- il y a 2 mois
Economie : Crise en France, Vers un tsunami historique (Septembre 2025)
Chaine Youtube : https://www.youtube.com/@MarcTouatiTV
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00:00Bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver.
00:04Mes chers amis, l'heure est grave.
00:07L'heure est très grave pour la France, pour son économie, pour son système politique, pour sa société.
00:13Et je pèse mes mots, d'où ce titre « Crise en France » vers un tsunami historique.
00:19Bien sûr pour nous, avec des impacts pour tous les Français, mais également pour l'ensemble de la zone euro,
00:23voire pour le système économique mondial.
00:26Là aussi, c'est très important de voir dans le détail ce qui est en train de nous arriver.
00:30Au moment où je vous parle, les taux d'intérêt français augmentent.
00:33Le taux d'intérêt à 10 ans atteint 3,6% du jamais vu depuis novembre 2011.
00:39Et le taux d'intérêt à 30 ans sur la dette publique française atteint, dépasse même les 4,5%, 4,52%.
00:46Au moment où je vous parle, du jamais vu depuis juin 2009.
00:50Oui, encore une fois, quand je dis que l'heure est grave, c'est une réalité.
00:54Et malheureusement, nos dirigeants font comme si rien n'était, évidemment.
00:56On a vu dernièrement M. Bayrou qui nous a dit un petit peu tout et n'importe quoi.
01:00On va en parler, on va voir ce qu'il nous dit.
01:02Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est vrai que les Français doivent se serrer la ceinture ?
01:05Est-ce que c'est vrai qu'il faut pointer du doigt les boomers, etc. ?
01:07Il y a beaucoup d'éléments assez incroyables qu'il nous a dit.
01:11Heureusement, il ne sera plus là dans quelques jours.
01:12Mais tout de même, enfin il ne sera plus là en tant que Premier ministre.
01:14Mais tout de même, c'est extrêmement grave.
01:16Notre classe politique aujourd'hui nous fait peur parce qu'elle ne prend pas en main les vrais problèmes de l'économie française.
01:23Et donc là, on est en train de faire des calculs politiciens.
01:25Que va-t-il se passer après le 8 septembre ?
01:27On répondra également à cette question d'un point de vue politique, d'un point de vue économique.
01:31Et puis surtout, quelles conséquences pour nous, l'ensemble des Français, l'ensemble des citoyens, bien entendu.
01:36Mais également les entreprises, également les investisseurs à travers le monde.
01:39Donc ça sera d'ailleurs la question de la semaine.
01:41Notre épargne est de plus en plus en danger.
01:43Donc comment peut-on la protéger ?
01:45Ce sera donc cette question qu'on abordera tout à l'heure.
01:47Et on terminera, comme d'habitude, bien sûr, par une bonne nouvelle.
01:50Il faut en trouver, c'est compliqué.
01:52J'ai quand même réussi à en trouver une, justement, pour l'avenir.
01:54Alors on verra ça dans le détail.
01:56Mais tout de suite, on commence avec ces chiffres assez incroyables.
02:00Bien entendu, comme d'habitude, le petit préambule à une époque de supercherie universelle.
02:05Dire la vérité est un acte révolutionnaire.
02:07Donc nous continuons de faire cette révolution.
02:09C'est incroyable parce que ce qui est en train de se passer aujourd'hui,
02:12on vous l'avait annoncé depuis quelques mois,
02:14et beaucoup me disaient, mais non, ne vous inquiétez pas,
02:16les taux d'intérêt, ça ne manquera jamais.
02:18La France, elle inspire confiance, tout va bien, il n'y aura jamais de crise, etc.
02:21Et voilà où nous sommes aujourd'hui.
02:23Pourquoi ce déni de réalité permanent ?
02:26Heureusement que vous êtes là pour nous soutenir, pour me soutenir,
02:29parce que j'ai besoin évidemment de votre soutien,
02:31malgré toutes les pressions, je dirais, alentour.
02:34Eh bien, nous continuerons à dire la vérité.
02:36Et évidemment, je n'ai toujours pas de tentation suicidaire, assurez-vous, bien entendu.
02:41Grâce à vous, ça aussi c'est très important,
02:43parce que c'est vrai que parfois, avec des pressions, avec des petits points difficiles,
02:48on peut s'aider, on peut s'aider évidemment à l'attention de dire,
02:52bon allez, j'arrête tout, etc.
02:53Eh bien non, je continuerai grâce à vous.
02:55Et donc, merci encore pour votre soutien, pour vos likes, pour vos abonnements,
02:59c'est extrêmement important, et c'est vrai que nos vidéos sont extrêmement vues,
03:02donc merci beaucoup.
03:03Vous voyez, la vérité commence à m'emporter grâce à vous.
03:05Alors justement, on commence tout de suite avec ce graphique, justement, de vérité.
03:09Regardez bien les taux d'intérêt de la dette publique française.
03:13Le taux d'intérêt à 10 ans, c'est le taux d'intérêt directeur, évidemment.
03:16Regardez bien, nous sommes, ça y est, à 3,6% au moment où je vous parle.
03:21On a donc dépassé le niveau du mois de mars dernier,
03:23et donc maintenant c'est un plus haut depuis novembre 2011,
03:27en pleine crise grecque, crise de la zone euro, crise de la dette publique,
03:32qui faisait peur à tout le monde.
03:33Ça y est, nous sommes revenus dans ce scénario, malheureusement.
03:36Et là où ça fait mal, c'est que le taux d'intérêt augmente aussi en Allemagne,
03:40mais beaucoup moins que chez nous, regardez bien.
03:42Taux d'intérêt français, donc 3,6%.
03:44Taux d'intérêt allemand, 2,78%.
03:48Oui, vous l'avez compris, ça y est, on est en train de dépasser les 80 points de base d'écart
03:52entre le taux d'intérêt français et le taux d'intérêt allemand.
03:55Ça, c'est extrêmement dangereux, parce que bien entendu, c'est quasiment du jamais vu.
04:00Voilà, ce qui est très difficile, c'est que les investisseurs se disent,
04:02bon, finalement, la France, c'est très dangereux.
04:05Je vais préférer finalement l'investir en Allemagne, voire au Portugal,
04:07puisque là aussi, le taux d'intérêt français dépasse de plus de 30 points de base.
04:10Le taux d'intérêt portugais, on est au-dessus du taux d'intérêt grec également.
04:14Voilà où on est aujourd'hui, la France.
04:16À cause de nos dirigeants, regardez ce qu'on appelle le spread de taux,
04:20l'écart de taux d'intérêt, surtout d'intérêt à 10 ans, entre la France et l'Allemagne.
04:24Voilà, ça y est, on a retrouvé les 80 points de base.
04:26On n'est pas encore à 88 points de base du mois de décembre dernier.
04:29Vous savez, c'était juste quand il y a eu la dissolution, etc.
04:32On ne savait pas trop à quelle source on allait être mangé.
04:34Mais néanmoins, toujours est-il que là, ça pourrait redémarrer.
04:36Là, on est quand même sur des sommets.
04:38Donc, depuis là aussi, 2012, on pourrait les dépasser.
04:42Ça peut aller extrêmement vite, parce qu'effectivement,
04:45quand les marchés ont ce mouvement de défiance, bien entendu,
04:47alors là, ils jettent le bébé avec l'eau du bain.
04:50Et comme, évidemment, il n'y a pas de dirigeants français pour soutenir la machine,
04:53et même si c'est pire que ça, parce qu'ils mettent de l'huile sur le feu,
04:55eh bien, ça ne donne pas envie, parce que justement,
04:57on est en train d'entrer dans une crise politique dramatique.
05:00Et donc, il n'y a pas d'horizon.
05:01Il n'y a pas d'horizon d'investissement.
05:03C'est ça qui est extrêmement dangereux.
05:04Donc, regardez bien, le taux d'intérêt à 30 ans,
05:06donc là, ça, c'est quand même sur du long terme.
05:07Donc, généralement, on se dit, bon, à 30 ans, ça va,
05:09la France, c'est sûr, tout va bien, etc.
05:12Eh bien, regardez bien, 4,52% au moment où je vous parle.
05:16Vous voyez, la tendance, ça va très vite.
05:18Et ça peut évidemment continuer un plus haut depuis juin 2009.
05:23C'était en pleine crise des subprimes.
05:25Elle était en train de se calmer, on va dire.
