- il y a 2 jours
Invité de notre émission foot : 100% Sporting, Claude Ferrandi, est revenu sur la situation sportive du club bastiais. Le Président du SCB en a profité pour apporter, une nouvelle fois, toute sa confiance à Benoit Tavenot avant d'annoncer de probables réajustements dans l'effectif dans les prochains jours et de demander de la sérénité.
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00:00100% Sporting avec Jean-Philippe Thibaudot
00:075 défaites en 7 journées, 2 petits points au compteur, toujours aucune victoire et un scénario cauchemar hier soir avec une défaite incompréhensible face à Rodès.
00:18Jamais dans son histoire, le club Bastienne avait connu un tel scénario à domicile et un début de saison aussi compliqué.
00:23Comment expliquer qu'une équipe quasi parfaite pendant 60 minutes se soit liquéfiée sans aucune explication ?
00:29Le message de Benoît Tavneau passe-t-il encore auprès des joueurs ?
00:32Le projet sportif du Sporting est-il encore adapté à la situation actuelle ?
00:36Et surtout, que faire pour remédier en urgence à cette situation ?
00:40Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans ce 100% Sporting.
00:44100% Sporting sur ICI RCFM
00:50100% Sporting aujourd'hui avec notre confrère de Corse Matin, Christophe Laurent, bonjour.
00:55Bonjour.
00:56Et surtout, notre invité, et on le remercie d'être avec nous malgré cette situation compliquée,
01:01c'est le président du Sporting Club de Bastien, Claude Ferrand, dit président, bonjour.
01:05Bonjour.
01:06Alors Claude, on ne va pas y aller par quatre chemins, bien évidemment, on va rentrer immédiatement dans le vif du sujet.
01:11Après ce scénario cauchemar hier soir, on le rappelle, le Sporting menait 2-0 à la 75e minute,
01:17avant d'exploser et de s'incliner 3-2.
01:20Après un tel scénario, et surtout seulement deux petits points en compteur après cette journée,
01:25est-ce qu'on peut dire que le Sporting est en crise ?
01:27Je sais que c'est un mot que vous n'aimez pas, mais est-ce qu'aujourd'hui on peut parler de crise sportive ?
01:31Oui, c'est effectivement un mot que je n'aime pas.
01:33C'est une période qui est très très très compliquée.
01:35Effectivement, tu as parlé de soirée cauchemar, c'est un véritable cauchemar,
01:41parce que c'est vrai qu'on a pendant 65 minutes, on a joué, on faisait un très bon match de Ligue 2.
01:51C'était un match de tableau de Ligue 2.
01:53Et puis d'un coup, on a senti nos vieux démons revenir,
02:00alors peut-être une baisse athlétique comme l'a soulevé le staff hier.
02:04Et puis nos vieux démons revenir avec peut-être une peur de mal faire,
02:11une peur qui en fait inhibe et qui du coup fait qu'on connaît après ce scénario atroce.
02:23Mais c'est fou Christophe, Claude, de craquer comme ça alors qu'on maîtrise des débats
02:28pendant près d'une heure, 60 minutes de jeu quasi parfaites, on l'a dit,
02:32et puis derrière, mentalement, on craque complètement.
02:34C'est quoi ? C'est la jeunesse de ce groupe ? C'est un groupe qui n'est pas prêt ?
02:37Il y a forcément de la jeunesse.
02:40Il y a une explication aussi qui n'est pas la seule.
02:45Je pense qu'il y a une somme de détails qui font que, enfin qui fait une somme qui fait que.
02:50Mais une des explications, c'est le fait aussi qu'aujourd'hui, nos joueurs majeurs,
02:56on a toujours été amputés de 4 à 5 joueurs majeurs dans notre équipe.
03:01Donc forcément, on fait un début qui n'est pas du tout celui qu'on attendait.
03:05Parce que même avec ces absences-là, on pensait que ça allait le faire,
03:09qu'on allait faire mieux que ça.
03:11Ça peut être une partie d'explication.
03:13Ce n'est pas la seule.
03:15Je pense qu'il y a une somme de détails qui fait qu'aujourd'hui, on est là-dedans.
03:22Alors après, une fois qu'on a fait le constat qu'on était dans cette situation-là,
03:25qu'est-ce qu'on fait ?
03:26Voilà, on agit.
03:28C'est l'objet de notre réunion hier soir, très tard, enfin ce matin,
03:37enfin qui s'est terminée ce matin.
03:39Très tôt.
03:40Très tôt.
03:41C'est l'objet de la réunion qu'on a eue ce matin dans la suite,
03:44après avoir fait notre sieste de la matinée, je vais le dire comme ça.
03:49Voilà, on réfléchit aux solutions qu'on peut amener.
03:53Alors justement, on va en parler de ces solutions.
03:54On va écouter juste avant, Benoît Tavenaud, à l'issue de cette rencontre.
03:59Benoît Tavenaud, on le connaît en conférence de presse.
04:02Il parle toujours avec le cœur.
04:03On l'a vu souvent en battu, mais pas comme hier soir.
04:06Écoutez-le, il dit lui-même, je suis détruit.
04:09Je suis détruit par la soirée.
04:10On a complètement perdu le fil.
04:12On ne peut pas exploser comme ça et donner ses trois buts.
04:15C'est catastrophique ce soir, ce qui arrive à l'équipe.
