Frédéric Durand : «On n’a pas à prendre pour cible des sportifs»

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La 21e et dernière étape du Tour d’Espagne de cyclisme a été arrêtée, dimanche, à plus d’une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée à Madrid à cause de nouvelles manifestations pro-palestiniennes. Pour le journaliste Frédéric Durand, «on n’a pas à prendre pour cible des sportifs parce qu’on les mélange avec quelque chose».

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00:00Oui, je ne sais pas ce qu'ils vont dire.

00:02Moi, je pense que tout simplement...

00:03Moi, je peux vous dire ce qu'ils vont dire.

00:03D'accord.

00:04Moi, je pense simplement qu'on peut faire la part des choses.

00:07C'est-à-dire qu'on peut à la fois soutenir la création d'un État palestinien,

00:12vouloir que s'arrêtent les massacres à Gaza,

00:15et à la fois être contre ce genre d'action.

00:17Je pense qu'on n'est pas obligé d'être mono-argument dans cette affaire-là.

00:23Moi, je pense que là, je l'avais dit, y compris pour les artistes russes à l'époque,

00:26que je pense qu'on n'a pas à prendre pour cible ni des sportifs, ni des artistes,

00:33parce qu'on les mélange à quelque chose et on crée du clivage là où il faut chercher des solutions.

00:38Donc, je n'ai pas très bien compris en quoi ça fait avancer les choses en réalité,

00:43y compris pour la cause qui, prétendument, est défendue là.

00:45Donc, voilà.

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