05:27Mais néanmoins, il y avait ce risque mondial encore
05:30sur l'activité, sur les banques, etc.
05:33Voilà où nous sommes aujourd'hui.
05:34Où est du moins la France ?
05:36Parce que d'autres pays, finalement, ne s'en sortent pas trop mal.
05:38C'est vrai qu'on parle du taux d'intérêt également au Royaume-Uni.
05:41On voit qu'en Italie, également, ça augmente.
05:44Mais on est quasiment au même niveau qu'en France.
05:45Alors que le taux d'intérêt américain, finalement,
05:47n'augmente pas autant que certains le voudraient.
05:49Donc ce qui veut bien dire qu'il y a un problème, France.
05:52Il y a un problème de crédibilité, de confiance sur la France.
05:56Et ça, évidemment, ça fait extrêmement peur.
05:58Et ça fait extrêmement mal également.
06:00Parce qu'on a envie de sauver notre pays.
06:02Et quand on voit ce que font nos dirigeants,
06:03évidemment, ce n'est pas de nature à sauver notre pays.
06:06Et puis alors, chiffre qui vient de sortir ce matin,
06:09le déficit uniquement de l'État sur les 7 premiers mois de l'année,
06:12vous voyez, 142 milliards d'euros.
06:15Mais évidemment, on n'est pas terminé.
06:16Alors c'est vrai qu'on a connu pire pendant le coronavirus.
06:18Et puis également, les deux dernières années, mais quand même 142 milliards.
06:21Alors qu'on devait réduire fortement ce déficit.
06:23L'année n'est pas terminée.
06:24Et comme évidemment, là, la récession va s'installer.
06:26Il y aura donc moins de recettes fiscales.
06:28Également plus de dépenses, finalement.
06:30Et bien à partir de là, on va de nouveau atteindre des sommets
06:33sur le déficit de l'État.
06:34Sachant qu'il faut ajouter le déficit de la Sécurité sociale,
06:36qui augmente également.
06:38Léger également déficit des collectivités locales.
06:40Donc on va bien atteindre les 200 milliards d'euros
06:45de déficit public cette année.
06:47Et une catastrophe.
06:49Et évidemment, une perte complète de crédibilité.
06:52Alors ce n'est pas simplement la crise politique
06:54qu'a généré M. Bayrou.
06:55C'est que d'ores et déjà, on savait bien que le budget 2026
06:57n'était pas crédible.
06:58Parce qu'il voulait encore augmenter les dépenses publiques,
07:00augmenter les impôts.
07:01Ce qui évidemment n'avait pas de sens.
07:02Et c'est ça le drame.
07:04Alors justement, par rapport à ce discours de M. Bayrou,
07:07qui veut culpabiliser les Français,
07:09qui veut nous faire croire que tout ce qui se passe,
07:11c'est à cause des Français, c'est à cause de nous.
07:12Alors évidemment, tout le monde a sa part de responsabilité,
07:14ne serait-ce qu'en votant finalement,
07:16ou en ne votant pas,
07:17parce qu'évidemment, il y a beaucoup d'abstention.
07:20Mais le problème, c'est que ce sont les dirigeants français
07:22qui prennent les décisions.
07:23Et quand on leur donne effectivement un mandat,
07:25c'est pour justement qu'ils sauvent la France,
07:27qu'ils soutiennent la France.
07:28Et malheureusement, ils font exactement l'inverse.
07:30Regardez bien.
07:30Augmentation des dépenses publiques de 1980 à 2024,
07:35plus 680 %,
07:37ce sont nos dirigeants qui ont décidé ça.
07:40Et dans le même temps, le PIB en valeur,
07:42c'est-à-dire la richesse qu'on crée en France,
07:44a augmenté de 550 %.
07:46130 points d'écart.
07:47Ça existe depuis très longtemps,
07:49mais ces dernières années, ça s'est aggravé.
07:50L'écart s'est aggravé.
07:52Donc nos dirigeants, malheureusement,
07:54ont gaspillé les deniers publics.
07:57Évidemment, ce n'est pas simplement pour faire plaisir aux Français.
07:58C'est parce qu'ils n'ont pas eu la volonté politique
08:01et le courage politique également
08:03de prendre les bonnes mesures.
08:04Alors on me dit, oui, mais il y a du social, etc.
08:06C'est vrai que la part la plus importante des dépenses publiques,
08:10ce sont les dépenses sociales.
08:12Vous voyez, c'est 44,8 % du total.
08:14Mais quel est le deuxième poste ?
08:15Tant ne le dis pas assez, je le dis à chaque fois,
08:17notamment dans les médias dernièrement,
08:18mais c'est important de le rappeler.
08:2032,2 % des dépenses publiques,
08:22ce sont des dépenses de fonctionnement.
08:24Vous voyez, chiffre de l'INSEE au premier trimestre 2025,
08:26évidemment sur un an.
08:27Et ces dépenses de fonctionnement, regardez bien,
08:30ont augmenté de quasiment 22 % depuis le début 2021.
08:34C'est inadmissible.
08:36Alors que les dépenses sociales ont augmenté,
08:37là aussi, bon, un peu plus de 12,8 %,
08:39mais 22 %, on ne peut pas accepter ça.
08:43Ce sont les dépenses de fonctionnement
08:44qui augmentent plus, évidemment,
08:46que l'ensemble des dépenses publiques.
08:49Et là aussi, regardez, l'investissement,
08:51ce n'est que 7,8 % du total.
08:53Alors ça a quand même un petit peu augmenté,
08:54mais ce n'est pas non plus énorme,
08:56alors que la dépense publique,
08:57elle serait à la rigueur, je dirais, optimale
08:59sur l'investissement.
09:01Quant aux subventions des entreprises,
09:02on sort des chiffres qui n'ont aucun sens,
09:04on dit 220 milliards, etc.
09:06Non, ce n'est pas le cas, là.
09:07Évidemment, on met, c'est un député,
09:09un sénateur, du moins un PC,
09:11qui a donc sorti ce chiffre,
09:13en mettant tout et n'importe quoi.
09:14Par exemple, il met les aides que donne l'État à la SNCF,
09:17c'est considéré comme une aide aux entreprises privées.
09:19Bon, la SNCF, ce n'est pas vraiment privée.
09:21Où est-ce que je veux dire ?
09:21Donc bon, et ainsi de suite,
09:23on mélange des poires et des bananes.
09:24Si vous regardez les chiffres de l'INSEE
09:25sur les subventions aux entreprises,
09:27voilà, l'année dernière,
09:28enfin, le premier trimestre 2025 sur un an,
09:30ce n'est même pas 57 milliards d'euros.
09:32Est-ce que je veux dire ?
09:32Mais évidemment, s'il n'y a pas un petit peu d'aide,
09:34dans l'un côté, ça serait effondré.
09:35Alors je ne dis pas qu'il fallait donner autant d'aide.
09:37J'ai souvent dit ici même
09:38qu'évidemment, les précédents gouvernements
09:40avaient fait n'importe quoi sur les aides.
09:41Ils avaient arrosé du sable, malheureusement.
09:44Et donc, ils n'ont pas regardé
09:45où ils mettaient cet argent,
09:47l'argent des Français, encore une fois.
09:49Et c'est là le drame du fameux « quoi qu'il en coûte »,
09:51qui était une erreur dramatique,
09:53où globalement, moi, je n'ai pas arrêté justement
09:54de militer pour dire
09:55« arrêtons d'augmenter n'importe comment
09:57cette dépense publique ».
09:58Je l'ai dit plusieurs fois à Bruno Le Maire,
10:00à ses conseillers,
10:02à ses hauts fonctionnaires de Bercy,
10:03aux économistes,
10:04notamment fin 2020-2021.
10:06J'avais dit « non,
10:07maintenant que ce n'est pas la fin du monde,
10:08il faut arrêter d'augmenter cette dette publique ».
10:09Et non, à l'époque, on m'a répondu
10:11« mais non, mais non, ne vous inquiétez pas,
10:12tout va bien,
10:13la dette publique, on va la faire rouler,
10:15les taux d'intérêt sont à zéro,
10:17donc ils n'augmenteront jamais ».
10:18Vous vous rendez compte,
10:19ce manque de discernement,
10:21c'est là où ils sont coupables,
10:22c'est là où ils sont responsables.
10:23Donc dire que c'est à cause des Français,
10:24non, c'est effectivement,
10:25et c'est là où il fait « bah oui, il a tout faux ».