04:19Il y a tout qui s'enchaîne vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment mal.
04:22Ce soir, c'est très, très dur pour tout le monde.
04:24Moi, le premier, je suis détruit ce soir.
04:25On va bien réfléchir à tout.
04:27Donc, on va bien se poser avec le président et Fred.
04:31C'est vraiment une grosse, grosse punition ce soir.
04:40Benoît Tavenaud le disait.
04:41Je vais discuter avec le président.
04:43Je vais discuter avec Fred.
04:44Est-ce que vous avez discuté avec lui depuis cette défaite hier soir ?
04:48Et est-ce qu'une décision quant à son avenir a été prise ?
04:51S'il y a eu discussion, bien évidemment, là-dessus.
04:53Non, il y a eu discussion, mais la discussion, elle ne porte pas là-dessus.
04:56La discussion, elle porte sur les solutions qu'on doit apporter à l'ensemble du staff,
05:02à Benoît, ses adjoints, le prépa, tout ça, pour rétablir cette situation.
05:07Donc, Benoît Tavenaud sera toujours l'entraîneur du sport.
05:09Bien sûr, bien sûr.
05:10Vous savez, c'est compliqué.
05:13On est dans une situation, si vous le saviez, comme elle me frustre,
05:18comme elle m'agace, elle me pèse.
05:22Et je comprends que nos supporters, que d'ailleurs, je remercie, j'en profite pour les remercier
05:31de leur soutien et de leur attitude, parce qu'ils ont été exemplaires.
05:39On va y revenir, même s'il y a eu un mouvement de colère qui s'est fait dans le calme.
05:43Non, mais on va en revenir, bien sûr.
05:45Ça fait partie du truc, c'est normal.
05:47Donc, en fait, le but, c'est de trouver, d'amener les solutions.
05:52Dans des situations pareilles, on est dans un projet.
05:55On est dans un projet dans lequel on croit.
05:57On est convaincu que le projet est celui-là.
06:01Quand on a nommé Frédéric Antoinette, directeur sportif,
06:03on lui a demandé de réfléchir à une politique sportive.
06:07Il nous l'a proposée, elle a été validée.
06:09On avance.
06:11Fred est sûr de lui.
06:12Je vais vous discuter encore avec lui aujourd'hui.
06:15Il est convaincu.
06:16Ce n'est pas une certitude arrogante.
06:18Je suis désolé, ce n'est pas une certitude arrogante.
06:20Il sait aussi qu'on va...
06:22Alors, il ne pensait pas qu'on allait passer par cette période-là, sincèrement.
06:26Voilà, là, je parle en son nom.
06:27Il ne pensait pas qu'on allait passer par cette période-là.
06:30Mais il savait que ça allait être compliqué.
06:32À un moment donné ou à un autre, il savait que ça allait être compliqué.
06:34Ce qu'il faut, c'est qu'on, en tant que grand club que nous sommes,
06:39qu'on sache franchir ces périodes compliquées.
06:41Ça fait partie de notre construction encore.
06:43Ça fait partie des événements qu'on doit subir, affronter et passer
06:48avec, je ne vais pas dire de la sérénité,
06:52parce que c'est toujours un mot qui est facile à adopter.
06:55Mais il en faut de la sérénité.
06:57Encore une fois, je l'ai déjà pris l'exemple,
06:58mais quand un urgentiste reçoit un patient qui arrive d'un accident grave,
07:05il ne panique pas, il ne jette pas tous les bistouri en l'air.
07:06Il analyse la situation, savoir ce qu'il faut faire.
07:12Au final, ça veut dire que renoncer à son projet à la première tempête,
07:15au final, c'est ne pas avoir de projet, c'est ça ?
07:17Mais bien sûr, mais bien sûr.
07:19Le but, c'est de dire qu'on est convaincu qu'on va s'en sortir dans ce projet-là.
07:24Maintenant, ça ne veut pas dire qu'on va continuer de la même manière.
07:26On cherche des solutions à apporter.
07:29Ça passe par peut-être du recrutement, ça fait partie des choses que l'on a en tête.
07:35Justement, si vous voulez apporter des solutions,
07:38si vous voulez apporter un message au groupe, je pense,
07:40et aux supporters, ce qui est important,
07:43il y a un recrutement peut-être à faire pour les prochains mois.
07:48Même si on sait très bien que ce n'est pas facile.
07:50Non, mais alors, ce n'est pas facile,
07:51parce que d'abord, on était convaincu que le groupe qu'on avait était capable.
07:56Après, ce qu'on n'avait pas calculé,
07:59c'était qu'on allait avoir autant de joueurs majeurs manquants
08:03sur ce nombre de matchs-là.
08:07On n'a pas jugé utile, du coup, de rectifier l'effectif,
08:11de venir le compléter avec d'autres choses,
08:12puisqu'on pensait qu'on était complet.
08:15Maintenant, il faut trouver un profil,
08:19mais pas n'importe quel.
08:19On ne va pas aller chercher...
08:21On ne va pas recruter pour dire,
08:23vous avez vu, on l'a recruté.
08:24Ce n'est pas le but.
08:26Il faut essayer d'avoir un recrutement qui soit intelligent.
08:29Il vous faut quelqu'un qui amène de l'expérience,
08:30il vous faut quelqu'un qui amène de la technique,
08:32il vous faut quelqu'un qui amène du sang-froid.
