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  • il y a 2 jours
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Paris s'engage pour le bien-être animal dans la restauration collective ! Découvrez la charte ETHICA avec Ghislain Zuccolo, directeur général de Wellfarm, qui nous révèle comment l'association guide les collectivités vers des pratiques plus éthiques.

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00:00...
00:00Bienvenue, si vous nous rejoignez, vous êtes dans Moselle Info à la une.
00:09Tout d'abord, François Gros-Didier a tenu une longue conférence de presse ce vendredi matin devant une dizaine de journalistes.
00:15Le maire de Metz est revenu sur les dossiers pineux de la rentrée, comme le Marathon, le plan local d'urbanisme ou les municipales l'année prochaine.
00:22Plus d'informations sur Moselle.tv.
00:24Easy Move débarque en Moselle Sud. Bus, covoiturage, vélo, la communauté de communes a lancé.
00:30Depuis début septembre, une nouvelle offre de mobilité sur son territoire.
00:34Un réseau plus étoffé, inauguré officiellement ce vendredi.
00:38Un point sur nos athlètes Mosellans, championnat du monde de Tokyo.
00:41Yann Schrub s'est qualifié aujourd'hui de justesse pour la finale du 5000 m planifié dimanche.
00:46Côté Heptathlon, Oriana Lazra classe et 21e au général après 4 épreuves.
00:50Il y en restera 3 autres demain pour tenter de remonter au classement.
00:55La matinée demain s'annonce ensoleillée, mais dès l'après-midi, le ciel se couvrira progressivement.
00:59Comptez jusqu'à 30 degrés, notamment du côté de la frontière allemande.
01:06Le 16 septembre dernier, la ville de Paris a signé la charte ETHICA de Wellfarm Association Messines,
01:12marquant un tournant dans la prise en compte du bien-être animal dans la restauration collective.
01:16On en parle avec notre invité, Ghislain Zuccolot.
01:19Bonsoir.
01:20Vous êtes le directeur général de Wellfarm et cofondateur de cette association créée en 1994 à Metz.
01:27Avant d'évoquer la signature de cette charte, un mot sur Wellfarm.
01:32Quelles sont les missions de l'association ?
01:34Alors, c'est une association qui a vocation à mieux protéger les animaux d'élevage,
01:39donc depuis la naissance de l'animal jusqu'à l'abattage, c'est-à-dire qu'on prend en compte l'élevage, le transport et l'abattage.
01:45Et c'est une association qui a différentes missions, notamment faire évoluer la réglementation qui protège les animaux d'élevage,
01:51notamment la réglementation européenne, travailler pour bien faire appliquer cette réglementation.
01:56Par exemple, on travaille beaucoup avec les forces de l'ordre, les gendarmes,
01:59notamment pour les former à la réglementation qui protège les animaux d'élevage.
02:03Et puis on accompagne toutes les initiatives, que ce soit de l'industrie agroalimentaire, des éleveurs, etc.,
02:08qui visent à mieux prendre en compte le bien-être animal dans leurs pratiques.
02:12– Comment elle a été créée à l'époque ? Ça remonte maintenant, en 1994, c'est parti d'où ?
02:17– En fait, j'ai été à l'initiative de la création de l'association,
02:21parce que moi j'ai toujours… j'avais créé un club des jeunes SPA à Metz,
02:24donc je me suis beaucoup occupé des animaux de compagnie.
02:27Et puis à un moment, il me semblait, enfin il y a 30 ans, c'est vrai que les animaux d'élevage et leur bien-être,
02:31on n'en parlait pas beaucoup et ça faisait un peu sourire.
02:34Et je trouvais ça profondément injuste, parce qu'il y a quand même un milliard d'animaux qui sont abattus chaque année en France.
02:39Donc en termes de souffrance et de maltraitance dans les élevages intensifs,
02:43c'est quand même là où le plus grand nombre d'animaux est impacté.
02:46Et donc je me suis dit qu'il y avait une nécessité urgente à l'époque de créer une association de défense des animaux d'élevage.
02:52Et étant Metz, l'association est à Metz, voilà.
02:55– Et aujourd'hui, vous êtes combien ? Elle a bien évolué depuis 4 ans ?
02:58– Alors l'association a 30 salariés et 30 000 membres et donateurs.
03:02Elle a vu sa mission être connue d'utilité publique, donc effectivement, elle a connu un certain développement.
03:08– Alors on le disait, la ville de Paris a récemment signé la charte ETHICA de Wealth Farm.
03:13Que signifie cet acronyme et que contient cette charte exactement ?