10:27Il aurait pu au moins dire
10:28« ben non, c'est quand même effectivement
10:29la cause des dirigeants français
10:30qui ont fait tout et n'importe quoi,
10:32qui ont augmenté cette dette publique
10:34de façon dramatique ».
10:35Évidemment, ce chiffre,
10:36je vous l'ai souvent montré,
10:37mais voilà, il continue,
10:38on aura bientôt les chiffres
10:39du deuxième trimestre 2025,
10:41quasiment 3 350 milliards d'euros
10:43de dette publique,
10:44évidemment, un record historique
10:46et ça va encore monter,
10:46bientôt on sera à 3 500 milliards d'euros,
10:49malheureusement,
10:49c'est mécanique,
10:50depuis le début 2020,
10:52ça a augmenté de quasiment
10:521 000 milliards d'euros
10:54et c'est ça qui ne colle pas.
10:56Regardez bien,
10:57donc depuis la fin 2019
10:58et jusqu'au premier trimestre 2025,
11:01dette publique plus, on va dire,
11:02960 milliards d'euros,
11:04presque 1 000 milliards,
11:04PIB en valeur,
11:06donc augmenté de l'inflation,
11:07500 milliards d'euros d'augmentation.
11:09Il manque 457,6 milliards d'euros.
11:14Rendez-vous compte,
11:14cet argent gaspillé,
11:16fichu en l'air,
11:17et c'est vrai qu'on n'en parle
11:18plus trop maintenant,
11:18mais il y a un an,
11:19quand M. Le Maire avait dit
11:20« Oui, voilà,
11:21on va avoir un déficit de tel niveau,
11:23et puis finalement,
11:23il manquait 50 milliards ».
11:25Où sont ces 50 milliards ?
11:26Où sont ces 457,6 milliards ?
11:29Il y a eu du gaspillage,
11:30parce qu'évidemment,
11:31quand on fait de la dette publique
11:32et que ça génère une croissance forte
11:34via l'investissement,
11:36via l'innovation,
11:37voire via la protection sociale,
11:38il n'y a pas de problème.
11:39Si ça génère de la croissance,
11:41tout va bien,
11:41sauf que là,
11:42on voit bien que ce n'est pas le cas.
11:43Donc, il y a évidemment
11:44des dérapages complets
11:46avec ces dépenses de fonctionnement,
11:47comme je l'évoquais tout à l'heure,
11:48les fameuses également ODAC,
11:49les organismes divers,
11:51de l'innovation centrale.
11:52Il y en a 700,
11:53je les ai déjà évoqués ici même.
11:54Ça coûte 150 milliards d'euros par an.
11:56On pourrait évidemment,
11:57peut-être pas tous les supprimer,
11:59mais au moins certains,
12:00en réduisant d'au moins 50 milliards
12:01ses dépenses publiques.
12:03Voilà, c'est possible.
12:04Mais les dirigeants n'ont pas voulu le faire.
12:05Ils préfèrent culpabiliser,
12:07faire culpabiliser les Français.
12:08Et ça, évidemment,
12:09nous ne le laisserons pas avoir.
12:11Donc, diffuser autour de vous
12:13ce fait qu'on ne doit pas
12:14se laisser culpabiliser,
12:16ce n'est pas évidemment de notre faute.
12:17Certains, oui,
12:18qui ont abusé parfois,
12:19mais le gros problème,
12:20ce sont les dirigeants
12:21qui n'ont pas pris les bonnes mesures.
12:22Et regardez bien,
12:23ce n'est pas nouveau.
12:24Parce que si on regarde depuis 2007,
12:26la dette publique a augmenté
12:27de quasiment 169%,
12:29alors que sur la même période,
12:30le PIB en valeur a augmenté
12:31de 57%.
12:32Du simple au triple.
12:35C'est là aussi inacceptable.
12:37Ce n'est pas sérieux.
12:38Et je n'ai pas mis le t-shirt
12:38exprès aujourd'hui
12:39parce que c'est tellement grave.
12:41Mais il est toujours là,
12:41bien entendu,
12:42il fonctionne toujours très bien.
12:43Mais c'est vrai que ce n'est pas sérieux.
12:44On ne peut pas continuer comme ça.
12:46Et pourtant,
12:47vous voyez les mesures qui retiennent aussi,
12:48même pour le budget 2026.
12:49Bon, il n'y aura pas lieu.
12:50Mais néanmoins,
12:51c'était là aussi
12:51augmentation des dépenses publiques,
12:53augmentation des impôts.
12:54Ça n'avait évidemment aucun sens.
12:56Si on voit sur la même période
12:57ce qu'ont fait par exemple les Allemands,
12:59la dette publique a augmenté
13:00de 67%, on va dire,
13:02pour arrondir,
13:03alors que le PIB en valeur
13:04a augmenté de 75%.
13:05Donc là, ça marche.
13:07Si mon PIB a augmenté plus
13:08que la dette publique,
13:09pourquoi pas ?
13:10Ça peut s'accepter.
13:12Alors, on me dit aujourd'hui,
13:13maintenant les Allemands
13:13augmentent leur dette.
13:14Mais forcément,
13:14ils ont une marge de manœuvre
13:16que nous n'avons pas.
13:18Et encore une fois,
13:19ils vont augmenter leur dette
13:19sur l'investissement,
13:21sur l'innovation,
13:22ce qui n'est pas le cas chez nous.
13:23Nous, on augmente un peu
13:24n'importe quoi,
13:25les dépenses de fonctionnement,
13:26les frais divers et variés.
13:27Donc je rappelle,
13:27les dépenses de fonctionnement,
13:29c'est bien sûr les salaires,
13:30et puis également l'ensemble des frais.
13:31Les frais de fonctionnement,
13:32justement,
13:33les bureaux,
13:33les frais de bouche,
13:34etc.
13:34Les déplacements,
13:35les cabinets de conseil,
13:37etc.
13:37C'est de l'argent jeté par les fenêtres.
13:40Et ça, ce n'est plus acceptable
13:41parce que c'est l'argent des Français.
13:42Et le drame,
13:43c'est que ça dure depuis les années 70.
13:45Le dernier excédent public,
13:47rappelez-vous,
13:47remonte à 1974.
13:49Depuis que des déficits,
13:50c'est les bâtonnets bleus ici.
13:52Et donc le cumul des déficits,
13:53c'est ce qui fait justement
13:54cette dette publique
13:55qui explose.
13:57Plus les intérêts de la dette
13:58qu'on doit payer,
13:59qui vont encore atteindre cette année
14:00à peu près 70 milliards d'euros.
14:01Un drame.
14:02Et nous, on ne sait pas faire
14:04ne serait-ce que d'un équilibre budgétaire.
14:06On ne sait même pas ce que ça veut dire.
14:07On dit qu'on va réduire le déficit.
14:09Mais non, il faut obtenir un équilibre.
14:11Personne, évidemment, n'ose le dire.
14:12Alors que c'est possible.
14:13Effectivement, nos amis allemands
14:14ont réussi à avoir un excédent public.
14:16Il n'y a pas que les allemands, d'ailleurs.
14:17Bien entendu, quand ça va très mal,
14:19quand on est en récession,
14:20on ne peut pas faire d'excédent.
14:20Sinon, justement,
14:22ça sert à ça, le déficit public.
14:23Quand ça va mal,
14:24on fait un déficit.
14:25Mais quand ça va bien,
14:26quand ça va mieux,
14:26à ce moment-là,
14:27on retrouve un équilibre,
14:28on va avoir un excédent budgétaire,
14:30ce qui permettra de relancer la machine
14:32lors de la prochaine crise.
14:33Parce qu'on aura toujours des crises.
14:34Mais nous, ça fait 50 ans que ça dure.
14:36Il y en a eu des crises, là aussi.
14:37Bien non, on alimente
14:38cette croissance artificielle.
14:40On vous dit,
14:40regardez le chiffre de croissance,
14:41ce n'est pas si mauvais que ça.
14:42Oui, mais c'est artificiel.
14:43C'est fait avec de l'argent public.
14:45Et l'argent public,
14:46ne nous n'oublions pas,
14:47c'est l'argent de nos impôts.
14:48C'est notre argent.
14:49Il ne tombe pas du ciel, l'argent public.
14:51Et donc, à partir de là,
14:56on risque sur le consentement à l'impôt.