08:34Vous voulez éviter le cas Charbonnier comme il y a deux ans ?
08:37Le cas de Gaëtan,
08:39quand on l'a fait venir,
08:41tout le monde était content parce qu'on l'a fait venir un an,
08:42on a dit un Gaëtan Charbonnier.
08:44Pourtant, on s'est rendu compte que finalement...
08:45Vous voulez éviter ça ?
08:46Je ne veux pas manquer de respect à Gaëtan.
08:48Il n'a pas amené ce qu'il devait emmener dans le jeu.
08:50En revanche, c'est vrai qu'il nous avait amené
08:51pas mal peut-être des choses dans le vestiaire.
08:53Mais on a été quand même déçus
08:56de ce que le cas,
08:58la venue de Gaëtan avait apporté finalement.
09:02Le maintien, il a été fait par ceux qui étaient en place
09:05et pas par Gaëtan.
09:06Avec tout le respect que je lui dois
09:07parce que c'est un super gars et c'est un super joueur.
09:10Président, là les matchs s'enchaînent.
09:12On a eu un mois de septembre d'Antesque.
09:14Je crois que c'était cinq matchs.
09:15Il y aura le cinquième en 14 jours.
09:17Il y en aura tout autant au mois d'octobre.
09:20La phase allée, elle se joue sur ce mois de septembre
09:22et ce mois d'octobre.
09:23Alors pas le championnat, mais la phase allée,
09:25ça veut dire que si recrutement il y a,
09:27il va falloir le faire très très vite.
09:28Il ne va pas falloir attendre encore deux, trois semaines.
09:30C'est ce que je disais.
09:31Le recrutement, il est compliqué.
09:32Il faut que vous recrutiez.
09:33En plus, il y a le temps de faire le recrutement.
09:37On ne va pas mettre le temps.
09:38On ne va pas mettre 100 ans pour faire quelque chose.
09:40Pour réagir en tout cas.
09:41Après, il faut trouver un joueur qui soit prêt.
09:43Il faut trouver un joueur qui veuille venir.
09:45Il faut trouver un joueur qu'on puisse payer.
09:47Parce que j'entends, il faut casser la tirelire.
09:50Je suis désolé, mais c'est compliqué.
09:54On a passé quand même, je dirais,
10:00une des grosses étapes,
10:01c'était la stabilisation financière pour la saison.
10:05Elle a été passée.
10:05Maintenant, on va s'attaquer aux sportifs.
10:11Effectivement, ça fait partie des critères dans le choix du joueur.
10:16Il faut aussi qu'on ait les moyens de le faire.
10:18On va donner les moyens.
10:20Attention, le club fera ce qu'il faut.
10:23Est-ce que ça veut dire que là, vous allez appeler vos nouveaux actionnaires éventuellement ?
10:26Non, non, non, je ne peux pas me permettre,
10:29excusez-moi, je ne vais pas demander aux actionnaires
10:32de venir mettre ce qu'ils ont mis
10:34et de suite après, leur dire,
10:36il faudra rallonger au pot.
10:38Le club fera son affaire
10:40dans son autogestion
10:41de ce qu'il a à faire.
10:43On trouvera...
10:44Le fait qu'on ait franchi aussi
10:49ce palier financier
10:50et qu'on ait été validé par la DNCG,
10:52même s'il y a un encadrement salarial,
10:54ça prouve quand même qu'on a bien travaillé là-dessus.
10:57L'autre partie du travail,
10:58je veux dire, on a fait 50% du chemin,
10:59l'autre partie du travail,
11:00parce qu'on aurait pu être devant sportivement,
11:02mais si à la fin de la saison, on n'a pas de finances,
11:04on n'existe plus.
11:05Il faut quand même être conscient de ça.
11:07Donc, la règle numéro une,
11:08c'était d'assurer les finances.
11:11Malheureusement, on pensait sincèrement
11:12que sportivement, on allait s'en sortir.
11:14Mieux que ce qu'on fait aujourd'hui.
11:17Mais le but, c'est,
11:19dans l'autogestion du club,
11:21de trouver les ressources nécessaires.
11:23On va travailler pour faire en sorte
11:25d'amener ce qu'il manque à notre équipe.
11:29On l'a bien compris,
11:30l'idée, c'est de ne pas renoncer
11:31au projet sportif,
11:32mais la politique sportive actuelle,
11:35est-ce qu'elle est encore adaptée
11:36à l'instant T,
11:37à la situation sportive que vit le sporting ?
11:40Ça veut dire que, la question, c'est
11:41s'il y a un recrutement,
11:42forcément, ce sont des joueurs d'expérience
11:45qui vont venir
11:46et pas des jeunes pousses
11:47qu'il va falloir former,
11:49ou pas du tout.
11:49Hier soir, Frédéric Antonette,
11:51quand on s'est présenté devant les supporters,
11:54il a dit qu'à un moment donné,
11:57il y a une politique sportive
11:57qui a été choisie,
11:59ça ne veut pas dire
11:59qu'on ne peut pas faire de rectification.
12:02Je veux dire,
12:03on vient amener un petit écueil
12:06à cette politique,
12:07une incartade à cette politique sportive,
12:12en disant,
12:12on va recruter peut-être
12:13un joueur d'expérience.
12:14Ça ne rentre pas
12:15dans notre politique sportive,
12:16mais si on en a besoin,
12:17on le fera.