03:16Donc c'est votre charte, c'est vous qui l'avez créée.
03:18– Voilà, alors c'est une charte, en fait, on invite tous les établissements soumis aux codes des marchés publics
03:23et notamment les collectivités locales à signer cette charte.
03:26Et lorsqu'ils signent cette charte, ils s'engagent à accepter, à bénéficier de l'accompagnement de Wealth Farm
03:32pour rédiger leurs appels d'offres lorsqu'ils donnent les marchés de leur cantine
03:36à d'autres acteurs, à des acteurs de la restauration collective qui vont préparer les repas.
03:43Et on les aide à intégrer dans les appels d'offres, dans les cahiers des charges,
03:47des critères relatifs au bien-être animal pour qu'ils aient des approvisionnements
03:51plus respectueux du bien-être animal pour alimenter les cantines.
03:55– Donc vous n'êtes pas là pour leur taper sur les doigts, mais juste pour les accompagner, finalement,
03:58pour les aider vers une démarche plus éthique.
04:00– Tout à fait, le principe c'est vraiment les accompagner et valoriser leurs démarches plus vertueuses
04:05en matière de bien-être animal.
04:07– Il y a des critères spécifiques à valider, j'imagine ?
04:11– Oui, par exemple, il ne faut pas utiliser d'œuf de poule élevée en cage,
04:16il faut privilégier les poulets fermiers élevés en plein air,
04:19éviter les animaux, enfin éviter d'acheter de la viande qui provient d'animaux
04:24qui ont subi des mutilations telles que la coupe des queues systématiques pour les porceler,
04:30enfin ce genre de choses.
04:32– Alors Montpellier, Rennes, Tours maintenant, Paris,
04:35plusieurs autres villes françaises suivent désormais cette ligne conductrice,
04:38cette charte, votre charte.
04:40Pourquoi selon vous cette adoption prend-elle de l'ampleur dans les collectivités ?
04:44Il y a aussi une évolution des mentalités d'une manière générale aujourd'hui ?
04:46– Tout à fait, on a vu vraiment que le bien-être animal est devenu un vrai enjeu
04:51au niveau local et municipal, ce qui n'était pas le cas il y a avant.
04:55Dans plus en plus de collectivités locales, et notamment en Moselle,
04:59il y a un conseiller municipal qui a en charge,
05:03qui a une délégation sur le bien-être animal.
05:05Voilà, donc souvent c'est avec ce délégué que l'on signe la charte,
05:10ce délégué à la condition animale ou au bien-être animal,
05:13et que voilà, il y a une des actions que peuvent prendre les municipalités,
05:20que peuvent mener les municipalités pour faire progresser le bien-être animal,
05:22c'est effectivement veiller à avoir des approvisionnements éthiques
05:25pour leur cantine plus respectueux du bien-être animal.
05:28– J'imagine que c'était d'avoir comme Paris avec vous,
05:32c'était quelque chose d'assez fantastique.
05:35Finalement pour vous, c'est un gros poisson que vous avez ferré là ?
05:38– C'est clair, c'est clair, Paris c'est symbolique.
05:42Ce qui se passe à Paris est souvent regardé de près
05:45par les collectivités locales, nationales, enfin du territoire français,
05:49mais aussi au niveau international.
05:49– Donc ça va en entraîner d'autres ?
05:51– Ça va forcément en entraîner d'autres,
05:53d'autant plus que cette année, il n'y a pas que Paris qui a signé,
05:55il y a aussi la ville de Rennes, et là on est quand même au cœur de la Bretagne,
05:59qui est une région où il y a beaucoup d'élevage intensif,
06:02donc c'est aussi un symbole important.
06:04Et il y a aussi la restauration collective de l'Assemblée nationale
06:08qui a signé la charte,
06:10elle a signé la charte avec Mme Yaël Broun-Pivet.
06:12Ça a fait quelques débats parmi les députés,
06:14parce qu'évidemment les députés implantés dans les régions les plus intensives
06:18et notamment en Bretagne, n'ont pas vu ça d'après mon oeil.
06:21– Ils étaient un peu protecteurs.
06:21– Voilà, ils étaient protecteurs, mais dans la mesure où nous à Wellfarm,
06:24on essaie d'avoir une approche constructive, intelligente, etc.
06:29Bon, on a réussi à aller convaincre qu'il fallait signer cette charte.
06:33– Et Metz alors ? Est-ce qu'il y a des discussions au moins en cours ?
06:37– Oui, il y a des discussions en cours.
06:39On a bon espoir que Metz et d'autres villes du Grand Est signent la charte ETIKA.