14:58Parce que beaucoup de Français,
14:59aujourd'hui, moi, je le vois tous les jours,
15:00que ce sont des chefs d'entreprise
15:01ou même des particuliers,
15:02sont en train de quitter la France.
15:04Non pas qu'ils n'aiment pas la France,
15:05ils adorent la France.
15:06Mais ils voient bien que
15:06ce que font nos dirigeants,
15:08c'est inacceptable.
15:09Vous voyez, quand on nous dit
15:10oui, on va encore augmenter les impôts,
15:12c'est évidemment inacceptable.
15:13Alors, là aussi, autre mensonge.
15:16On vous dit, oui,
15:16c'est la sécurité sociale
15:18qui fait effectivement le déficit.
15:19Il y a bien sûr un déficit
15:20de la sécurité sociale.
15:21Mais regardez les chiffres.
15:22Les chiffres officiels
15:23sur la dette publique,
15:25notamment, au premier trimestre 2025,
15:27regardez bien,
15:28eh bien, 81,4% de la dette publique
15:32vient de l'État.
15:34Eh oui, eh oui.
15:35Donc, ensuite, on a 7,8%
15:37qui vient des administrations publiques locales
15:38et 8,7% qui vient des administrations
15:41de sécurité sociale.
15:42Donc, c'est bien l'État qui est coupable.
15:45C'est bien l'État qui dérape
15:46sur le déficit public,
15:48sur la dette publique,
15:49là aussi, à peu près 90%,
15:51parfois même plus de 100%
15:53du déficit vient de l'État
15:54parce qu'il y a des excédents
15:55sur les collectivités locales
15:57ou sociales.
15:58Ça arrive parfois.
15:59Mais globalement,
16:00vous voyez que l'État,
16:01c'est lui qui fait le plus de déficit
16:02et le plus de dettes.
16:04Donc, c'est bien l'État
16:04qui pose problème.
16:05C'est bien ce fonctionnement,
16:07effectivement,
16:07la haute fonction publique
16:08qu'on doit complètement réformer.
16:10Il faut réduire
16:11le millefeuille administratif,
16:12également,
16:12qui coûte 10 milliards d'euros par an.
16:14Vous voyez,
16:14il y a beaucoup de mesures à prendre
16:15mais que nos dirigeants
16:16ne veulent pas prendre.
16:17Ils préfèrent montrer du doigt
16:18les Français
16:19et dire,
16:20« Non, c'est à cause des Français,
16:21tout ça.
16:21Non, c'est à cause de vous,
16:22messieurs les dirigeants.
16:23Donc, arrêtez.
16:24Il faut quitter.
16:25Vous devez laisser la place
16:26et vous devez laisser la place
16:27à des personnes,
16:28effectivement,
16:28qui ont envie de sauver la France,
16:29des personnes qui sont dans le terrain.
16:31Parce que, je veux dire,
16:31là, j'entends,
16:32on me dit
16:32« On va faire un gouvernement
16:33de technocrates. »
16:34Mais ça sera encore pire
16:35avec les technocrates
16:36qui sont encore plus loin du terrain
16:37que les politiques.
16:38Alors, vous voyez que,
16:39bien entendu,
16:39parce que là aussi,
16:40on me dit
16:40« Oui, mais la dette publique
16:42a fortement augmenté
16:43depuis des années. »
16:43Mais oui, c'est vrai.
16:44Alors, vous voyez,
16:44on a tout le monde.
16:47Giscard, Mitterrand, Rocard,
16:49Balladur, Jospin, Chirac,
16:50Sarkozy, bien sûr,
16:51Hollande et, évidemment,
16:53Macron, quand même.
16:53Vous voyez,
16:53c'est la dette publique
16:54qui est le plus à rapport au PIB.
16:56Tout le monde,
16:56tout le monde a à manger.
16:57Alors, bien sûr,
16:58on me dit
16:58« Oui, mais sous Sarkozy,
16:59il y a eu la crise des subprimes. »
17:01C'est vrai.
17:02Mais avant, en 2007,
17:04quand il a été élu,
17:04il n'y avait pas la crise des subprimes.
17:05Donc, il aurait pu faire quelque chose.
17:06Pourtant, la dette publique,
17:07on le voit,
17:13on continue là aussi d'augmenter.
17:15Donc, globalement,
17:15on se rend bien compte que
17:16voilà, c'est ça qui est dramatique.
17:18Il n'y a pas de volonté politique
17:19de réduire la dépense publique.
17:21On continue de l'augmenter.
17:22Donc, bien sûr,
17:22quand il y a des crises,
17:23ça aggrave la situation.
17:24Mais regardez,
17:24le danger, c'est que bon,
17:25OK, le coronavirus,
17:27même si la gestion a été mauvaise,
17:28mais néanmoins,
17:29ensuite, regardez bien,
17:30on a continué d'augmenter
17:31cette dette publique.
17:32C'est ça qui ne colle pas.
17:33C'est ça qui ne passe pas.
17:34Alors que tous les pays
17:35de la zone euro
17:36ont réduit leurs dettes,
17:37ont réduit leurs déficits,
17:43plus élevés par rapport au PIB
17:45dans la zone euro.
17:46Ce n'est plus acceptable.
17:48Et encore,
17:48on parle de déficit par rapport
17:50ou de dette par rapport au PIB,
17:52ce qui est un petit peu
17:52un abus de langage,
17:54puisque je rappelle que le PIB,
17:56il y a le public et le privé,
17:57alors que la dette publique,
17:57c'est que publique.
17:58Alors, si justement,
17:59on regarde la dette publique
18:00par rapport aux recettes publiques,
18:02là, on n'est pas à 115% du PIB,
18:04on est à 233% des recettes publiques.
18:07Ah oui, là,
18:07ça montre bien l'ampleur des dégâts.
18:08Par rapport aux recettes,
18:10effectivement, de l'État,
18:11voilà la dette, 223%.
18:13Comment peut-on encore oser dire
18:15oui, on va continuer ?
18:16Certains économistes de salon disent
18:17oui, on va encore continuer
18:18d'augmenter la dette.
18:19C'est quand même irresponsable.
18:21C'est quand même dramatique.
18:23Voilà les chiffres
18:24selon période depuis 2007.
18:25La dette publique,
18:26donc, a augmenté,
18:26on vient de le voir,
18:27de 169%.
18:28La dette publique par habitant
18:30augmentée de 141%.
18:32Vous voyez,
18:32on est à quasiment 50 000 euros,
18:3449 000 euros,
18:35donc, par habitant
18:36en début 2025.
18:37C'est quand même dramatique,
18:39mais on ne dit rien.
18:40Dette publique sur PIB,
18:41donc, plus 48,5 points.
18:44PIB en valeur,
18:44plus 56,8%.
18:46Donc, c'est ça le problème.
18:47Regardez,
18:47le PIB par habitant,
18:48donc, en valeur également,
18:4941%.
18:50Il y a ma dette publique
18:51par habitant,
18:52140%,
18:53mon PIB par habitant,
18:55plus 41%.
18:57Il y a 100 points d'écart.
18:59C'est aussi,
19:00on ne peut plus continuer comme ça.
19:01On ne peut plus accepter cela.
19:03Donc, il faut changer
19:04de logiciel.
19:05Il faut changer de paradigme.
19:07Et il faut arrêter
19:08de faire du saupoudrage
19:09ou des arrangements entre amis
19:10comme on veut le faire.
19:11Il faut trouver un budget
19:11de compromis, j'entends.
19:12Mais non,
19:13c'est beaucoup plus grave que cela.
19:15Et à l'heure actuelle,
19:15nous avons la sanction,
19:17évidemment,
19:17des investisseurs
19:18qui ne croient plus du tout
19:19en la France.
19:20Ça, il faut le savoir.
19:21J'ai tous les jours
19:21des coups de fil
19:22d'un investisseur américain,
19:23notamment,
19:23qui me disent
19:24« Mais qu'est-ce qui se passe en France ? »
19:25Ils commencent à paniquer.
19:26Le Wall Street Journal,
19:27la semaine dernière,
19:28qui habituellement parle très peu
19:29de la dette publique française,
19:30elle a fait un article complet
19:31en disant
19:31« Ça va très mal. »
19:32Et là, évidemment,
19:33ça commence à alerter
19:34et on commence à vouloir lâcher
19:36évidemment cette dette publique.