12:18C'est-à-dire que les événements
12:19vous forcent un petit peu
12:20à peut-être légèrement dévier
12:22de ce que vous avez prévu.
12:23Mais on est toujours porté
12:25par les événements.
12:26Je veux dire,
12:27c'est les événements
12:28qui nous portent.
12:29Évidemment que si on gagnait tout,
12:30on n'aurait plus rien,
12:31et tout le monde dirait
12:32qu'on était les plus forts.
12:33C'est assez imprévisible
12:34tout ce que vous avez pris
12:34sur le coin de la figure.
12:36Oui, voilà,
12:36mais c'était effectivement imprévisible.
12:37Et du coup,
12:38il faut qu'on s'adapte.
12:39Là, c'est le but.
12:40C'est le but de s'adapter.
12:42On doit s'adapter.
12:47On s'adapte à une situation
12:49qui est donnée.
12:51Voilà,
12:51à des conséquences qui sont là.
12:53Alors, vous l'avez évoqué
12:55rapidement tout à l'heure,
12:56bien évidemment,
12:56cette situation sportive,
12:58cette place de lanterne rouge,
12:59toujours pas de victoire
12:59au placement,
13:00de deux points après cette journée,
13:02ça a forcément provoqué
13:03la colère des supporters
13:05à l'issue de la rencontre.
13:06Le scénario du match
13:07a fait aussi que
13:08cette colère a été
13:09un petit peu exacerbée.
13:11Est-ce que vous comprenez
13:12cette colère des supporters
13:13qui ont eu des mots
13:14très durs hier soir,
13:15près de 150 personnes
13:16qui se sont réunies
13:17devant les grilles ?
13:18Alors, on met un petit moment
13:19chaud, on va dire,
13:20au tout début.
13:21Cette colère s'est exprimée
13:22de façon plutôt calme.
13:24Il y a eu des longs échanges
13:25entre vous-même,
13:26Frédéric Antonette
13:27et les supporters.
13:28Ça, c'est à souligner aussi
13:29parce que ça a été
13:29une colère constructive peut-être
13:31où on a pu permettre
13:32d'évoquer plusieurs choses.
13:34Est-ce que vous,
13:34de votre côté,
13:34vous comprenez aujourd'hui
13:35les supporters ?
13:36Alors, non seulement
13:37je la comprends,
13:38je ne peux que la comprendre,
13:39j'étais en colère moi-même.
13:41Et après,
13:42je peux être en colère
13:43contre mes joueurs,
13:43contre mon staff,
13:44contre mon directeur sportif,
13:46contre moi-même.
13:48Je suis en colère contre...
13:49Aujourd'hui,
13:50j'aurais pu être en colère
13:51contre le club
13:51dans sa globalité.
13:52Je suis en colère.
13:53Je suis en colère
13:54de ce qui se passe.
13:55Ça me met les nerfs.
13:57Mais je garde mon calme.
13:58Et effectivement,
14:00je ne peux que comprendre
14:00la colère de nos supporters.
14:02Parce qu'ils sont là,
14:03ils nous supportent
14:04tout le temps.
14:06Si vous permettez,
14:07il y a juste une chose
14:07qui m'a dérangé.
14:11C'est les insultes
14:12envers notre directeur
14:13de la sécurité
14:14qui, pour moi,
14:14sont incompréhensibles.
14:17Voilà.
14:18Là-dessus,
14:19je vous avoue
14:19que je ne saisis pas.
14:21Et je pense
14:22que ce n'est pas normal
14:23parce que notre directeur
14:25de la sécurité,
14:25Jean-Luc Constant,
14:26ne mérite pas ça.
14:27Vous avez réussi
14:27à le convaincre
14:28de rester ?
14:29Non,
14:30mais il n'est pas prévu.
14:32Mais bien sûr,
14:32Jean-Louis,
14:33il se donne cœur et âme
14:35au bien du sporting.
14:38il est au club
14:41à 7h le matin
14:42pour partir.
14:45Je ne vais pas dire
14:46quand il n'y a plus de travail
14:46parce qu'il y en a tout le temps.
14:48Donc,
14:48c'est quelqu'un
14:49qui se donne à fond
14:50pour faire en sorte
14:51que le club fonctionne.
14:51Mais il était touché hier.
14:52Mais bien sûr.
14:54C'est la seule chose
14:55que je déplore
14:57mais qui est l'œuvre
14:58de pas l'ensemble
14:59des supporters.
15:00C'est isolé.
15:03Pour ce qui est
15:03de la réaction
15:05de nos supporters
15:06en général,
15:07je pense que c'était
15:08un moment utile
15:11parce que ça permet aussi
15:13peut-être de répéter
15:15certaines choses
15:15qui ne sont pas forcément entendues
15:16parce que,
15:17d'ailleurs,
15:17on croit toujours
15:18que quand on parle,
15:19quand on communique,
15:20quand moi,
15:20je dis ce que je dis
15:21sur les explications
15:23sur les finances,
15:24le sportif,
15:24ce qu'on a décidé,
15:25le projet,
15:25machin,
15:27en fait,
15:28on n'est peut-être pas
15:28forcément entendus
15:29par tout le monde.
15:29On pense qu'on est entendus
15:30parce qu'on l'a dit
15:31mais moi,
15:32je ne sais pas aujourd'hui
15:32quelle audience on peut faire.
