00:00En effet, le tribunal a pris cette décision. Il y a deux aspects. Il y a un aspect d'humiliation, il faut dire ce qui est.
00:07C'était extrêmement violent hier au cours de l'audience de voir petit à petit dans le fond de la salle des policiers arriver.
00:15On sait tous quand on est avocat qu'une dizaine de policiers qui arrivent, ça signifie qu'on va attraper des gens et les mettre en prison tout de suite.
00:24Et ça a été le cas pour certains d'entre eux. Il y avait vraiment cette volonté d'humilier.
00:29Vous savez, qui peut imaginer que Nicolas Sarkozy, qui a répondu toujours à toutes les convocations, qui ne s'est soustrait à rien, qui a participé, qui était présent aux audiences,
00:39enfin bref, qui pouvait imaginer qu'il prenne la fuite ? Mais c'est du délire.
00:45Qui peut imaginer qu'il renouvelle les faits qui lui sont reprochés, qu'il n'a pas commis, qu'il n'a jamais commis,
00:51mais qu'il se mette en contact avec une autorité étrangère pour financer une campagne électorale, puisque c'est ça ce qui lui est reproché.
00:57C'est totalement délirant. En réalité, il y a une volonté d'humilier et surtout, et ça c'est beaucoup plus grave,
01:05il y a une volonté que, quelle que soit la décision que prendra demain une cour d'appel,
01:12puisqu'on a fait appel et puisqu'une cour d'appel réexaminera le dossier, il ait commencé à purger sa peine.
01:17Il est fait de la prison. C'est-à-dire que même si demain, la cour d'appel de Paris dit
01:22« Vous êtes relaxé, pas des trois faites, mais des quatre infractions »,
01:28eh bien c'est pas grave, ou en tout cas, vous aurez déjà fait de la prison.
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