19:37Alors,
19:38plutôt que de réagir,
19:39nos dirigeants disent
19:39« Voilà,
19:40notamment M. Bayrou,
19:40ça cause des boomers. »
19:42Franchement,
19:43ce que j'écris là,
19:44arrêtez d'emmerder,
19:45je le dis.
19:46Les boomers,
19:46il est français au sens large.
19:48Encore une fois,
19:48bien entendu,
19:49c'est sûr qu'aujourd'hui,
19:50tant mieux,
19:51on vit de plus en plus longtemps.
19:52Donc, il y a plus de boomers,
19:53plus de retraités,
19:54on va dire,
19:55qu'à une époque.
19:55Mais simplement,
19:56ces personnes-là,
19:57évidemment,
19:57elles ont cotisé toute leur vie.
19:58Elles n'ont pas travaillé 35 heures.
20:00Elles ont travaillé beaucoup plus.
20:02Il y avait des conditions de travail
20:03beaucoup plus difficiles.
20:04Et surtout,
20:04elles ont cotisé.
20:05Donc, en cotisant,
20:06ça vous donne le droit,
20:07évidemment,
20:07à avoir cette rémunération
20:10qu'on appelle la retraite.
20:10C'est comme une assurance voiture.
20:13Vous cotisez,
20:13si vous avez un accident de voiture,
20:15l'assurance paye.
20:16Elle ne va pas vous dire
20:16« Désolé,
20:17je n'ai pas assez d'argent,
20:18je ne rembourse pas votre dommage. »
20:20C'est ça qui ne colle pas.
20:21Par contre,
20:21je l'ai souvent dénoncé ici même,
20:23on a un problème,
20:24évidemment,
20:25sur la retraite
20:25qui n'a absolument pas financé
20:27parce que là aussi,
20:28on n'a pas réformé
20:29vraiment le système des retraites.
20:31Donc,
20:31un système des retraites
20:32qui,
20:32comme je le dis souvent,
20:32c'est une sorte de système Madoff.
20:34C'est-à-dire qu'on fait payer
20:35les actuels,
20:36donc les retraités,
20:37avec les nouveaux arrivants.
20:38Alors,
20:38tant qu'il y a assez
20:39de nouveaux arrivants,
20:39tout va bien.
20:40Et quand il n'y en a plus assez,
20:41ça ne marche plus.
20:42Et c'est exactement ce qui se passe.
20:43Tant qu'on avait 3,4,
20:443,5 actifs pour un retraité
20:46jusqu'en années 70-80,
20:48ça allait.
20:48Maintenant,
20:49on a 1,5 actif
20:50pour un retraité.
20:51Donc,
20:51ça ne marche plus.
20:52Alors encore,
20:53là aussi,
20:54gros mensonge.
20:55J'ai envie de dire,
20:56on vous dit,
20:56oui,
20:56mais globalement,
20:58le système de retraite
20:59est en déficit,
21:00c'est ce qui nous coûte très cher.
21:01Non,
21:02le système de retraite
21:03du privé
21:04n'est pas en déficit.
21:05Pas encore.
21:05Ça n'ira pas à rêver,
21:06mais pas encore.
21:07Par contre,
21:07ce qu'on ne dit pas,
21:08c'est que le trou,
21:09effectivement,
21:09le déficit des retraites,
21:10il vient de la fonction publique.
21:12Là aussi,
21:12parce que ça n'a pas été géré.
21:14Donc,
21:14tous les agents,
21:14effectivement,
21:15de la fonction publique,
21:15ça nous coûte entre 50 et 80 milliards d'euros par an.
21:19Parce qu'on appelle ça des surcotisations.
21:21On vous dit,
21:21oui,
21:21non,
21:21non,
21:21mais ce n'est pas un déficit.
21:22C'est quoi ?
21:23Surcotisation,
21:24il faut bien trouver l'argent quelque part.
21:26Donc,
21:26c'est là où,
21:27encore une fois,
21:28on essaye de liguer les Français contre les autres,
21:30que ce soit les retraités contre les autres,
21:32les publics contre le privé,
21:34etc.
21:34Mais on a,
21:35encore une fois,
21:35nos dirigeants qui doivent prendre des bonnes décisions.
21:37Parce que le problème,
21:38effectivement,
21:39dans la fonction publique,
21:40c'est qu'on a aujourd'hui,
21:40vous voyez,
21:44un actif qui a augmenté de 1,1 million depuis 1997.
21:48Même Sarkozy qui avait dit,
21:49je ne remplace pas 1 sur 3,
21:50ça a continué d'augmenter.
21:51Évidemment,
21:52celui qui a le plus augmenté,
21:53c'est M. Macron,
21:54merci.
21:55Mais regardez bien,
21:56hausse de 22% depuis 1997,
21:58alors que la population a augmenté de 14,7%.
22:01Donc,
22:01ça pose évidemment un problème.
22:02Alors,
22:03d'autres problèmes,
22:05on a aujourd'hui 6,4 millions de retraités de la fonction publique.
22:09Oui,
22:09vous avez bien entendu,
22:10il y a plus de 1 retraité pour un actif dans la fonction publique.
22:14Donc,
22:14il n'y a pas besoin d'être grand mathématicien pour comprendre que ça ne peut pas fonctionner.
22:17D'où c'est 60 à 80 milliards.
22:20Et ça,
22:20ce n'est pas à cause,
22:20encore une fois,
22:21des Français.
22:22C'est effectivement à cause de la mauvaise gestion des deniers publics.
22:25Et ça,
22:26on ne le dit pas.
22:26On veut faire culpabiliser.
22:27On vous dit,
22:28voilà,
22:28la retraite,
22:28ça coûte tant.
22:29Mais encore une fois,
22:31ce qu'il faut regarder,
22:31c'est le déficit.
22:33Le déficit,
22:33il est pour le système de retraite,
22:35donc dans le système public.
22:37Voilà.
22:38Donc,
22:38encore une fois,
22:38nos dirigeants qui ne sont pas à la hauteur de la situation.
22:44nos dirigeants qui ont fait cette catastrophe.
22:46Alors là,
22:46c'est le summum.
22:47Parce que malheureusement,
22:48je fais pas mal de débats dernièrement.
22:50Et on n'arrête pas de me dire,
22:51oui,
22:51mais bon,
22:51ce n'est pas grave,
22:52il y a 6 000 milliards d'euros d'épargne des Français.
22:55Alors,
22:55c'est qu'au total,
22:56on a 16 600 milliards d'euros d'actifs des ménages français avec l'immobilier,
23:00chiffre de l'INSEE.
23:01On a à peu près 6 250 milliards d'épargne financière.
23:05Vous dites,
23:066 200 milliards,
23:07c'est génial,
23:08tout va bien.
23:08Alors,
23:08je vous rappelle quand même que la dette publique,
23:10c'est 3 500 milliards.
23:11Mais si on rajoute le hors-bilan,
23:13on est plutôt entre 7 000 et 7 500 milliards.
23:15Vous voyez que donc,
23:16ce n'est pas le même chiffre.
23:17Donc,
23:17ça dépasse également le montant de l'épargne.
23:19Attendez,
23:20ça veut dire quoi ?
23:21On compare une dette publique avec une épargne privée ?
23:24C'est un véritable scandale.
23:26Sachant que cette épargne,
23:27évidemment,
23:27elle a déjà été ponctionnée.
23:29Je vous rappelle que l'épargne,
23:30c'est un résidu.
23:31Ça veut dire que j'ai mon revenu,
23:32qui est évidemment taxé.
23:35Je consomme.
23:36Là aussi,
23:36c'est taxé avec la TVR notamment.
23:38Et ensuite,
23:38ce qui me reste,
23:39j'épargne.
23:40S'il y en reste.
23:41Et cette épargne,
23:41évidemment,
23:42tous les gains,
23:42à part sur le livret A,
23:43sont évidemment taxés tous les ans.
23:46À 17%,
23:4717,2% pour vous dire.
23:49Parce qu'avec la cotisation sociale,
23:51donc,
23:51c'est déjà taxé.
23:52Et on veut encore mettre
23:53une sur-cotisation,
23:55une sur-taxe sur cette épargne
23:56qui a déjà été taxée,
23:57voire une ponction.
23:59Non,
23:59franchement,
23:59encore une fois,
24:00ce n'est pas sérieux.
24:01Même,
24:01c'est pire que ça.