06:43Je pense, enfin, j'ose espérer que ça ne saurait tarder.
06:47Voilà, on va dire les choses comme ça.
06:49– On va être encore patient pour conclure.
06:51Donc, outre l'accompagnement avec cette charte des collectivités,
06:54vous avez des campagnes de sensibilisation tout au long de l'année.
06:57Quelles sont vos autres actions, finalement, que vous réalisez ?
06:59– Alors, par exemple, en ce moment, on a une grosse campagne
07:02pour convaincre les éleveurs de cesser de castrer les porcelets.
07:08parce que c'est un peu compliqué, mais on castre les porcelets
07:12parce qu'il y a 3% de porcelets dont la viande est susceptible
07:18de dégager une odeur désagréable à la première cuisson.
07:21Et donc, on castre systématiquement les porcelets dans beaucoup d'élevages.
07:25Mais il y a quand même 50% d'élevages en France de porcs qui ne sont pas du tout castrés.
07:30Donc, ça veut bien dire qu'on peut faire autrement.
07:32Donc, voilà, ça, c'est une des campagnes que l'on a.
07:35On travaille aussi pour éviter, enfin, convaincre les produits élaborés
07:42tels que les pâtes, des gâteaux, enfin, de ne plus utiliser d'œuf de poule élevé en cage
07:49parce qu'on pense toujours à l'œuf coquille.
07:52Mais il y a aussi beaucoup d'œuf dans les produits élaborés que l'on consomme.
07:55Donc là, on essaie de convaincre les marques de ne plus utiliser ce genre de produits.
08:00Voilà, on a atteint plusieurs campagnes comme ça.
08:03En ce moment, on travaille beaucoup aussi sur le sujet du transport d'animaux
08:06parce qu'il y a le règlement européen qui protège les animaux en cours de transport
08:11qui fait l'objet d'une révision au niveau européen.
08:15Donc, la Commission européenne a proposé une révision de ce texte
08:19et notamment propose de limiter à 9 heures la durée de transport
08:23entre le lieu d'élevage et l'abattoir.
08:25Mais il y a des réticences, notamment du gouvernement français
08:30et des éleveurs français, par rapport à ces propositions de la Commission.
08:36Donc, on essaie de mobiliser l'opinion publique
08:38pour que cette réglementation soit révisée de façon ambitieuse.
08:42Très bien.
08:42Merci beaucoup, Gislain Zucolo, d'avoir partagé avec nous vos actions.
08:47Les actions de WellFarm pour améliorer le bien-être des animaux d'élevage.
08:50Allez, tout de suite, on retrouve Emma Fachetti.
08:53On va parler commerce itinérant.
08:55Bonsoir, Emma, journaliste à la rédaction de Moselle TV.
09:03Je n'avante rien en disant ça.
09:05Emma, de nombreuses communes rurales souffrent de la disparition des commerces de proximité.
09:10Mais bien heureusement, certaines et certains s'efforcent de faire vivre ces villages
09:13en allant directement à la rencontre des habitants.
09:16Exactement.
09:16Et au menu, Jean, si je vous dis, tacos végétariens accompagnés de ces frites bio
09:21et pour le dessert, ces muffins véganes à la banane.
09:24Est-ce que ça vous tente ?
09:25M'avez ouvert la pique, effectivement.
09:26Après, ça a dépend du prix.
09:27Attention.
09:28Eh bien, ce menu a été concocté par le Végétatou, un food truck 100% vegan créé par Coraline
09:34et Philippe Muller en 2021.
09:37Chaque midi et chaque soir, leurs camions s'installent dans les villes et villages mozélans.
09:41Ça va de Quai dans Churcanère, à Thionville en passant par Étanche Grande.
09:45Ce mardi, justement, ils étaient à MedService.
09:48Nous en avons profité pour découvrir le concept.
09:51C'est un fast-good.
09:52On va faire tout en version fast-food.
09:55Mais good, ça veut dire qu'on va utiliser des produits majoritairement bio, du fait maison, du local.
10:00Et on va utiliser principalement du setan.
10:02C'est de la protéine de blé.
10:04Mais la majorité de nos clients ne sont pas forcément véganes ou végétariens.
10:07C'est des personnes qui veulent faire attention aussi à leur alimentation,
10:11essayer quelque chose de nouveau, qui est bon.
10:14Deux Tatoukos Max, un Maxivé Jérôme et une Grand Prix.
10:19Ok, parfait.
10:20On essaie de cibler vraiment les communes où il y a du passage sur le retour du boulot, le retour du Luxembourg.
