail
14:04d'une manière générale
14:05et également aux cheminots.
14:06Il faut qu'il fasse preuve déjà d'un acte fort.
14:09C'est en recevant ensemble
14:10les quatre organisations syndicales
14:12où il y a nécessité d'avoir des actes forts
14:13très rapidement.
14:15Et à la pile de dossiers
14:16sur le futur bureau de Jean Castex,
14:18le passionné des trains,
14:19s'ajoute celui très complexe
14:21du financement du réseau ferré.
14:23Il lui faudra trouver un équilibre financier
14:25là où beaucoup se sont cassés les dents.
14:27Nathan Bocart,
14:28spécialiste transport ici à RTL.
14:30Une courte pause
14:31et dans un instant,
14:32Netanyahou à la tribune de l'ONU
14:34entre huée et applaudissement
14:35et un discours très virulent.
14:37Et puis,
14:38l'étonnante histoire
14:39de ce faux lord irlandais
14:40qui a escroqué Dany Boon.
14:45Et Sébastien Rouxel
14:53pour le journal
14:53avec des huées
14:55et des applaudissements
14:57à l'ONU,
14:58là où Benjamin Netanyahou
14:59a pris la parole cet après-midi.
15:01Quatre jours après la reconnaissance
15:02d'un État palestinien
15:04par une dizaine de pays
15:05dont la France,
15:06le Premier ministre israélien
15:07leur a répondu.
15:09Un discours très préparé
15:10et très virulent.
15:11Maura Djamari.
15:12Oui,
15:12et pour la deuxième année consécutive,
15:14à son apparition,
15:15des dizaines d'hommes
15:16et de femmes se lèvent,
15:17lui tournent le dos
15:18et sortent de l'immense salle
15:19de l'ONU.
15:20Des huées,
15:21des sifflés,
15:22les timides applaudissements
15:23que vous entendez
15:23viennent du public,
15:24des partisans invités
15:25par Benjamin Netanyahou lui-même.
15:28Face à des sièges vides
15:29et sans surprise,
15:29le Premier ministre israélien
15:31ne cherche pas l'apaisement
15:31et pointe du doigt
15:33la reconnaissance
15:34de la Palestine
15:34par plusieurs pays.
15:36J'ai un message
15:37pour ces dirigeants.
15:39Lorsque les terroristes
15:40les plus féroces
15:40de la planète
15:41saluent avec effusion
15:42votre décision,
15:43vous avez fait
15:43quelque chose de mal.
15:45Votre décision honteuse
15:46encouragera le terrorisme
15:47contre les juifs
15:48et contre des innocents
15:49partout dans le monde.
15:50Ce sera une marque
15:51de honte pour vous tous.
15:52Un État palestinien
15:53serait un suicide national
15:55selon le Premier ministre israélien.
15:56imperturbable.
15:57Il se lance ensuite
15:59dans une démonstration
16:00pour légitimer
16:01ces opérations militaires
16:02réalisées cette année
16:02à l'aide d'une carte
16:03face à un hémicycle vide.
16:05Il présente selon lui
16:06l'axe du mal au Moyen-Orient.
16:08Les pays comme l'Iran,
16:09le Liban, la Syrie
16:09sont en rouge
16:10et il promet de continuer
16:11son offensive
16:12pour détruire le Hamas.
16:13Nous n'avons pas encore fini.
16:16Les derniers éléments du Hamas
16:17sont retranchés
16:18dans la ville de Gaza.
16:19Ils jurent de répéter
16:20les atrocités du 7 octobre
16:22malgré l'affaiblissement
16:22de leurs forces.
16:23C'est pourquoi Israël
16:24doit terminer le boulot.
16:25C'est pourquoi nous voulons
16:26le faire le plus rapidement possible.
16:29Le Premier ministre israélien
16:31a rejeté en bloc
16:32les accusations
16:32de génocide à Gaza
16:34pourtant reconnues
16:35par les Nations Unies.
16:36Le discours de Benjamin Netanyahou
16:38est retransmis en direct
16:39à Gaza
16:39grâce à des haut-parleurs
16:40installés sur des chars
16:41et des camions militaires.
16:42C'est une façon pour lui
16:43de s'adresser directement
16:45à ses soldats sur le terrain
16:46de plus en plus inquiet
16:47et critique de sa politique.