24:02C'est irresponsable.
24:03On veut créer quoi ?
24:04On veut créer un marasme
24:05dans la société française ?
24:06Et c'est ça qui,
24:06aujourd'hui,
24:07est très extrêmement inquiétant.
24:09Donc,
24:09par rapport à cela,
24:10on a bien mis les points
24:12sur les îles.
24:12Parce que ce qu'a fait
24:13M. Bayrou dernièrement,
24:14c'est quand même assez dramatique
24:15et c'est triste,
24:16justement,
24:16d'une personne
24:17qui a vécu toute sa vie
24:18grâce à la dépense publique,
24:20d'essayer de montrer
24:21du doigt les Français.
24:23Mais,
24:23globalement,
24:23on a mis les pendules à l'heure.
24:25On a effectivement
24:26mis les points sur les îles,
24:27les barreautés,
24:28comme tout-hautis,
24:29comme on le dit parfois.
24:30Donc,
24:30maintenant,
24:30on va voir ce qui va se passer
24:31après le 8 septembre.
24:33Que peut-il se passer
24:35après le 8 septembre ?
24:36Alors,
24:37en fait,
24:37il y a quatre cas de figure,
24:38quatre possibilités.
24:40Alors,
24:40trois assez probables
24:41et puis,
24:42un dernier cas
24:43qui pourrait,
24:43évidemment,
24:43générer un marasme complet.
24:45Premier cas,
24:46on va nommer
24:47un nouveau Premier ministre.
24:48Une fois que M. Bayrou est parti,
24:50on va nommer
24:50un nouveau Premier ministre.
24:51Et alors là,
24:52évidemment,
24:52ça ne sert à rien
24:53puisque l'Assemblée nationale
24:54n'aura pas changé.
24:55Donc,
24:55on nous dit,
24:56oui,
24:56mais bon,
24:56il va trouver des accords
24:57avec le PS,
24:58avec à droite,
24:59à gauche,
25:00etc.
25:00Donc,
25:01encore une fois,
25:01des arrangementss entre amis,
25:02un cafarnaum,
25:04ce n'est pas sérieux,
25:05ce n'est pas crédible.
25:06Et donc,
25:06surtout,
25:07attention,
25:07parce que si le déficit
25:08continue d'augmenter,
25:10de toute façon,
25:11évidemment,
25:11on aura une sanction,
25:12notamment des agences de notation
25:13et puis également des marchés.
25:14On voit qu'aujourd'hui,
25:15les taux d'intérêt augmentent.
25:16Alors,
25:16si demain,
25:17il y a un budget catastrophique
25:18parce que,
25:19justement,
25:19on a voulu faire un accord
25:20avec tout le monde,
25:20ça va continuer d'augmenter
25:21les taux d'intérêt.
25:22Donc,
25:23ce n'est pas la solution.
25:24Deuxième solution,
25:26une dissolution
25:26de l'Assemblée nationale.
25:27Bon,
25:28très bien,
25:28pourquoi pas,
25:29alors ça fera la deuxième
25:30en un an et quelques,
25:31sauf que là aussi,
25:33est-ce qu'on est sûr
25:33d'avoir une majorité ?
25:34Et surtout,
25:35quelle majorité ?
25:36Pour quel programme ?
25:37Donc,
25:38on rentre là aussi
25:39dans l'incertitude.
25:40Est-ce que,
25:40justement,
25:41un parti ou un groupe de parti
25:42aura cette majorité ?
25:44Vous voyez que le cafarnaum
25:45risque de se poursuivre.
25:46Puis,
25:46troisième solution,
25:47une démission de M. Macron.
25:49Alors,
25:49certains me disent
25:49non,
25:49non,
25:49mais non.
25:51Attendez,
25:51n'exagérez pas.
25:52Il ne faut surtout pas
25:53toucher aux institutions,
25:54etc.
25:55Sauf que,
25:55qui nous a mis
25:55dans cette situation ?
25:57C'est M. Macron,
25:57ne l'oublions pas.
25:58Je veux dire,
25:59c'est arrivé à des grands présidents,
26:00par exemple le général de Gaulle,
26:01de démissionner.
26:02Ce n'est pas parce qu'un président démissionne
26:03que ça y est,
26:04c'est la fin de la Ve République,
26:05c'est la fin de la démocratie française.
26:09Non,
26:09bon,
26:10mais à la rigueur,
26:11pourquoi pas ?
26:11Sauf que,
26:12si effectivement,
26:12il ne démissionne pas,
26:14admettons qu'il fait des élections législatives
26:16et qu'il n'y a toujours pas de majorité,
26:17ça veut dire qu'il faudra encore
26:18attendre un an
26:19pour faire de nouvelles élections législatives.
26:22On va encore perdre un an.
26:23Alors que si effectivement,
26:24il démissionne avant,
26:25peut-être qu'il y aura un nouveau chef
26:28ou une nouvelle chef,
26:28on verra,
26:29de la France
26:29et qui pourra à ce moment-là
26:31prendre des bonnes mesures,
26:32avoir une majorité à l'Assemblée.
26:34On voit bien que c'est extrêmement incertain.
26:36C'est ça qui est particulièrement dangereux.
26:38Alors,
26:39c'est vrai que le problème,
26:39le problème,
26:40c'est qu'il faudrait,
26:41la campagne va être très courte
26:42puisque c'est à peu près 40 jours
26:44entre l'annonce de la démission.
26:45Sauf si M. Macron dit,
26:46je démissionnerai dans six mois,
26:47le temps justement
26:48qu'émerge une vraie force politique
26:51qui a envie de sauver la France
26:52avec des vraies mesures économiques
26:53et des bonnes mesures économiques.
26:54Vous voyez,
26:55il pourrait faire ça.
26:56Moi,
26:56je pense que ça lui permettrait
26:57de partir évidemment
26:58sur une bonne décision finalement
27:00parce qu'il y a eu quand même
27:01beaucoup de mauvaises décisions
27:02qui ont été prises.
27:02Mais bon,
27:03c'est sa décision
27:03donc on ne va pas,
27:04je dirais,
27:05inverser la tendance.
27:06Mais toujours est-il que,
27:07voilà,
27:07voilà les trois solutions
27:08qui se dessinent.
27:09Alors,
27:09il y en a une quatrième
27:10qui m'inquiète.
27:11Ça serait évidemment
27:11le déclenchement de l'article 16
27:13qui donnerait les pleins pouvoirs
27:15à M. Macron.
27:15Alors là,
27:16si nous arrivons à cela,
27:17je pense que nous serons
27:18évidemment à la veille
27:19d'une guerre civile.
27:20Donc,
27:20j'espère qu'il évitera ça
27:21parce que là,
27:21évidemment,
27:22il y a un tel malheureusement
27:24désarroi des Français.
27:25On voit les sondages d'opinion
27:26sur M. Macron
27:26qui sont catastrophiques.
27:28Donc là,
27:28les Français,
27:28ils ne se laisseront pas faire.
27:29Donc,
27:30ça peut être extrêmement dangereux.
27:31Donc,
27:31vous voyez que,
27:32j'ai envie de dire,
27:32quoi qu'il arrive,
27:33quoi qu'il en coûte,
27:34eh bien,
27:35nous allons,
27:35nous sommes déjà
27:36dans une crise politique
27:37sans précédent.
27:38Et c'est ça qui inquiète.
27:40C'est ça qui fait peur
27:40aux investisseurs.
27:41C'est ça qui fait monter
27:42les taux d'intérêt.
27:43Donc,
27:43c'est là où il y a
27:43des conséquences concrètes
27:45pour les Français,
27:46malheureusement.
27:47Et donc,
27:47pour synthétiser,
27:48il y a trois grandes conséquences.
27:50D'abord,
27:50on le vit au quotidien,
27:52une augmentation de l'incertitude,
27:54ce qui génère là aussi
27:55une baisse de l'activité,
27:56une augmentation du chômage
27:58et parallèlement,
27:59deuxième mouvement,
28:00nous sommes en train
28:01de le vivre en direct,
28:02une augmentation très forte
28:04des taux d'intérêt.
28:05Parce que je rappelle
28:05qu'on était quand même
28:06à 3%
28:07et encore quelques semaines,
28:08quelques mois.
28:09Là, on est à 3,6%.
28:10On pourrait très vite
28:11atteindre 4%.
