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  • il y a 2 mois
Dans la Matinale, sur CNEWS, un buraliste témoigne de l'impact du narcotrafic à Rouen, une conséquence directe de l'immigration. «On perd entre 20 et 30% de chiffre d'affaires», a-t-il déclaré.

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Transcription
00:00— Alors le paquet de cigarettes en bureau de tabac, il est entre 12 et 13 euros. On le trouve dans la rue entre 4 et 5 euros.
00:12— Ah oui, d'accord. Donc ça veut dire que vous n'avez plus qu'un client, j'imagine.
00:16— 50% moins cher. C'est-à-dire que la vente de cigarettes devient difficile. Le nombre de fumeurs ne diminue pas,
00:26mais les clients vont acheter des cigarettes là où c'est le moins cher. Et donc on perd entre 20 et 30% de vente de cigarettes.
00:35— Entre 20 et 30% de baisse du chiffre d'affaires sur les cigarettes. C'est énorme ?
00:43— Tout à fait. C'est énorme. Alors on essaye de compenser par d'autres produits.
00:50On essaye d'attirer la clientèle sur le bar, sur la Française des Jeux, sur le PMU.
01:00On essaye d'avoir des activités de proximité qui permettent de rendre service à notre clientèle.
01:07Tout ce qui est paiement de péage, tout ce qui est paiement de facture.
01:11Alors on a un bouquet de services importants, mais ça a des difficultés à combler la perte de chiffre d'affaires tabac.
01:22— Oui. Vous allez voir les contrebandiers, les vendeurs de cigarettes de contrebande. Qu'est-ce qu'ils vous disent ?
01:28— On a peu de contacts avec eux. La police municipale les connaît. La police nationale les connaît.
01:39C'est des gens qui sont connus de tout le monde, des autorités de tutelle, même de leurs clients.
01:47Et non, rien n'est fait. Maintenant, au jour d'aujourd'hui, je sais pas ce qu'il est possible de faire.
01:55Si tout le monde est au courant et que rien n'est fait, je sais pas ce qu'on peut faire.
02:01Moi, humble citoyen, je sais pas ce que je peux faire. Il y a vraiment... On est face à un mur, là.
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