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  • il y a 3 mois

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Transcription
00:00Il est 6h15, Alexandre Lemaire.
00:02L'édito de Laurent Tessier sur Europe 1, bonjour Laurent.
00:04Bonjour Alexandre, bonjour Marion, bonjour à tous.
00:06Rédacteur en chef de l'émission Pascal Proébou de 16h à 18h.
00:10Au menu, aujourd'hui Laurent, le Parti Socialiste qui s'imagine bien à Matignon.
00:14C'est la chanson qui est diffusée à l'extendant en ce moment en boucle dans le bureau du patron du Parti Socialiste Olivier Faure.
00:20Je me voyais déjà en haut de la fille.
00:23Je me voyais déjà à Matignon.
00:25Non, mais Emmanuel Macron pourrait-il vraiment, dans les jours, les semaines à venir, nommer un socialiste premier ministre ?
00:30La question est loin d'être évidente.
00:32D'un côté, en écoutant certaines déclarations du chef de l'État il y a quelques années,
00:36on pourrait se dire qu'il n'attend que ça, revenir à ses premiers amours.
00:40Tiens par exemple, en décembre 2014, alors qu'il était face à des chefs d'entreprise en tant que ministre de l'économie.
00:45Pourquoi je suis socialiste ? Parce que ça c'est un vrai tabou.
00:48Et pourquoi je crois que c'est utile d'être socialiste aujourd'hui ?
00:51Moi je suis socialiste et je l'assume.
00:53Et être socialiste aujourd'hui me paraît une nécessité de bâtisseur.
00:57C'est clair, c'est net.
00:58Si Olivier Faure nous écoute ce matin sur Europe 1, il commence vraiment à y croire.
01:01Et en janvier 2015, sur TMC, il était toujours socialiste, Emmanuel Macron ?
01:05Alors, moi je suis socialiste, donc je veux que les gens s'émancipent par leur travail.
01:09Le travail, la réussite, ce sont des valeurs de gauche.
01:12Il l'était toujours.
01:13Olivier Faure se dit en ce moment même que Matignon est tout proche.
01:16Et en août 2016, en visite au Puy-du-Fou en Vendée, il était toujours socialiste, Emmanuel Macron ?
01:21L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste.
01:25Je suis au gouvernement de gauche.
01:29Bon, en gros, pour résumer ces dernières années...
01:31Alors, moi je suis socialiste.
01:33L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste.
01:36Voilà, c'est du Emmanuel Macron qui crachait.
01:38Dire tout et son contraire en fonction du moment, de l'intérêt.
01:41Un chef de l'État qui n'oublie pas quand même son histoire socialiste.
01:44Et s'appeler les copains d'abord, les copains d'abord.
01:48Oui, parce que dans la famille socialiste, vous avez Pierre Moscovici, président de la Cour des Comptes,
01:53qui a obtenu un petit cadeau du chef de l'État.
01:55Je vous lis le décret daté du 15 juillet dernier.
01:57Monsieur Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes,
02:00bénéficie d'un recul de limite d'âge d'un an à compter du 17 septembre.
02:05Recul de la limite d'âge pour rester à la Cour.
02:08Cet été, l'ancienne ministre socialiste Nadja Devalo-Belkacem a été nommée conseillère à la Cour des Comptes.
02:14L'ancien socialiste Richard Ferrand est le président du Conseil constitutionnel.
02:18Le président de l'Arcom, Martin Adjari, a été membre de plusieurs cabinets ministériels socialistes.
02:23Je rappelle que le PS est seulement 1,75% à la présidentielle de 2022 avec Anne Hidalgo,
02:296,36% en 2017 avec Benoît Hamon.
02:32On parle aussi beaucoup de la dette en ce moment.
02:34A quel niveau était-elle en 2012 quand Jean-Marc Ayrault, premier ministre socialiste,
02:38faisait sa déclaration de politique générale ?
02:40Et cette dette atteint aujourd'hui près de 1800 milliards d'euros.
02:431800 milliards d'euros en 2012, plus de 3300 milliards d'euros aujourd'hui.
02:47Le mélange Macroniste-socialiste est d'une grande efficacité.
02:50Il coûte très cher.
02:51Vous voulez dire un pognon de dingue ?
02:53Un pognon de dingue.
02:53Laurent Tessier, à tout à l'heure, on vous retrouve dans Pascal Poe et vous,
02:57à partir de 16h sur Europe 1.
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