16:48Merci beaucoup
16:49Mourad Jabari.
16:50Ce soir,
16:50Donald Trump affirme
16:51qu'il est proche
16:52d'un accord sur Gaza.
16:53Un accord, dit-il,
16:54qui mettrait fin à la guerre
16:55et qui ramènerait les otages.
16:56Il ne donne pas plus
16:57de précisions.
16:58Quant au Hamas,
17:00lui, se réjouit
17:00du boycott du discours
17:01de Benjamin Netanyahou
17:02par certains délégués de l'ONU.
17:04Il y voit une preuve
17:05de l'isolement d'Israël
17:06sur la scène internationale.
17:08Et puis, il y a cette question
17:09qui se pose
17:10avec plus d'insistance aujourd'hui.
17:11Faut-il exclure Israël
17:13des compétitions internationales ?
17:16C'est ce que réclament
17:16plusieurs pays,
17:17notamment l'Espagne.
17:18On a eu deux réponses aujourd'hui.
17:20Celle des organisateurs
17:21de l'Eurovision.
17:22D'abord, ils annoncent
17:22qu'un vote aura lieu
17:24début novembre à ce sujet.
17:26Et puis, la réponse
17:27du président
17:27de l'Union Cycliste Internationale,
17:29David Lapartien,
17:30lui défend au contraire
17:31la participation d'Israël
17:33au championnat du monde
17:34de cyclisme
17:34qui ont lieu en ce moment au Rwanda.
17:36La position pour nous
17:37est très claire.
17:37D'abord, pourquoi
17:38le comité olympique russe
17:39est suspendu ?
17:40Le comité olympique russe
17:41aujourd'hui est suspendu
17:42parce que, dans ses statuts,
17:43il a incorporé
17:44des quatre oblastes
17:46qui appartiennent à l'Ukraine
17:47et qui sont
17:48internationalement reconnus
17:49par l'Ukraine.
17:49C'est la raison pour laquelle
17:50la Russie est aujourd'hui
17:51suspendue par le CIO.
17:53Ce n'est pas directement
17:54parce qu'il y a la guerre.
17:55Sinon, il y aurait
17:56beaucoup plus de pays,
17:57malheureusement, dans le monde
17:57qui seraient suspendus.
17:59C'est comme une nuance
18:00qu'il faut rappeler
18:01et dire que le rôle du sport,
18:02c'est plutôt d'amener
18:03les gens ensemble
18:04et qu'on n'est pas
18:05en fait un outil de sanction
18:06et la Russie aussi
18:07avait été suspendue
18:08initialement.
18:08Du moins, les athlètes russes
18:09n'avaient pas été autorisés
18:10à participer
18:10parce qu'il y avait
18:11une rupture de la trêve olympique
18:12par la Russie.
18:13L'attaque de l'Ukraine
18:14s'est faite pendant la trêve olympique
18:15qui avait été votée
18:16à l'unanimité
18:17par les Nations Unies.
18:18Ce qui explique effectivement
18:19qu'il y a aussi des nuances
18:20dans tout cela.
18:21Le CIO n'a pas non plus
18:22vocation à suspendre
18:23tous les pays
18:24qui sont en guerre dans le monde
18:25mais plutôt
18:25à les faire concourir ensemble.
18:26Voilà le président
18:27de l'Union Cycliste Internationale
18:29au micro RTL
18:30de Nicolas Georgerot.
18:32Il est 18h22 sur RTL.
18:34Moi je vous propose
18:35d'aller au tribunal de Nice
18:36parce qu'on y a vu aujourd'hui
18:37un étonnant personnage.
18:40Il s'était fait passer
18:41pour un lord irlandais
18:42avant d'arnaquer
18:44l'un des acteurs français
18:45les plus populaires.
18:46Oui, un homme de 36 ans
18:47est jugé depuis ce matin
18:48pour avoir escroqué
18:49près de 5 millions d'euros
18:51à Danny Boon.
18:53Vous avez assisté
18:54à l'audience pour RTL
18:54Marie Bonnet-Blanc.
18:55Dans le box,
18:56Thierry Barle, 36 ans,
18:58chemise blanche,
18:58pantalon à carreaux
18:59façon irlandaise.
19:01Il affiche une allure soignée.