15:35Je ne sais pas
15:35combien de gens
15:36lisent le journal,
15:37Christophe.
15:38Je ne sais pas
15:38combien de gens...
15:40Et donc,
15:41c'est peut-être aussi
15:42l'occasion
15:42de pouvoir expliquer
15:43certaines choses
15:43parce que je me suis rendu compte
15:45qu'hier,
15:46il y a beaucoup de gens
15:46qui ont compris des choses aussi.
15:49Et ça leur a aussi permis
15:50de...
15:51Comment dire ?
15:51De se soulager
15:52en nous disant
15:53ce qu'ils pensaient.
15:54Bien sûr.
15:55Ce qu'ils pensaient.
15:56Et nous,
15:56peut-être de les rassurer
15:57ou d'expliquer
15:58si ce n'est de les rassurer.
16:00C'est au moins expliquer
16:00pour qu'ils comprennent
16:01la manière qu'on a
16:02d'envisager la chose.
16:04Vous parlez de rassurer,
16:05justement,
16:05on a eu beaucoup d'appels
16:06ce matin dans le forum,
16:07vous imaginez,
16:08autour de la situation
16:09du sporting.
16:10On va écouter Mathieu,
16:12justement,
16:12qui a fait part
16:13aujourd'hui
16:13de ses craintes.
16:14Écoutez-le.
16:18À Odjet-Dourkine,
16:19c'est dans 100% Sporting.
16:22C'est bien beau,
16:24les jeunes,
16:24mais ils ne tiennent pas.
16:26On a fait une belle
16:27première mi-temps
16:27et après,
16:28un second mi-temps.
16:29Moi, je pense
16:30qu'il faut du gros changement.
16:32Je m'excuse
16:33de parler comme ça,
16:34mais en respectant
16:35tout le monde,
16:36je le dis,
16:37parce que...
16:37Et puis,
16:38sur le réseau
16:38où je ne parle pas,
16:39je n'insulte personne.
16:41Ça, ce n'est pas bien
16:41de la part des gens.
16:43Il faut respecter les gens,
16:44mais là,
16:44je pense qu'on ne va pas
16:46aller loin.
16:47J'espère qu'on se sauvera,
16:48mais vu comme ça joue,
16:50enfin, ça a joué pas mal,
16:51mais après,
16:52on ne peut pas tenir.
16:53Moi, je ne sais pas
16:54comment on pourrait s'en sortir.
16:55Comment on peut en sortir ?
16:57Je ne sais pas.
16:59100% Sporting,
17:02le face-à-face.
17:04Alors, il pose un petit peu
17:05les mêmes questions que nous,
17:06Mathieu.
17:06Comment s'en sortir ?
17:07Il y a quelques semaines,
17:08vous étiez présent ici
17:09sur le plateau de RCFM
17:11avec Frédéric Antonette.
17:13Vous nous disiez
17:13qu'on ferait un bilan
17:14à la huitième journée.
17:16Frédéric Antonette
17:17qui disait que malgré
17:18la situation,
17:19il croyait encore
17:20pouvoir atteindre
17:21entre la quatrième
17:21et la huitième place.
17:23Est-ce que ce matin,
17:24le discours,
17:25c'est toujours le même
17:25ou alors le discours,
17:26c'est un discours d'urgence
17:27en disant maintenant,
17:28c'est le maintien
17:29et rien que le maintien ?
17:30Le discours n'est forcément
17:31pas le même.
17:31Aujourd'hui,
17:32on ne se pavane pas
17:32et je vais parler
17:36au nom de Frédéric.
17:37Il ne m'en voudra pas.
17:38Il ne va pas venir
17:39vous redire à la radio.
17:41Bien sûr.
17:42Ne vous inquiétez pas.
17:43Aujourd'hui,
17:43on va jouer
17:45la huitième journée.
17:46On va finir huitième.
17:47J'en suis sûr.
17:47Il ne va pas venir
17:48vous dire ça.
17:50Donc,
17:50le discours,
17:50ce n'est pas le même.
17:51Forcément,
17:52encore une fois,
17:52parce qu'il est adapté
17:53à la situation.
17:54On est dans une situation
17:55où on pensait,
17:58en toute sincérité,
17:58on était convaincus
17:59que ça allait le faire
18:01de la manière
18:03dont on l'avait décrit.
18:04Ça ne le fait pas.
18:05Il faut s'adapter.
18:06Donc,
18:06le discours change.
18:08Je remercie Mathieu,
18:09s'il me permet
18:09de répéter son prénom
18:11pour sa réaction
18:13parce qu'il n'y a pas
18:14de questions dedans.
18:15Mais oui,
18:16on est en train
18:17de chercher.
18:18On est en train
18:19de chercher les solutions.
18:20On est en train
18:21de travailler à tout ça.
18:24On parlait des supporters.
18:26Je pense que
18:26on peut sortir
18:29de cette situation.
18:32Et je pense
18:32qu'on peut s'en sortir.
18:34Voilà.
18:35Je ne vais pas dire
18:35avec facilité,
18:36mais je ne sais pas
18:36comment l'exprimer.
18:38Mais je pense
18:39qu'on peut
18:39s'en sortir.
18:44Comment le dire ?
18:46Excusez-moi.
18:47On a l'impression
18:48au président
18:48que malgré tout,
18:50malgré l'optimisme,
18:51malgré le fait
18:52peut-être de recruter
18:52que quelque chose
18:53s'est cassé
18:54depuis la saison dernière.
