00:00Un peu plus chaque jour, à chaque jour du procès, plus je trouve M. Péchier s'enfonce.
00:05Il n'est pas cohérent et malgré les efforts désespérés de ses avocats, il est en train de s'enterrer.
00:14Votre famille d'ailleurs a lancé un message à M. Péchier aujourd'hui.
00:19Oui, on lui a demandé quand même, ce serait quand même bien qu'il avoue, ça permettrait d'arrêter toutes ces conneries,
00:25de perdre du temps, parce qu'on perd un temps fou. Je suis admiratif du dévouement de tous ces magistrats, de tous les avocats.
00:34Mais alors franchement, on pinaille sur des détails alors que l'évidence est quasiment acquise.
00:40Oui, je n'y croyais pas, moi je n'y croyais absolument pas, parce que moi j'avais fait mon deuil en 2008.
00:45En plus, nous, on n'avait pas été au courant qu'il y avait eu un cas 4 jours avant.
00:48Ça, c'est aussi un défaut de la clinique, ils ne nous ont pas prévenu qu'il y avait d'autres cas identiques.
00:54Après, on a été, quand on a vu les choses en 2017, on a appris par hasard qu'il y avait d'autres cas.
01:01Vous êtes une famille de médecins. Ça a visiblement changé les choses. Qu'est-ce que ça a procuré chez vous ?
01:06L'étonnement complet, parce que quand on est médecin, tuer quelqu'un, c'est quelque chose d'impensable, impossible.
01:16Et donc c'est pour ça qu'on n'y croyait pas. Mais d'un autre côté aussi, on peut bien comprendre les effets secondaires.
01:21Et puis peut-être une sorte de perversité qui peut s'instaurer.
01:27Quelqu'un qui peut-être aussi s'ennuie dans son métier, qui veut chercher l'adrénaline,
01:33qui cherche aussi à briller, à être plus brillant que ses collègues,
01:37parce qu'en plus, il a une information que les autres n'ont pas.
01:40Donc bon, c'est épouvantable.
01:42Mais ça traduit une perturbation de la personnalité gravissime.
01:51Merci.
01:52Merci.
01:53Merci.
01:54Merci.
