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  • il y a 4 semaines
L’ancien ministre André Vallini constate que la violence n’était pas la même il y a 30 ans : «La mode du couteau fait des ravages».

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Transcription
00:00Je ne suis pas toujours d'accord avec Robert Ménard, loin de là, mais force est de reconnaître qu'il n'a pas tort sur tout.
00:07Et notamment sur les deux points qu'il évoque, le fait qu'il y a de plus en plus de gens dans les rues que l'on voit et qui sont dérangés mentalement.
00:14Tous les jours ou presque, on voit des gens dans les transports en commun, ça m'est encore arrivé dans le train avant-hier pour venir à Paris,
00:21des gens dont on se dit qu'ils ne vont pas bien dans leur tête, ils sont en liberté, ils sont dangereux, ils se mettent à crier, on suppose qu'ils sont armés.
00:28Et j'en viens au deuxième point qu'évoquait Robert Ménard, sur le fait qu'il y a 20 ou 30 ans, ce genre d'individu n'avait pas de couteau sur lui.
00:37La mode, entre guillemets, du couteau maintenant fait des ravages. On sait qu'il y a de plus en plus d'adolescents qui ont des couteaux sur eux.
00:43Et ça vient sans doute effectivement d'une civilisation qui n'est pas historiquement celle de la France.
00:49Parce qu'il y a 20 ou 30 ans, lorsque quelqu'un voulait s'en prendre à quelqu'un d'autre, c'était à coup de poing.
00:55Ou alors avec un revolver, c'était des bandits, c'était des gangsters.
00:58Mais en général, les incidents, les graves incidents, le drame qui s'est produit à Marseille ne se produisait pas
01:05parce que les gens n'étaient pas armés de couteaux à l'époque.
01:08Et depuis 30 ans, 20 ans en tout cas, il y a de plus en plus de couteaux en circulation.
01:12Enfin, il y a quand même une...
01:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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