18:56On entend
18:56les supporters,
18:57les observateurs
18:58même qui disent
18:58que certains joueurs
19:00n'ont peut-être
19:00plus envie
19:01d'être là
19:02au vu du rendement.
19:04Notamment hier,
19:05on a vu
19:05deux, trois joueurs
19:06qui, une nouvelle fois,
19:07n'ont pas été
19:08forcément au niveau.
19:09ces joueurs-là
19:11qui ont été perturbés
19:13par des mercatos,
19:16je ne vais pas dire
19:17tronqués
19:17parce qu'en fait
19:18il n'y a jamais
19:19eu de proposition
19:20pour eux.
19:21La seule proposition
19:22que j'avais eue,
19:23c'était pour Jocelyn Janais
19:24sur lequel j'avais trouvé
19:25un accord
19:26avec le Rapide de Vienne
19:27qui finalement
19:29s'est orienté
19:29vers un autre profil.
19:33Jocelyn était
19:34dans la volonté
19:35de partir
19:35mais il n'y a pas
19:36d'offre.
19:37Je ne peux pas
19:37me mettre d'accord
19:38à part avec moi-même.
19:40Je ne peux pas
19:40me mettre d'accord
19:40avec un club.
19:42Donc,
19:42Jocelyn Janais
19:43reste au club.
19:44Maintenant,
19:44il faut qu'il se remette
19:45la tête à l'envers.
19:46Jocelyn Janais
19:47pour ne parler que de lui.
19:48Pas à l'endroit, pardon.
19:50Jocelyn pour ne parler
19:50que de lui.
19:51S'il veut partir,
19:53s'il veut partir,
19:54il faut qu'il soit bon.
19:56Parce que sinon,
19:57il partira
19:57mais dans un club
19:58de National 2.
20:00Donc,
20:00s'il veut partir,
20:01s'il a des prétentions
20:02pour aller jouer,
20:03il a intérêt d'être bon.
20:04Il a intérêt
20:05à se montrer
20:05sous ses meilleurs jours.
20:08Donc,
20:08il faut vite
20:08se remettre la tête
20:09à l'endroit.
20:11Donner le meilleur
20:11de soi-même.
20:12Être un bon joueur.
20:13Après,
20:14il y a un club
20:15qui vient le chercher.
20:16Il partira.
20:17Mais ce n'est pas
20:18parce qu'on dit
20:18je veux partir,
20:19je veux jouer,
20:20je veux jouer
20:21à un club en Europe,
20:22je veux jouer
20:22à la Ligue des Champions.
20:23Ce n'est pas parce qu'on le dit
20:24qu'on le fait.
20:25Précédent,
20:26vous parlez de solutions
20:27au pluriel.
20:28Donc,
20:28vous avez évoqué
20:29le recrutement.
20:30Est-ce qu'il y a
20:30d'autres solutions ?
20:31Parce que,
20:33visiblement,
20:34on parle beaucoup
20:34du mental.
20:35Est-ce que ça passe
20:36par des causeries individuelles ?
20:38Est-ce que ça passe
20:39par des messages ?
20:40Les causeries individuelles,
20:41Christophe,
20:41elles existent déjà.
20:43Le coach
20:45à la trêve internationale,
20:47a vu chaque joueur
20:48de façon individuelle.
20:50Après,
20:51c'est difficile.
20:53Hier,
20:53on a vu Amin Boutra,
20:54il était vraiment atteint.
20:56Non mais après,
20:57attention,
20:57les joueurs sont atteints.
21:00On a des jeunes joueurs
21:01et j'entends,
21:02pour revenir sur les propos
21:03de Mathieu,
21:03il dit
21:04les jeunes joueurs,
21:05c'est bien
21:05mais ça ne fait pas.
21:06Mais on est d'accord.
21:08Mais,
21:11Gustave Acuesson
21:11n'est pas un jeune joueur.
21:14Johnny Placide
21:15n'est pas un jeune joueur.
21:17Nicolas Paravicini
21:18n'est pas un jeune joueur.
21:19C'est des gens
21:20qui ont...
21:21Oui,
21:21on parle de 28 à 34 ans.
21:24On parle de 28 à 34 ans.
21:25Pas des jeunes joueurs.
21:26Ça,
21:26ce n'est pas des jeunes joueurs.
21:28Dume Guidi,
21:29ce n'est pas un jeune joueur.
21:31Donc,
21:31ces joueurs sont là,
21:32ils sont avec nous.
21:33Il n'y a pas que des jeunes.
21:35Après,
21:35je reviens
21:36sur mon propos du début.
21:38Je pense que
21:38des joueurs majeurs
21:39nous ont manqué
21:40et des joueurs majeurs
21:41étaient un peu
21:42la tête ailleurs.
21:44Président,
21:45il y a une question
21:45que je me pose aussi,
21:46c'est physiquement.
21:49On parle beaucoup
21:49de la préparation physique
21:50qui est très intense,
21:51voire au-delà
21:52du très intense.
21:54Est-ce que les joueurs
21:55ne sont pas un petit peu
21:56brisés après ce genre
21:57de préparation ?
21:58Parce qu'avoir
21:59un trou physique
22:00comme ça à 75e,
22:02ça interpelle un peu.
