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  • il y a 3 mois
Contre l'austérité, les "inégalités" et le "déni" démocratique: la France a connu un 10 septembre sous tensions, avec des centaines d'actions et d'interpellations lors d'une mobilisation née sur les réseaux sociaux, dont l'ampleur a dépassé celle du 1er mai avec près de 200.000 participants.

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Transcription
00:00Ce qui domine ici, Pauline, c'est la résignation.
00:02C'est vrai que les Français n'y croient plus.
00:04Une vraie fatigue démocratique s'est installée depuis le mouvement des Gilets jaunes.
00:09Les Français, les habitants croisés ici à Compiègne,
00:13ne constatent aucune évolution positive sur la justice sociale.
00:17Beaucoup partagent les revendications du mouvement du 10 septembre,
00:21mais certains hésitent encore à se mobiliser.
00:23D'autres n'y croient plus, tout simplement, à écouter les habitants croisés ici.
00:26Moi, je peux comprendre la situation et le ras-le-bol de certains gens,
00:32mais moi, je ne manifesterai pas suite à la récupération politique qu'il y a eu à ce sujet.
00:39Personnellement, je ne compte pas mobiliser le 18 septembre,
00:41parce que ça ne servira pas à grand-chose.
00:43De toute façon, c'est l'État qui fait leur propre beurre.
00:47Nous, on est juste là pour travailler et subir.
00:51Ça s'arrête là.
00:52C'est malheureux, mais bon, c'est comme ça.
00:56Comme vous l'avez entendu, les Français en ont marre des postures politiciennes.
01:01D'autres refusent de prendre part à cette mobilisation.
01:04Ils dénoncent la récupération politique de l'extrême-gauche.
01:08Et certains n'ont plus qu'un espoir, la prochaine échéance politique,
01:12avec l'espoir que cette fois-ci, ça change vraiment.
01:14Merci.
01:15Merci.
01:16Merci.
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