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  • il y a 2 mois
Le Premier ministre a tranché. Les plus riches, particuliers comme entreprises, vont être mis à contribution lors du budget 2026, a appris BFMTV de sources concordantes. Pas question de parler de taxe Zucman, mais l'effort demandé sera là. Le gouvernement va essayer de ne pas toucher aux capacités d'investissement et d'embauche des entreprises, ni aux entreprises dont la majorité de la valeur est boursière.

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Transcription
00:00C'est un budget équilibré qui motive les gens qui créent de la richesse, qui créent de l'emploi, qui créent l'avenir de la France et qui démotive tous ceux qui travaillent un peu moins ou pas et pour les remettre au travail.
00:12Première chose. Deuxième chose, c'est un budget comme une entreprise. Une entreprise, ça a un chiffre d'affaires, ça doit dégager impérativement des profits à la fin pour faire de l'humanitaire, pour faire de la planète, pour faire de l'innovation, pour régler les problèmes des grands défis de demain dont je parlerai tout à l'heure.
00:26Lorsque vous avez une structure dans une entreprise ou dans un ménage, quand vous avez des dépenses qui dépassent le chiffre d'affaires, ça ne va pas du tout. Dans un ménage, vous voyez tous, vous faites attention, vous serrez la vis, vous avez un train de vie que vous descendez.
00:39Donc il faut descendre le train de vie l'État ?
00:40Ça fait 40 ans qu'on gère extrêmement mal la France, avec une sphère publique qui est devenue obèse. Je rappelle les chiffres, 57% de dépenses publiques en PIB, c'est-à-dire 8 points de plus de PIB que la moyenne européenne.
00:553 fois 8 de 24, ça fait 240 milliards de trop. Cette fiscalité, c'est celle qui est condamnée par les gilets jaunes, canal historique, par les gueux, par les Nicolas qui payent, par tous les patrons, dont moi le premier, en disant comment voulez-vous que nous, guerriers de l'économie, on est en face des Chinois, des Américains, des Allemands, les droits de douane à gérer, l'innovation, la motivation de nos troupes, on a un sac à dos de pierres de fiscalité dans le dos, qui fait 240 milliards.
01:19Et on veut en rajouter des pierres.
01:20Et gentiment, on veut en rajouter, donc de la taxe Stucman, dont on parlera peut-être tout à l'heure, mais c'est de la folie furieuse. Il faut nous inciter, il faut nous alléger, il faut nous remercier.
01:29J'ai assisté à une rencontre avec Angela Merkel il y a 10 ans, il y avait 1000 patrons dans la salle. Elle les a encensés, encouragés. Vous êtes les meilleurs, vous faites les meilleurs bagnoles du monde.
01:39C'est extraordinaire. Et à la fin de cette réunion, je me souviens...
01:42Vous trouvez qu'on maltraite l'échelle d'entreprise en France ?
01:44Aujourd'hui, c'est insupportable. Les petites phrases qu'on entend depuis la dissolution, mais depuis quelques semaines, quelques mois, c'est « vous êtes des parasites », ça c'est M. Mélenchon, « vous allez souffrir », le PS a dit ça, « il faut que les patrons souffrent ».
01:56Vous vous rendez compte de ces phrases qui sont délirantes alors qu'on crée la richesse, l'emploi, on veut... Moi, j'ai 3 500 personnes dans mon groupe radial, j'en ai 1 700, je fais vivre 1 700 familles dans 5 usines.
02:07Et on se dit, mais comment on est maltraité, si vous voulez ? On continue de nous maltraiter. Alors que c'est nous qui créons l'emploi à la richesse, c'est nous qui générons l'impôt.
02:15Et cet impôt, on nous dit, quand on nous enlève gentiment un CICE, etc., ce sont des cadeaux aux entreprises, c'est l'argent public. Mais l'argent public, c'est nous !
02:23C'est pas eux, c'est nous ! C'est nous qui générons cet argent, si vous voulez. Donc c'est là où ça va pas du tout. Et quand je vois le modèle italien, le modèle italien, c'est exactement l'inverse qui se passe.
02:33Le modèle suisse, c'est exactement l'inverse qui se passe. Ils ont une fiscalité très intéressante qui fait que la Suisse a des performances exceptionnelles.
02:41Ils ont 2% de chômage, y compris des jeunes. Ils ont une sphère publique à 35% du PIB. Nous, c'est 57.
02:47Ils ont une industrie à 20% et ils attirent les grandes fortunes.
02:52Alors, les grandes fortunes qui sont pas des gens qui restent à rien faire, parce que ceux-là, en effet, on peut les taxer.
02:56Mais souvent, les grandes fortunes, ce sont des gens qui ont des patrimoines industriels, etc.
03:02C'est une valeur virtuelle. Tant que vous n'avez pas vendu le truc, vous n'êtes pas riche. C'est tout.
03:07Donc, en fait, si vous voulez, les Italiens ont fait une fiscalité incroyable pour attirer plein de gens.
03:11Et vous voyez comment, avec les locomotives de l'économie que vous attirez par l'incitation fiscale, vous êtes bien meilleurs.
03:17Et vos performances générales... La Suisse est un exemple exceptionnel.
03:21Ça fait 40 ans qu'ils nous mettent dans la vue, si vous voulez.
03:23Alors, on nous dit, oui, mais il y a un train de vie incroyable. Mais non, à un niveau de vie équivalent, ça reste un SMIC à Genève.
03:30C'est 3008 avec le train de vie équivalent. Vous êtes à 2005.
03:33Alors, Pierre Yattinz.
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