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  • il y a 4 mois
En pleine crise politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France.

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Transcription
00:00Alors bonsoir Kevin, vous êtes gardien d'immeubles, dans les Yvelines ?
00:05C'est ça, dans un office HLM, et je voulais rebondir sur M. Jacobelli, par rapport aux impôts, non, vous ne pouvez pas taper sur les impôts.
00:14Les services publics sont déjà en ruine, et si je vous écoute, c'est encore moins d'impôts.
00:20Ah, je peux vous répondre ?
00:21On laisse parler Kevin et vous lui répondez après, bien sûr.
00:24Vous avez dit cette phrase ? Moi, les gens comme moi, qui n'ont pas trop les moyens, qui sont des Français moyens,
00:31quand on va à l'hôpital, on voit que c'est délabré.
00:33Nos écoles, on le voit, les enseignants ne sont pas remplacés.
00:36Et vous, ce que vous clamez là, en direct, devant des Français, c'est que les Français payent trop d'impôts.
00:41On ne paye pas trop d'impôts. C'est mal réparti, tout simplement.
00:44Et après, ce que je voulais dire sur M. Le Cor...
00:47Laurent Jacobelli vous répond, et après je vous donne la parole. Laurent Jacobelli.
00:51Mais au final, on va peut-être tomber d'accord.
00:53Maintenant, aujourd'hui, les Français payent plus d'impôts qu'ils n'en payaient hier.
00:56C'est 250 milliards de pression fiscale supplémentaire sous Emmanuel Macron.
00:59On s'endette.
01:00Donc on pourrait imaginer que si on fait des emprunts et qu'on paye plus d'impôts,
01:03il y a plus de moyens pour le service public.
01:04Et pourtant, et vous l'avez dit, il se dégrade.
01:06En fait, le problème, c'est que oui, on paye trop d'impôts, mais qu'il y a une mauvaise gestion.
01:10En fait, tiens, je vais prendre l'exemple que vous avez cité, l'hôpital.
01:13Aujourd'hui, quand on engage du monde dans l'hôpital,
01:15ce sont des gens dans les agences régionales de santé.
01:18Grosso modo, des petits hommes gris.
01:20Il vaudrait mieux embaucher des blouses blanches que des blouses grises.
01:23Et c'est la mauvaise dépense publique dans des organismes qui ne servent à rien,
01:27mais qu'on donne à gérer à des copains qui gagnent 20 000 euros par mois.
01:29C'est ça qu'il faut arrêter.
01:31Pour se concentrer sur le service public, la santé, l'éducation, la police, la justice.
01:35Et c'est l'inverse qui est fait.
01:36Je ne suis finalement pas complètement en désaccord avec vous.
01:39Pas trop, mais...
01:40Pardon, pour Sébastien Lecornu, vous avez un message ce soir ?
01:42De vos premiers ministres, je le rappelle.
01:43Premier message, c'est vous n'êtes pas légitime.
01:46Pourquoi ?
01:47Parce que, comme il a dit le monsieur tout à l'heure,
01:49il y a eu un vote démocratique qui n'a pas été respecté.
01:54Donc pour moi, déjà, il n'est pas légitime.
01:56Ensuite, si M. Lecornu me regarde,
01:58première question, c'est qu'à l'époque,
02:01il était chargé de l'organisation des grands débats
02:04que Macron a fait suite à la crise des Gilets jaunes.
02:06Donc la question, c'est, M. Lecornu, où sont les cahiers de doléances ?
02:10Donc ça, j'aimerais bien savoir.
02:11Et puis ensuite, j'en attends absolument rien.
02:14C'est la continuité de Macron.
02:16Et Macron n'a pas compris.
02:17Et moi, je pense qu'ils le mettent ce soir.
02:19C'est une provocation populaire pour demain.
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