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  • il y a 4 mois
Invité de L’Heure des Pros 2 sur CNEWS ce mardi 9 septembre, l’écrivain Richard Millet a réagi au scandale Legrand-Cohen : «Et ils nous accusent de “bollorisation ” des esprits», a-t-il ironisé.

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Transcription
00:00Ce combat-là est essentiel. Il nous accuse de bolorisation des esprits.
00:06Vous connaissez ce mantra qu'on lit partout dans la presse de gauche,
00:10et contre lequel on n'a même pas à se battre, puisque de toute façon, on n'a pas la parole chez eux.
00:15Bon, les prix sont... J'ai lu 3-4 romans, enfin j'ai essayé de lire 3-4 romans de la rentrée.
00:21J'ai l'impression que c'était des sujets différents, écrits par le même logiciel d'intelligence artificielle.
00:26Il n'y a plus de style, il n'y a plus rien. Vous voyez ? Donc ça, ça pose des questions déjà.
00:31Donc ça veut dire que les prix vont couronner des livres qui vont se vendre et qui vont rentabiliser le prix.
00:38Parce qu'on en est là aujourd'hui. Un prix littéraire doit être rentabilisé par l'auteur.
00:43C'est tout à fait différent de ce que les Goncourt voulaient, savoir donner une chance à un jeune auteur pour faire carrière.
00:49Donc si le prix doit être rentabilisé par l'auteur, l'auteur doit être inattaquable, irréprochable, etc.
00:54Donc son livre doit l'être aussi. Donc vous aurez une exception de temps en temps qui est Houellebecq, et encore.
01:00Mais sinon, tout le reste est dans le moule absolu.
01:04Donc ne lisez pas la rentrée littéraire parce qu'elle n'a en gros aucun intérêt. En gros.
01:09Sous-titrage Société Radio-Canada
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