28:12Et surtout,
28:14il y a le 12 septembre,
28:15la sortie du rapport de Fitch.
28:17Vous savez,
28:17Fitch va donner une note
28:19à la France.
28:20Ça fait deux fois de suite,
28:21donc depuis un an,
28:22que ce modèle de notation,
28:23c'est ce qu'elle nous dit
28:24dans son communauté qui est de face,
28:25que ce modèle de notation
28:26donne une dégradation
28:27de la note de la France
28:28et que pour X raisons,
28:30notamment parce qu'elle fait
28:31confiance au gouvernement
28:32pour baisser le déficit,
28:34eh bien,
28:34elle ne suit pas
28:35son modèle de notation.
28:36C'est quand même très rare
28:37de faire ça.
28:37Pourtant,
28:38Fitch le fait.
28:39Donc,
28:39est-ce que le 12 septembre,
28:40une fois qu'il n'y aura plus
28:41de gouvernement,
28:41justement,
28:42elle pourra dire encore
28:43Fitch,
28:43je fais confiance au gouvernement
28:44pour réduire le déficit
28:45alors qu'il n'y en a pas
28:46et que si un nouveau gouvernement
28:47va devoir trouver des ententes
28:49et donc il ne pourra pas
28:49réduire le déficit,
28:51je pense que la dégradation,
28:52elle est inévitable.
28:53S'ils ne le font pas là,
28:54il faut complètement fermer
28:55les agences de notation.
28:56Il ne faut même plus les écouter.
28:57Mais évidemment,
28:58le 12 septembre sera une date clé
28:59puisque ça pourrait alimenter
29:01l'augmentation des taux d'intérêt.
29:03Alors peut-être que M. Bayrou
29:04le savait,
29:04peut-être que les disjoints français
29:05savent déjà qu'on sera dégradé
29:06donc c'est pourquoi
29:07il va justement créer
29:08cette crise politique
29:09en disant voilà,
29:09c'est à cause de ça
29:10qu'on est dégradé.
29:11On l'aurait déjà été
29:12quoi qu'il arrive
29:13puisque le déficit public
29:13n'était évidemment pas crédible.
29:15Donc ça,
29:1612 septembre,
29:17une date clé bien entendu
29:18et troisième crise évidemment,
29:20troisième conséquence,
29:21la crise politique
29:22qui est là
29:24au niveau européen
29:25puisque alors si on voit bien
29:26que les européens lâchent.
29:28On a vu également M. Bayrou
29:29qui a attaqué l'Italie
29:30en disant qu'il faisait du dumping fiscal.
29:31Enfin franchement,
29:32le problème c'est que
29:33comme la France
29:33est numéro un du monde
29:34de la fiscalité,
29:36tous les autres pays
29:37par rapport à la France
29:38sont des paradis fiscaux.
29:39Donc attaquer l'Italie,
29:41c'est un peu de la jalousie
29:42parce que l'Italie redémarre
29:43qu'elle a réduit
29:44ses dépenses publiques,
29:44qu'elle a réduit son déficit,
29:46qu'elle a réduit également
29:47ses impôts.
29:48Alors nous on fait
29:48exactement l'inverse.
29:49Donc évidemment c'est un peu facile
29:50de critiquer nos amis italiens
29:52et c'est surtout
29:52je dirais un peu malhonnête.
29:54Donc c'est quand même
29:54assez dramatique
29:55d'en arriver là justement.
29:57Non, on attend de nos dirigeants
29:58de dire voilà,
29:59ok l'Italie va bien,
30:00tant mieux pour eux.
30:01Mais non, on va faire encore mieux.
30:02Mais pas de critiquer
30:03Pierre-Paul et Jacques.
30:04Prenons déjà les bonnes mesures,
30:05ce qui évidemment n'est pas le cas.
30:06Donc là il y a une crise politique
30:08qui s'installe au niveau
30:09de la zone euro
30:10parce que là on me dit
30:10oui mais la BCE
30:11va-t-elle soutenir ?
30:12Vous voyez ce qu'elle dit
30:12Mme Lagarde ?
30:13C'est très grave
30:14ce qui se passe en France.
30:15Elle nous le dit elle-même.
30:16Donc est-ce qu'elle pourra
30:16faire la planche à billets ?
30:18Non.
30:18Parce que les autres pays européens
30:19diront non,
30:20ils diront c'est un problème français.
30:21Pas de raison que nous
30:22nous payons effectivement
30:22pour la France.
30:23Et quand on me dit évidemment
30:24la France ce n'est pas la Grèce,
30:26c'est vrai.
30:27Sauf que c'est pire que la Grèce
30:28parce que la Grèce
30:28c'était 350 milliards d'euros
30:30de dettes.
30:31Donc le FMI, la BCE,
30:32l'Union Européenne
30:32ont pu sauver assez facilement
30:34la Grèce.
30:35Nous c'est 3500 milliards d'euros.
30:37Donc même le FMI
30:38ne pourra pas sauver la France.
30:39Et donc c'est ça le problème,
30:40c'est que comme il faudra
30:41rembourser les intérêts de la dette
30:42et avec l'augmentation
30:43des taux d'intérêt,
30:43on peut atteindre très vite,
30:45peut-être même dès l'année prochaine,
30:47100 milliards d'euros
30:48de charges d'intérêt de la dette.
30:50Vous vous rendez compte le drame.
30:51Donc je vous rappelle
30:52que sur 15 ans,
30:53ça nous coûte au total
30:55quasiment 1000 milliards d'euros
30:57de charges d'intérêt de la dette.
30:59Vous voyez, c'est de l'argent
31:00encore une fois jeté par les fenêtres.
31:02Donc pour ceux qui disent
31:03non, ça ne coûte rien la dette,
31:04ce sont non seulement des menteurs,
31:06mais des gens dangereux,
31:07des gens irresponsables, évidemment.
31:09Et donc c'est ce qui aujourd'hui
31:10nous coûte extrêmement cher.
31:11Donc cette crise est là,
31:12avec une crise de la zone euro,
31:13qui pourrait là aussi générer
31:14une augmentation des taux d'intérêt,
31:15donc nouvelle récession, etc.
31:17Vous avez vu,
31:18les chiffres sont sortis aujourd'hui.
31:18L'inflation augmente également
31:20dans la zone euro.
31:21Donc on est en pleine stagflation,
31:22stagnation économique,
31:23inflation élevée.
31:24Donc c'est extrêmement grave.
31:25Et d'ailleurs,
31:26et d'ailleurs,
31:26au moment, aujourd'hui même,
31:28l'or a atteint
31:29un nouveau record historique en séance.
31:31On est monté à 3508 dollars l'once,
31:34donc le 2 septembre.
31:35Ça rebaisse un petit peu
31:35au moins je vous parle.
31:37Ça montre bien
31:37que les investisseurs sont inquiets
31:38et nous disent
31:39il faut peut-être se prémunir
31:41ce qu'on a souvent dit ici même
31:42avec cette valeur réfugiée
31:43qui est l'or.
31:44Alors justement,
31:45la question de la semaine,
31:47comment se protéger,
31:48comment protéger notre épargne ?
31:49Vous l'avez compris,
31:50ça va être extrêmement volatil
31:51partout.
31:53D'abord, bien sûr,
31:53sur les marchés boursiers
31:54qui sont très chers.
31:55Alors il y aura peut-être
31:55un marché américain
31:56qui va résister,
31:57mais néanmoins,
31:57là aussi,
31:58il y aura des impacts.
31:59Donc cette augmentation du risque
32:01va coûter évidemment
32:02assez cher
32:03sur les marchés boursiers.
32:04Deuxième enjeu,
32:05bien entendu,
32:05il faut bien sûr
32:06délaisser les dettes publiques.
32:07N'achetez pas de dettes publiques,
32:08ça ne sert à rien.
32:08Alors bien sûr,
32:09si vous gardez 10 ans
32:10vos obligations
32:11comme la lettre d'intérêt augmente,
32:12c'est plutôt mal,
32:13c'est plutôt pas mal.
32:14Mais si jamais,
32:15effectivement,
32:15vous voyez,
32:15l'absence révélateur.
32:16Mais si par contre,
32:17vous devez vendre avant les 10 ans,
32:18vous allez perdre,
32:19je dirais,
32:20on va faire une moins-value
32:20puisque le cours des obligations
32:22va baisser.
32:23Donc c'est extrêmement dangereux.
32:24Gardez un peu de cash.