10:26Dans les villages, il n'y a pas forcément beaucoup de restauration aux alentours.
10:30Un food truck, ça dynamise un peu justement la ville ou le village,
10:33même les mères en général sont contentes de nous accueillir.
10:37Donc c'est top.
10:38Bon appétit.
10:39Merci, bonne soirée.
10:40Bonne soirée.
10:41On a l'habitude, ma fille et moi, de passer, souvent en entrant des fois d'une activité ou quoi.
10:46Et puis c'est pratique parce que ça reste du manger sain.
10:49Le concept est cool.
10:50En plus, ils sont assez itinérants.
10:52Nous, c'est sur notre route du boulot.
10:53Enfin, ça colle bien.
10:55On se dit pourquoi pas.
10:55Puis quand on n'a pas envie de cuisiner, c'est cool.
10:57Ça fait deux, trois fois qu'on vient.
10:59Et comme on revient, c'est que ça nous plaît.
11:02Ça change de la viande.
11:03Puis ça nous donne bonne conscience pour l'environnement, les animaux aussi.
11:07Le maxi chicken, c'est super.
11:09Merci à vous.
11:10Bon appétit.
11:11Voilà, donc ça convient à tous les régimes alimentaires.
11:14Et pour le prix, justement, vous vous demandiez, Jean, le menu coûte environ une dizaine d'euros.
11:18Ça va.
11:19Oui, assez raisonnable.
11:20En tout cas, pour savoir si le VG Tattoo fait étape dans votre commune, direction les réseaux sociaux.
11:25Et sans oublier qu'il y a plein d'initiatives comme celle-ci en Moselle, camion à pizza, food truck spécialisé en hamburgers.
11:31N'hésitez pas à vous renseigner autour de vous.
11:34Très pratique, effectivement.
11:35Si rien n'est ouverte ou n'existe autour de chez soi.
11:37Bon, pour manger, on a la solution.
11:39Emma, et si je recherche maintenant à me coiffer sans bouger de chez moi ?
11:42Comment je fais ?
11:43Eh bien, vous pouvez vous rendre à la Patesse mobile.
11:46Il s'agit d'un salon de coiffure itinérant en Moselle Sud.
11:49À bord, c'est Patricia Holzman qui vous coupe et vous coiffe.
11:53Justement, elle était en train de réaliser une couleur jeudi.
11:58On est passés à la rendre, on a une petite visite à Gounsvilleur.
12:02D'accord, ok.
12:03Ça fasse ça.
12:04Ok, d'accord.
12:05Donc, on va laisser les longueurs.
12:06Voilà.
12:06Après plus de 35 années passées dans un salon, Patricia a franchi un cap, ouvrir son propre salon de coiffure itinérant.
12:15Le matin, je partais, j'allais au même endroit, je rentrais.
12:19Enfin, c'était un peu la routine.
12:21Et là, au moins, je bouge beaucoup.
12:23Enfin, le côté nomade, c'est sympa, c'est pas mal.
12:26À l'intérieur, tout a été pensé pour recréer le confort d'un vrai salon.
12:30Tout ce qui est à proximité, que ce soit pratique à prendre, voilà.
12:33Et tout est rangé dans les armoires.
12:38Quand je roule, ça s'ouvre pas, c'est comme dans les camping-cars.
12:41Depuis un an et demi, elle gare chaque jour son camion dans une dizaine de villages mozellans et alsaciens, souvent privés de coiffeurs.
12:49Il y a un potentiel.
12:50Il y a des personnes âgées qui n'ont pas de voiture, ils n'ont pas d'enfants dans le secteur.
12:56Donc, voilà, on leur apporte la proximité, en fait.
13:01Seule dans son camion, j'ai des clientes qui viennent toutes les semaines, juste pour faire un petit brushing, mais oui, c'est le fait de sortir, quoi.
13:10Elle a tissé un lien particulier avec ses fidèles clientes.
13:13On peut parler librement, en fait.
13:16Et tout ce qui se passe dans le camion reste dans le camion.
13:19Voilà.
13:19Coupe couleur permanente, chignon de mariée, Patricia s'occupe chaque semaine d'une cinquantaine de clients.
13:27Alors, la Patesse mobile fonctionne avec ou sans rendez-vous.
13:31Pour connaître ses lieux et horaires de passage, rendez-vous pareil également sur son Facebook.
13:35Merci, Emma, d'avoir mis en valeur ces belles initiatives et de nous avoir ouvert l'appétit au passage.
13:40Allez, on marque une courte pause et on revient juste après.
13:43Sous-titrage Société Radio-Canada
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