Un penalty extrêmement sévère sifflé contre l'OM - Foot - Ligue des champions - Vidéo Dailymotion

L'Équipe

Confronté à l'analyse de la décision d'Irfan Peljto de siffler un penalty à la fin de Real Madrid-OM (2-1) pour une main de Facundo Medina dans la surface, les chroniqueurs de L'Equipe du soir l'ont jugé extrêmement sévère.

Transcript

00:00On a regardé quand même, sur les règlements, parce qu'à l'arbitre applique les règlements, la fameuse loi 12,

00:07il y a faute si un joueur touche délibérément le ballon du bras ou de la main.

00:11L'anon ?

00:12L'anon, on est d'accord.

00:14Touche le ballon du bras ou de la main en ayant artificiellement augmenté la surface couverte par son corps.

00:19Alors, éventuellement, mais le mectacle...

00:22Ce n'est pas artificiel, le geste est naturel en fait.

00:25Le problème c'est que s'il ne met pas les mains, il se casse la gueule, la tête est à première.

00:29Non mais même, tu ne peux pas ne pas mettre les mains.

00:31Mais non, c'est impossible.

00:32Quand tu tacles un ballon, après, à un moment donné, les mains, il faut mieux qu'elles soient quelque part,

00:34donc ça ne te retombe dessus, il n'y a pas de côté artificiel.

00:37La règle est mal faite là-dessus.

00:40La règle est très bien faite.

00:41Mais ça laisse ouvert à tout le truc.

00:42Je trouve que là, dans cette situation de jeu, on voit que Medina tacle,

00:49il est en situation juste de se rattraper parce qu'il va au sol,

00:52ben, ce n'est pas possible de...

00:54Est-ce qu'on imagine une seule seconde que si c'est Sergio Ramos,

00:58défenseur central du Real Madrid qui a ce type d'action contre lui,

01:01il y aura pénalty ?

01:03Mais ce qui est injuste et pas cohérent, c'est qu'on permet le coude de Militao.

01:07Il y a un vrai préjudice pour la frappe.

01:0930e minute qu'on doit faire.

01:10Parce qu'il repousse la frappe avec le prétexte d'avoir le coude collé.

01:15Mais le coude est collé, mais il n'est pas immobile.

01:17Le coude, il va vers le ballon de manière volontaire.

01:18Donc il touche bien délibérément le ballon du bras ou de la main.

01:21Il le décolle délibérément.

01:22Il touche délibérément.

01:23Délibérément de la main, il y a faute.

01:25Tu n'as pas la règle de collé, pas collé ?

01:26Non, non, non.

01:28Alors que là, en tombant, effectivement, il n'y a aucun préjudice pour le Real.

01:33De toute façon, il a réussi son tac, il a récupéré le ballon, c'est fini.

01:36Bracoler, c'est artificiellement augmenté.

01:38La gestuelle de l'arbitre, elle est folle sur cette action.

01:40Vous voyez l'action.

01:41Il est comme ça, il attend ce qu'on disait avec Johan.

01:44Il attend un truc, un prétexte pour éventuellement faire basculer.

01:48Ce n'est pas de la malhonnêteté, comme disait Nabil.

01:50Je ne pense pas.

01:51C'est le conditionnement.

01:52Mais c'est aussi l'apanage des grands clubs.

01:54Ça se mérite, ça.

01:55Ça se construit.

01:55Qu'est-ce qui se mérite ?

01:56Ça se mérite, dis pas ça.

01:58Ça se construit.

01:59Je suis désolé.

01:59Dans l'histoire du foot, ça se construit.

02:01Quand on domine par l'argent depuis tellement longtemps,

02:05ça se mérite d'avoir ce type d'avantages.

02:07Tu peux dire malheureusement que ça existe.

02:09Tu le sais.

02:10Qui plus que toi le sait ?

02:12C'est les grands clubs.

02:13C'est un contexte.

02:14Il est au Bernabéu.

02:14Je parle de l'arbitrage politique.

02:16Mais ils ne se méritent pas.

02:16Parce qu'ils l'ont acheté, cet arbitrage-là.

02:19Ils l'ont construit.

02:20Ah non.

02:21On peut se rejoindre sans le faire.

02:22Ils l'ont acheté.

02:23Non, mais ils ne l'ont pas acheté.

02:24Ils n'ont pas dit qu'on va devenir un grand club.

02:25Tu prends l'exemple en Ligue 1.

02:27Les années lyonnaises, les années parisiennes,

02:29qui bénéficient sous...

02:31Lyon l'avait construit.

02:33Régulièrement, ces trucs.

02:34Non, mais tu n'as pas construit cet arbitrage.

02:36Lyon, c'est vraiment l'exemple.

02:39Pour le coup, ils l'ont construit.

02:40Le premier titre, les deux premières années,

02:42les trois premières années,

02:43tu ne te souviens pas.

02:44Non, mais ils n'ont pas construit cet avantage.

02:46Ce n'est pas ça que je veux dire.

02:47On ne peut pas dire ça.

02:48Échange.

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