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  • il y a 3 mois
À quatre jours du vote de confiance, François Bayrou poursuit ce jeudi 4 septembre ses consultations, en recevant dans la matinée les représentants du Parti socialiste. 

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Transcription
00:00Écoutez, on était venus par courtoisie républicaine parce que le Premier ministre nous y avait invités.
00:07Et donc nous sommes venus rappeler que nous proposions un chemin différent de celui qu'il propose.
00:14Et il nous a rappelé qu'il était en désaccord avec nous.
00:17Donc il y avait deux projets qui se confrontaient.
00:20C'était parfaitement légitime de sa part, c'est parfaitement légitime de la nôtre.
00:23Et ce matin, nous, nous étions venus, en réalité, avec les exigences que portent les Françaises et les Français.
00:31Nous étions avec les soucis de ces parents qui affrontent la rentrée scolaire et qui voient des écoles avec des classes surchargées.
00:40Nous étions là avec cette maman seule qui se demande comment elle arrivera à finir le mois avec ses enfants.
00:46Nous étions avec en tête ces chefs d'entreprise qui nous interrogent sur la façon dont on se remplira leur carnet de commande.
00:52parce que la vérité, c'est qu'ils voient qu'il n'y a plus d'argent.
00:56Et donc nous sommes venus dire que nous croyons effectivement à un diagnostic qui est posé et que nous ne contestons pas.
01:02Il y a une dette publique qui est devenue insupportable.
01:05Mais il faut à la fois la réduire, la réduire en allant chercher l'argent là où il se trouve,
01:10c'est-à-dire dans la poche de celles et ceux qui ont beaucoup profité des huit années dernières
01:16sous le règne du président de la République et de ses premiers ministres successifs.
01:20Et puis ensuite, il faut aussi opérer une relance.
01:25Et c'est la raison pour laquelle dans le plan que nous avons proposé avec nos groupes parlementaires,
01:29un plan qui est parfaitement équilibré.
01:32A la fois, on réduit la dette, on cherche des recettes nouvelles et notamment dans la poche des plus riches.
01:37On ne touche pas à l'entreprise puisqu'on ne cherche pas à démolir les entreprises.
01:42On cherche à dire que celles et ceux qui font du profit pour eux-mêmes
01:45peuvent en rendre une partie au pays qu'ils a tellement noués.
01:48Et enfin, on cherche à relancer à la fois plus de pouvoir d'achat pour les Françaises et les Français,
01:546 milliards, 3 milliards destinés à suspendre la réforme des retraites
01:59pour permettre donc de trouver le temps d'une discussion avec les partenaires sociaux
02:03pour arriver à remplacer la réforme borne.
02:07Et puis enfin, 10 milliards pour réinvestir notamment dans la transition écologique.
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