22:03Alors,
22:04là-dessus,
22:05Christophe,
22:06c'est vrai,
22:06je ne saurais pas
22:07vous répondre sincèrement.
22:08Je ne suis pas un spécialiste
22:09de la préparation physique.
22:09Mais après,
22:11on voit le constat
22:12et fait qu'on a flanché.
22:13C'est vrai,
22:14on l'a flanché
22:14à la 70e,
22:15on a commencé
22:16à piquer du nez.
22:18Maintenant,
22:18est-ce que c'est
22:19un problème général
22:20physique
22:20ou est-ce un problème
22:22athlétique
22:24sur l'enchaînement
22:25des matchs ?
22:26Encore une fois,
22:27avec des joueurs...
22:27Vous prenez
22:28Zahoué,
22:30Alexandre Zahoué.
22:31C'est un joueur
22:31qui a 18 ans.
22:33Alors,
22:33c'est un joueur de foot.
22:35C'est un joueur de foot,
22:35il n'a jamais joué
22:36en Ligue 2.
22:36Et on lui impose.
22:38On lui a imposé hier
22:39par la force des choses.
22:41Par la force des choses,
22:42encore une fois.
22:43C'est le genre de joueur
22:44à qui on impose
22:45d'enchaîner
22:46deux matchs de Ligue 2
22:47d'affilée.
22:49C'est lourd à supporter
22:50pour un joueur comme ça.
22:52Et là,
22:53je rejoins Mathieu.
22:54C'est un jeune joueur.
22:55Lui,
22:56il a du mal.
22:57Donc,
22:57c'est sûr qu'à un moment donné...
22:58Mais c'est un jeune joueur
22:59qui apporte.
23:00On l'a vu face à Montpellier
23:02qui a été peut-être
23:02l'un des meilleurs matchs
23:03du sporting.
23:03On l'a vu hier
23:04qui a été aussi
23:05l'un des meilleurs matchs
23:05du sporting.
23:06C'est un leader technique
23:07aujourd'hui.
23:07Ce n'est pas un leader
23:08bien évidemment charismatique
23:10mais sur le terrain
23:10c'est un leader technique.
23:12C'est peut-être ça
23:12qui manquait aussi au club.
23:13Mais ça sera totalement prêt
23:14peut-être dans six mois
23:15ou dans un an.
23:16Ce joueur-là
23:17associé peut-être
23:18à un autre.
23:19Ça peut changer
23:19le visage du sporting
23:21que l'on connaît
23:22jusqu'à présent.
23:22De toute façon,
23:23ce visage,
23:23il faut qu'il change.
23:24Vendredi,
23:24il y a déjà un match
23:25à Grenoble
23:26et chaque journée,
23:28on va dire
23:28match coup prêt,
23:29match de la peur,
23:30match à six points.
23:31Et ça,
23:32ça va peser
23:32dans la tête des joueurs aussi.
23:33Et il ne faut pas
23:35que ça pèse.
23:36C'était le sens
23:36du discours
23:37que je leur ai tenu
23:38hier après notre entrevue
23:40avec les supporters.
23:41Je suis retourné
23:42voir les joueurs
23:42qui étaient toujours
23:44dans le vestiaire.
23:45Ils étaient assis.
23:46J'aurais demandé
23:46de garder la tête haute.
23:47J'aurais demandé
23:48à certains
23:48de ce qu'ils représentaient.
23:50Encore une fois,
23:51après,
23:51ils ont tous été choisis.
23:53Ça,
23:53c'est une vérité.
23:54On les a tous choisis.
23:55Il n'y a personne
23:55qui est venu nous imposer
23:57d'avoir les joueurs
23:58qu'on a.
23:59Mais ils ont été choisis
24:00par rapport à leur qualité.
24:02Donc,
24:02il faut qu'ils soient sûrs.
24:04Il faut que...
24:05La difficulté
24:06réside là-dedans.
24:08C'est de faire abstraction
24:09de ce qui s'est passé.
24:10Maintenant,
24:11malheureusement,
24:12le passé,
24:12on ne peut pas le changer.
24:14On est dans cette situation-là.
24:15Maintenant,
24:16il n'y a qu'une chose à faire,
24:17c'est garder la tête haute
24:18et aller faire les matchs
24:19qu'il faut
24:20pour remporter nos victoires.
24:22Il n'y a que ça à faire.
24:23Il faut bosser
24:24et être
24:25sans...
24:28sans retenue,
24:31sans peur
24:32de ce que...
24:33Il ne faut pas avoir peur
24:33de ce qu'on va dire de nous.
24:35Il faut aller.
24:35Il faut tirer.
24:36C'est ce qu'ils ont fait hier soir.
24:37C'est ce qu'ils ont fait hier soir.
24:38Hier soir,
24:38c'est ce qu'ils ont fait
24:39très très bien
24:40jusqu'à
24:41cette baisse athlétique
24:43qui après
24:44a engrangé
24:46une perte de concentration.
24:49Et des doutes.
24:50Et après,
24:51ils nous l'ont dit.
24:52Est-ce qu'on va se faire remonter ?
24:55Est-ce qu'ils vont égaliser ?
24:56Mais c'est ça.
24:56Déjà dans leur tête,
24:57ils se posaient...
24:58À 2-1,
25:00vous avez forcément
25:01le trouillomètre à zéro.
25:02C'est comme ça.
25:03À 2-1,
25:04c'est comme ça.