19:02Il s'exprime
19:03dans un français impeccable.
19:04Il est jugé
19:05pour une escroquerie
19:06autour d'un virement
19:06de 4,5 millions d'euros.
19:09Il reconnaît avoir convaincu
19:10Danny Boon
19:10de virer l'argent
19:11en se prétendant être
19:12un lord irlandais
19:13ayant pour lui
19:14un placement financier juteux.
19:17D'après Arthur Verdek,
19:18l'avocat de la Défense,
19:19ils avaient un objectif commun
19:21échappé à l'impôt.
19:22Si en trois jours,
19:24M. Boon a décidé
19:26de rajouter
19:274,5 millions
19:29sans contrat,
19:30sans facture,
19:31de les envoyer
19:32vers une société
19:33immatriculée
19:33en Irlande
19:34dont les comptes
19:35sont en Lituanie
19:36pour un bateau
19:38immatriculé
19:38à Antigua,
19:39je veux bien
19:40que derrière ça,
19:41on me dise
19:41j'aime le ministère
19:43des Finances de Bercy.
19:44Je me demande
19:45si c'est du Danny Boon
19:46ou du Jean-Yan.
19:46Un argument
19:48complètement balayé
19:49par l'avocat
19:50de l'acteur français
19:51qui affirme
19:51que Danny Boon
19:52nie toute intention
19:53de fraude fiscale
19:54et qu'il avait
19:54simplement confiance
19:55en cet homme
19:56avec qui il collaborait
19:57depuis 7 mois
19:58et qui entretenait
19:59notamment son bateau.
20:00Le tribunal
20:01vient de rendre
20:01sa décision.
20:02Thierry Birl
20:03est reconnu coupable
20:04d'effet d'escroquerie,
20:05de faux et usage
20:06de faux
20:06ainsi que de blanchiment
20:07d'argent.
20:08La sanction est tombée.
20:10Il reste en détention
20:11pour purger
20:11une peine
20:12de 5 ans d'emprisonnement.
20:13Marie Bonnet-Blanc
20:14correspondante de RTL
20:15à Nice.
20:16Le foot Strasbourg-Marseille
20:18ce soir en ouverture
20:19de la 6ème journée
20:20de Ligue 1
20:20ce sera à suivre
20:21en intégralité
20:22dans RTL Foot
20:2220h-23h
20:23avec Eric Silvestro
20:25et Jeannot Resseguet.
20:26J'en profite
20:27pour vous signaler
20:28cette mauvaise nouvelle
20:29pour le PSG
20:30dont l'infirmerie
20:31commence à manquer de place.
20:32Le capitaine Marquinhos
20:33rejoint la liste
20:34des joueurs blessés.
20:34Il est touché à la cuisse.
20:36Il sera absent
20:36plusieurs semaines
20:37et manquera donc
20:38le match à Barcelone
20:39mercredi prochain.
20:40Et puis sachez
20:41que le trophée des champions
20:42qui opposera là le PSG
20:43à l'OM
20:44le 8 janvier prochain
20:46aura lieu au Koweït.
20:47C'est ce qu'annonce ce soir
20:48la Ligue de foot professionnelle.
20:50Et puis on en arrive
20:50à cette question
20:51qui n'est pas nouvelle
20:53pour laquelle moi
20:54en ce qui me concerne
20:55j'ai ma réponse.
20:56Est-ce que la politesse
20:57se perd ?
20:58Eh bien le Haut Conseil
20:59de la Famille
20:59publie une étude
21:00aujourd'hui à ce sujet
21:02et figurez-vous que
21:0360% des adultes
21:056 sur 10
21:06estiment que les enfants
21:07et les ados
21:08sont malpolis
21:09voire insolents
21:10Hortense Crépin.
21:10Oui pour m'en rendre compte
21:11j'ai rencontré
21:12dans un parc
21:13Marie-Thérèse
21:14et son amie Sylvie
21:15grand-mère
21:15de 6 petits-enfants
21:17toutes les deux
21:17enmitouflées
21:18dans une parka
21:19à quelques dizaines
21:20de mètres seulement
21:21d'un groupe de jeunes.
21:22Ils vous bousculent
21:22ils ne s'excusent même pas
21:24de notre génération
21:25on n'avait pas intérêt
21:27à être incorrect.
21:28Vous voyez qui c'est ?
