Une pétition lancée par Philippe de Villiers exigeant un référendum sur l'immigration a été partagée et signée par le patron des députés LR Laurent Wauquiez, ce lundi 15 septembre. La pétition a récolté 1 million de signatures, mais sans vérification de mail ou d'identité, il n'est pas possible pour l'heure de les certifier.
00:00Moi j'emploie les termes que j'emploie dans mon livre, dans mes écrits depuis 15 ans, enfin voilà.
00:04Non mais changement de pamplement, changement de civilisation, est-ce que vous êtes là-dedans aussi ?
00:07Je trouve que Laurent Foucault est un peu dur contre le ministre de l'Intérieur quand même.
00:10Ah monsieur, mais, non mais c'est amusant, mais chacun s'exprime avec ses mots.
00:14Ça peut être souligné.
00:15Attendez, je ne me sens pas obligé, je suis très à l'aise, je ne me sens pas obligé de devoir commenter le demi-mot de Philippe de Villiers
00:22qui fait une opération de communication, une opération pleinement politique qui est tout à fait respectable.
00:27C'est son truc. Moi ce qui m'intéresse c'est qu'on soit opérationnel et utile.
00:30Vous savez, il y a 20 ans, quand j'étais un jeune fonctionnaire, j'étais directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Immigration.
00:35Donc en 2007, 2009, 2011, je sais ce qu'on a fait il y a 20 ans de manière opérationnelle.
00:40Je sais ce que fait aujourd'hui le ministre de l'Intérieur.
00:42J'échange quasiment tous les jours, je vois bien qu'il fait le maximum.
00:45Je vous ai dit qu'il baissait de 34% les régularisations, je pourrais citer d'autres chiffres.
00:50Il a augmenté de 16% les alignements forcés, de 15% l'interpellation.
00:54Il essaie de manager les préfets.
00:55On fait plein d'efforts pour essayer de répondre vraiment.
00:58Vous êtes venu aussi pour faire la com' de Bruno Rotailleux ?
01:00Non, mais je suis venu aussi pour dire qu'on essaie de faire des choses.
01:03Mais c'est précisément parce que je suis 100% sincère que je sais aussi, monsieur, qu'on n'en fait pas assez.
01:09Et que je voudrais qu'on en fasse beaucoup plus.
01:11Et pour ça, il faut ouvrir les fenêtres du paysage juridique, si j'ose dire.
01:16Il faut modifier la constitution et il faut redonner effectivement au peuple français le droit de choisir par référendum.
01:23Parce que si un référendum sur cette question, je reviens là-dessus, est organisé, il faut bien comprendre, on l'a vécu plusieurs fois dans notre histoire,
01:31que ça implique qu'une loi référendaire, elle n'est pas soumise au contrôle du Conseil constitutionnel.
01:35Donc c'est une expression directe du peuple français.
01:38Et moi je pense que précisément, pour éviter la révolte populaire, il faut prendre le peuple français au sérieux.
01:44Et le faire voter.
01:44Ce sont les citoyens qui doivent décider sur cette question.
01:47Vous ne prononcez pas le mot, mais ce que vous proposez aux Français ce soir, c'est ce que proposez tout bonnement l'ERN,
01:51à savoir la préférence nationale dans l'accès au logement social, dans l'accès aux allocations familiales, c'est ce que vous avez dit.
01:57Absolument pas, vous n'avez pas été attentif.
01:59Alors qu'est-ce que c'est s'il n'y a pas de préférence nationale dans l'accès au logement social, au moins dans les 4 premières années de migration de quelqu'un ?
02:05Madame, d'une part, je n'ai pas peur des mots, je suis habitué à ces faux procès.
02:11Lorsque le RN dit que l'eau boue à 100 degrés, il faudrait absolument dire le contraire, parce que ça déplait un petit milieu.
02:18Dans l'occurrence, je suis très à l'aise.
02:19Ce que je dis, je n'ai pas fait un contrôle C, contrôle V, copié-collé sur le programme de tel ou tel.
02:24Ce que je dis, je l'écris depuis 15 ou 20 ans.
02:26Yves Tréard qui me connaît bien le C.
02:28Voilà, donc ce que je dis, ce n'est pas la préférence nationale.
02:31Ce que je dis, c'est quelque chose de bon sens.
02:32C'est que sur les logements sociaux, sur un certain nombre de prestations, il serait naturel, sur évidemment aussi les questions d'AME, etc., il serait naturel de resserrer un peu les vices.
02:47Je ne dis pas qu'il faut basculer dans un truc qui nous mettrait à des années-lumière de la République française.
02:51Je dis qu'il faut un peu de bon sens pour entendre ce que vivent les gens, ce que nous demandent les gens.
02:57Et d'ailleurs, ce que je vous dis là, madame, ça a déjà été voté.
02:59Je vous rappelle que Renaissance, Les Républicains, Horizon, en 2023-2024, dans ce qu'on appelait la loi d'Armanin,
03:06avaient voté cette conditionnalité des allocations sociales à 3 ou 4 ans de séjour.
03:12Ce n'est pas un pouvoir extrémiste qu'il avait fait, c'était le bloc central.
03:15Bon, ça a été censuré par le Conseil constitutionnel, qui a osé dire que ça n'avait aucun rapport avec le sujet.
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