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  • il y a 3 mois
Les autorités s'attendent à une mobilisation plus importante pour la journée d'action intersyndicale prévue jeudi 18 septembre que lors du mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre. La présence de plusieurs centaines de manifestants radicaux dans les cortèges des grandes villes suscite l'attention des forces de l'ordre. Le dispositif de sécurité sera du même ordre que celui mis en place le 10 septembre, soit environ 80.000 policiers et gendarmes accompagnés du déploiement des engins blindés Centaure de la gendarmerie et de canons à eau.

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Transcription
00:00Plusieurs centaines de manifestants radicaux pourraient se joindre aux différents cortèges syndicaux.
00:05C'est l'une des prévisions du renseignement territorial qui note donc qu'à ce stade,
00:11il y a une quarantaine de cortèges syndicaux qui ont été déclarés en préfecture.
00:16C'est assez important, ça présage d'une mobilisation de plusieurs centaines de milliers de personnes.
00:22Une mobilisation plus forte, nous dit-on, que le 10 septembre.
00:25Plus d'ampleur, notamment parce qu'il y a la force de l'inter-syndicale, avec une particularité quand même,
00:32note le renseignement, c'est une politisation plus importante que lors de précédentes rentrées sociales classiques.
00:40Une politisation notamment avec des manifestants qui sont des militants, des sympathisants à gauche, à l'extrême gauche,
00:47qui vont se joindre à ces cortèges.
00:49Avec aussi beaucoup de lycéens qui sont attendus parce que, nous dit-on, les enseignants seront très mobilisés.
00:55Beaucoup de grèves, notamment dans l'éducation nationale.
00:57Et donc, les élèves, les lycéens, les étudiants sont attendus aussi massivement dans ces cortèges.
01:04Qui étaient déjà proportionnellement très présents dans les journées du 10.
01:08Qui étaient relativement présents l'après-midi notamment, pas le matin.
01:11Alexandra González, lorsqu'ils disent qu'il y a davantage de risques de violence,
01:15à quoi font-ils allusion ?
01:17Et est-ce que c'est le profil classique de ceux qu'on a appelés les black blocs ?
01:22Oui, en fait, ce sont des manifestants qui sont plus radicaux dans leur mode d'action dans les manifestations.
01:29C'est assez classique.
01:30Ce sont les mêmes qui, dans ces manifestations traditionnelles,
01:34s'en prennent avec violence au symbole du capitalisme selon eux.
01:40Donc des banques, des vitrines de magasins, de petits magasins parfois, du mobilier urbain.
01:46Et ce sont notamment les craintes aussi pour cette journée nationale d'action,
01:52avec des villes qui concentrent l'attention des autorités.
01:56C'est assez traditionnel là encore.
01:57C'est Paris, Rennes, Nantes ou encore Toulouse.
02:01Il y a plusieurs nouveaux profils.
02:03On parle évidemment des mouvances d'ultra-gauche anticapitaliste dont vous parliez à l'instant.
02:09Ce matin, l'un des spécialistes de la sécurité, j'entendais, parlait d'ultra-gauche jaune.
02:14Ce sont des nouveaux profils un peu issus des mouvements des Gilets jaunes,
02:18mais qui sont anti-État, qui refusent par exemple de payer leurs impôts,
02:22qui refusent de se faire vacciner, qui sont dans cette logique-là.
02:25Est-ce que c'est une nouvelle mouvance à laquelle il faut s'attendre ?
02:28Alors, c'est une mouvance qui était apparue effectivement avec les Gilets jaunes,
02:32qui a pris de l'essor notamment pendant la période du Covid.
02:35Beaucoup de personnes étaient anti-système, ou beaucoup en tout cas,
02:38ils étaient assez vocaux, ils le faisaient savoir, anti-vaccin, anti-impôt, anti-État.
02:45Est-ce que là, on les retrouvera dans ces manifestations ?
02:47Personnellement, on ne m'en a pas parlé spécialement.
02:49On m'a plutôt parlé d'activistes, de militants, par exemple pour la cause palestinienne,
02:54qui pourraient rejoindre ces cortèges syndicaux plus que des figures de Gilets jaunes qui viendraient.
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