21:29Oui parce que moi
21:30j'apprends à mes petits-enfants
21:31quand ils sont dans les transports
21:33ils laissent la place
21:33à la dame âgée
21:34ou au monsieur
21:35mais personne ne le fait
21:36en retour.
21:37Il n'y a pas toujours
21:37le merci
21:38il n'y a pas le tout
21:39sur le s'il te plaît.
21:40Alors que répondent
21:42les principaux intéressés ?
21:44Bonjour merci au revoir
21:44c'est des choses
21:45qu'on nous apprend
21:45dès le début.
21:47C'est clairement
21:47des principes de base quoi.
21:49Certes entre nous
21:49ça nous arrive
21:50de nous insulter
21:51de dire des gros mots
21:52mais c'est par affection
21:53des va te faire foutre
21:54des choses comme ça.
21:55C'est parce qu'on se connait bien
21:56mais on ne se permettrait jamais
21:57avec des gens
21:57qu'on ne connait pas
21:58ni des personnes
21:59qui soient âgées
22:00soient adultes.
22:01Et pour l'aélien
22:02qui vient d'entrer en première
22:03il faut retourner la question.
22:06Si les parents
22:07ils éduquent mal leurs enfants
22:08après quand ils seront plus âgés
22:09il ne faudra pas
22:09qu'ils s'étonnent
22:09que les enfants
22:11et les plus jeunes
22:11soient moins bien éduqués
22:12donc moins bien respectueux
22:13envers eux.
22:14Un constat confirmé par l'étude
22:1579% des adultes
22:17estiment qu'enfants
22:18et ados
22:18ne sont pas assez éduqués.
22:20Et bien en tant que crépain
22:21moi je vous dis merci.
22:22Voilà
22:22et on a l'impression
22:23que c'est de notre faute
22:24mais bon
22:25c'est une autre histoire
22:26on aura l'occasion
22:27d'y revenir.
22:28Je veux dire
22:28Rebonsoir !
22:30Bonsoir à nouveau
22:31à Valérie Quintin
22:33d'autant que vos nouvelles
22:34sont bonnes Valérie.
22:35Oui alors on s'emballe pas quand même
22:36ça ne va pas être non plus
22:37du grand bleu
22:38pour tout le monde demain
22:39et ce sera quand même
22:40bien lumineux
22:40dès le matin
22:40sur une bonne moitié sud du pays
22:42au pire
22:42il faudra redouter
22:43une petite averse
22:44en fin de journée
22:45près des reliefs
22:45entre les Alpes
22:46et la montagne Corse
22:47pour la moitié nord.
22:48Alors oui
22:48on va avoir du soleil
22:49plutôt l'après-midi
22:50plutôt sous forme d'éclaircies
22:52entre les passages nuageux
22:53et puis la Normandie
22:54la Bretagne
22:54et les Pays-de-Loire
22:55passeront à côté
22:55ça restera assez bouché
22:57mais il n'y aura plus de précipitations
22:58les pluies qui sont encore présentes
22:59dans le nord-est ce soir
23:00vont filer
23:01du côté des températures
23:02c'est pareil
23:03ça va mieux
23:03mais on s'emballe pas non plus
23:0417 degrés à Reims
23:05demain après-midi
23:0618 à Brest
23:07comme à Paris
23:0719 à Lyon
23:0820 degrés à Nantes
23:1022 degrés à Toulouse et à Nice
23:1126 à Ajaccio
23:12dites-vous bien
23:13qu'il y aura encore
23:14un petit peu plus de soleil dimanche
23:15mes remerciements affectueux
23:17Allez une courte pause
23:19dans un instant
23:20Sébastien Rouxel
23:21nous rappellera
23:21l'essentiel de l'actualité
23:23et notamment ses premières pistes
23:25du Premier ministre
23:26Sébastien Lecornu
23:27qui devrait nommer son gouvernement
23:29avant mercredi ou jeudi
23:31et puis ensuite
23:32les Restos du Coeur
23:3440e anniversaire
23:35à tout de suite
23:35Vincent Parizeau
23:37RTL Soir
Recommandations
23:18
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À suivre
23:25
23:55
3:07
3:08
2:53
3:33
3:06
3:23
3:07
3:17
3:26
3:14
3:49
3:02
3:27
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