25:06Ça fonctionne comme ça
25:07et quand on est mené
25:08nous 2-0,
25:09on se dit
25:09si on marque le but,
25:10c'est eux qui vont douter,
25:11pas nous.
25:12C'est comme ça.
25:12On sait que
25:13l'équipe qui mène 2-0,
25:15l'équipe qui encaisse un but,
25:16on sait que ça va faire
25:17rentrer dans le doute.
25:18Et nous,
25:18le doute,
25:19il est exacerbé
25:19par rapport à la situation
25:20qu'on est en train de vivre.
25:21C'est une vérité.
25:22Le temps passe très très vite
25:23pour conclure.
25:25Il y a l'exemple 3,
25:26l'année dernière.
25:273, je crois,
25:27qui avaient un ou deux points
25:28après cette journée
25:29et qui a terminé
25:30finalement au milieu tableau
25:32en quelques longueurs
25:32du sporting.
25:33Les 3-1 sont aujourd'hui
25:33second.
25:34Eux aussi,
25:35ils travaillent sur
25:36ces jeunes joueurs.
25:37Ils ont une politique sportive
25:38très très jeune.
25:40Ça veut dire qu'il y a encore
25:41de l'espoir
25:42cette saison
25:43et il ne faut surtout pas
25:44baisser les bras.
25:44Non, mais...
25:45Pardon.
25:46Arrête de me...
25:47Enfin,
25:48je ne vais pas parler
25:49d'espoir.
25:50Moi, je refuse
25:52d'être le président
25:53qui verrait son club
25:55ailleurs qu'en Ligue 2
25:57cette saison
25:58et ailleurs que plus haut
25:59dans les années à venir.
26:02Je vous garantis.
26:04Je n'ai pas fait tout ça.
26:06J'attaque ma neuvième saison
26:07depuis la Nationale 3.
26:09Nationale 3,
26:10Nationale 2,
26:10Nationale, Ligue 2.
26:13Tous les matins,
26:13je me lève sporting
26:14et le soir,
26:15je me couche sporting.
26:17Comme tout le monde.
26:19Moi aussi.
26:20Je suis un supporter
26:21de mon club.
26:22Donc,
26:22il est hors de question
26:23que ça se passe autrement
26:25que comme je viens
26:25de le décrire.
26:26Le discours-là,
26:26il faut le transmettre
26:27aux joueurs.
26:27Oui, bien sûr.
26:29Mais c'est ce que je leur transmets.
26:30C'est ce que je leur dis.
26:31Je leur dis avec plus de vigueur.
26:32Peut-être que je ne le raconte
26:34là aujourd'hui.
26:35Bien sûr.
26:36Mais indéniable.
26:38Indéniable.
26:40Allez,
26:40du changement,
26:42de l'espoir
26:43pour cette équipe
26:44du sporting.
26:45En tout cas,
26:46il va falloir réagir
26:46du côté de Grenoble.
26:48qui n'est pas en grande forme.
26:49Qui n'est pas en grande forme aussi.
26:51C'est une équipe
26:52au fond du trou
26:53qui hier s'incline
26:54alors qu'elle joue
26:54à 11 contre 10
26:55pendant quasiment une heure
26:56je crois face au Mans.
26:58C'est-à-dire aussi
26:58si cette équipe
26:59est en difficulté.
27:00C'est-à-dire si les points
27:01vont être très très importants
27:03à aller chercher en Isère.
27:04Derrière,
27:04il y aura la réception
27:05de Dunkerque
27:05puis une trêve internationale
27:07pour laver un petit peu
27:07les têtes
27:08et pourquoi pas
27:08partir avec du sang neuf.
27:11On verra si dans
27:11les prochaines heures,
27:12les prochains jours,
27:13le sporting pourra recruter
27:15malheureusement
27:15une petite mauvaise nouvelle.
27:17On l'a appris
27:17juste avant cette émission.
27:18Gustave Acquesson
27:19victime d'une rupture
27:20des ligaments partiels.
27:22Il ne sera pas là
27:22jusqu'au mois de janvier.
27:23On soupçonne peut-être
27:24la même chose
27:24pour le jeune Yaya Batili.
27:26C'est vrai qu'il y a beaucoup...
27:27On est parti visiblement
27:29sur la même chose
27:30pour Yaya.
27:30C'est désolant
27:31parce que c'est un jeune
27:33qui a fait un bon match
27:34à Montpellier.
27:35Il faisait plutôt
27:36une bonne rentrée.
27:37C'est injuste pour lui.
27:39Il y a beaucoup
27:40de faits contraires.
27:40Il va falloir essayer
27:41d'inverser la tendance.
27:42Merci beaucoup
27:43d'avoir été avec nous
27:44Claude Ferrand.
27:45Ce n'est jamais évident
27:46dans de telles situations.
27:47Merci Christophe Laurent
27:49que l'on retrouvera
27:49bien évidemment demain
27:50encore ce matin
27:51pour un retour
27:52sur cette rencontre
27:54du Sporting Club de Bastia.
27:55Le Sporting Club de Bastia
27:55ça continue bien évidemment
27:57sur RCFM.
27:58Rendez-vous vendredi
28:00pour une nouvelle soirée foot
28:01avec la huitième journée
28:02du champion de Ligue 2
28:03et le déplacement du sporting
28:04du côté de Grenoble.
28:37...
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