32:25On ne sait jamais
32:26ce qui peut se produire.
32:27On se souvient
32:27de ce qui se passait
32:27en Grèce ou à Chypre.
32:29On peut bien sûr
32:30revenir ou rester sur le dollar
32:31parce que là,
32:32il va repartir à la hausse.
32:33Pareil pour le franc suisse.
32:34L'immobilier français,
32:35je suis désolé,
32:35je pensais qu'on allait
32:36redémarrer en 2026.
32:38Ça va décaler
32:39parce que là,
32:40évidemment,
32:40les taux d'intérêt
32:40qui augmentent,
32:41ça ne va pas être bon
32:42pour les marchés immobiliers.
32:43Ça remontera après,
32:44mais pas tout de suite.
32:45Peut-être 2027
32:45si tout va bien.
32:46Bien sûr,
32:47on conserve de l'or.
32:48La fameuse poire
32:49pour la soif,
32:50ça continue.
32:50Le bitcoin,
32:51les crypto-monnaies,
32:52pourquoi pas ?
32:52Évidemment,
32:53je laisse aux spécialistes
32:54de ces bitcoin et crypto-monnaies
32:56de vous en parler.
33:02La tentation de ponctionner
33:03notre épargne est énorme.
33:04J'espère qu'on va
33:04évidemment l'éviter.
33:05Mais ça,
33:06c'est extrêmement important
33:06qu'on ne le fasse pas.
33:07Sinon,
33:08alors là,
33:08on sera à la veille
33:09d'une révolution.
33:10Et surtout,
33:10ça sera infusé à un coup
33:11parce qu'une fois
33:11que vous avez ponctionné
33:12l'épargne,
33:12je peux vous dire
33:13que pour continuer
33:13à épargner en France,
33:14ça va être extrêmement compliqué.
33:16Donc,
33:16pourquoi pas là aussi
33:17ouvrir des comptes à l'étranger,
33:18investir à l'étranger,
33:19le déclarer au fisc
33:20si vous le souhaitez,
33:20bien entendu.
33:21D'ailleurs,
33:21il faut le faire,
33:22bien entendu,
33:22ne l'oublions pas.
33:23C'est important
33:24pour ne pas avoir de problème.
33:25Mais surtout,
33:25le drame,
33:27c'est que ça va générer
33:28un arasme économique,
33:30social,
33:30sociétal.
33:31Je ne parle même pas
33:32des questions sociétales
33:33qui sont là aussi
33:34particulièrement dramatiques.
33:35Alors,
33:35c'est quoi la bonne nouvelle
33:36de la semaine dans tout ça ?
33:37C'est que,
33:38déjà,
33:39ça fait des années
33:40que j'évoque tout ça,
33:40donc on est en train
33:41aujourd'hui de le vivre.
33:42On dit,
33:43non,
33:43mais non,
33:43vous êtes trop pessimiste,
33:44ça n'arrivera jamais.
33:45On y est aujourd'hui.
33:46Donc,
33:47parallèlement,
33:47les Français s'intéressent
33:48enfin à l'économie.
33:50Ce n'est pas trop tôt,
33:50c'est la vertu
33:51de cette crise,
33:51bien entendu.
33:53Mais aussi,
33:53la bonne nouvelle,
33:54c'est qu'une fois
33:55qu'on aura touché
33:55le fond de la piscine,
33:56on pourra redémarrer,
33:57je l'espère.
33:58Je l'espère qu'on pourra.
33:59On pourra avoir le pouvoir,
34:00finalement,
34:01en France,
34:01de sauver la France
34:02parce que,
34:03pour l'instant,
34:03on ne nous laisse pas faire.
34:04On me dit,
34:05oui,
34:05soyez ministre de l'économie,
34:06etc.
34:06Mais on ne me laissera pas faire.
34:08En tout cas,
34:08aujourd'hui,
34:09on met des bâtons
34:09non-l'éros en permanence.
34:10Je ne vois pas comment
34:11l'establishment
34:11ne va me laisser faire.
34:12Mais par contre,
34:13effectivement,
34:13ça va très mal.
34:14Peut-être que là,
34:14on pourra sauver la France,
34:16tout d'abord en baissant
34:17les impôts massivement,
34:18notamment la CAG,
34:19de l'ordre de 30 milliards d'euros,
34:21baisser les dépenses publiques,
34:22notamment de fonctionnement,
34:23là aussi 50 milliards d'euros,
34:24notamment sur les ODAQ
34:25et le missionnaire administratif,
34:26etc.
34:27Ça va très vite,
34:28les gains qu'on peut obtenir.
34:29Réduire le coût du travail,
34:30évidemment,
34:31en augmentant les salaires nets,
34:32on baisse les charges,
34:32on augmente les salaires nets,
34:33on modernise le marché du travail,
34:35on innove massivement
34:36avec des formations adéquates,
34:38on crée des fonds d'investissement
34:39justement pour financer
34:40l'investissement en France
34:41et bien sûr,
34:42on développe la culture économique
34:43des Français,
34:44ce que nous faisons tous ensemble
34:45en permanence
34:46et j'ai envie de dire,
34:47on libère l'économie française.
34:49Je vous ai fait un petit graphique
34:51pour terminer.
34:52Regardez bien avec l'évolution
34:54du code du travail.
34:56Vous voyez,
34:56il y a 4000 pages
34:57dans le code du travail
34:58plus 1758 pages depuis 2000.
35:00Code de général des impôts,
35:013840 pages
35:02plus 1748 pages depuis 2000.
35:05Vous voyez,
35:05donc ça aussi,
35:06il faudrait un petit peu
35:06se calmer,
35:07il faudrait arrêter,
35:07voire réduire effectivement
35:08cette racasserie administrative
35:10qui coûte très cher
35:11à l'activité économique.
35:12Je vois le nombre d'entreprises
35:12qui déposent le bilan
35:13parce qu'elles ne peuvent plus
35:14supporter tout ça.
35:15Évidemment,
35:16c'est dramatique.
35:17Donc là aussi,
35:17il faudra faire de gros efforts
35:18pour moderniser l'économie
35:20et pour redevenir sérieux.
35:22Donc je termine bien sûr
35:22comme d'habitude
35:23avec notre t-shirt.
35:24Merci encore
35:25pour votre soutien.
35:26Vous êtes formidables.
35:27Donc on peut se le procurer
35:28sur marctoati.com.
35:29sur marctoati.com
35:30également,
35:30on peut s'abonner
35:31à la newsletter.
35:33On peut également,
35:34donc vous pouvez vous abonner
35:35premium sur le site,
35:37donc sur notre chaîne YouTube
35:38et ensuite m'envoyer un message
35:40et je vous enverrai les slides.
35:42Donc toutes les semaines,
35:42tous ces slides,
35:43vous pourrez les avoir
35:44si vous êtes évidemment
35:44abonné premium.
35:45Donc merci encore
35:46pour vos likes,
35:48pour vos messages.
35:49Vraiment,
35:49ça me fait chaud au cœur.
35:50Merci également
35:50beaucoup de messages
35:51de joyeux anniversaires.
35:52C'était le 30 août,
35:53voilà,
35:5355 ans,
35:54ça ne nous rajeunit pas
35:55mais voilà,
35:56on garde l'espoir malgré tout.
35:58J'espère que finalement
35:58on arrivera à sauver la France
36:00avant ma retraite.
36:01Peut-être que je prendrai
36:01la retraite à 75 ans,
36:02on verra,
36:03mais toujours est-il
36:03qu'espérons qu'on sauvera
36:05la France d'ici là
36:06et le plus vite sera
36:07évidemment le mieux.
36:08Donc merci encore.
36:09Merci pour vos messages
36:10qui me font évidemment
36:11chaud au cœur.
36:11Donc continuez,
36:12ça me donne la force
36:12de continuer malgré
36:14toutes les pressions
36:15et bravo à vous.
36:16Bravo pour garder le cap.
36:18Bravo pour développer
36:18la culture économique
36:19pour faire connaître
36:20évidemment notre chaîne.
36:21J'espère qu'on sera très vite
36:22donc à 250 000
36:23voire 300 000 abonnés.
36:24Donc merci beaucoup.
36:25Donc portez-vous bien
36:26et encore une fois
36:28espérons qu'on pourra
36:29sauver la France.
36:30Merci encore,
36:31bonne continuation
36:31et à très bientôt.
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