- il y a 3 semaines
Mercredi 3 septembre 2025, retrouvez Benoit Vesco (Président, Delubac Asset Management), Raphaël Thuin (Directeur des stratégies de marchés de capitaux, Tikehau Capital) et Nicolas Brault (Directeur Associé, Hottinguer banque privée) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Chaque soir, Tous Rois Experts sont avec nous en plateau, on est ravis d'accueillir le Benoît Vesco.
00:15Bonjour Benoît. Bonjour Fabrice. Vous êtes président de De Lubac Asset Management.
00:19Bienvenue à vos côtés, Nicolas Brault, directeur associé chez Ottingre Banque Privée.
00:24Bonjour Nicolas. Bonjour Fabrice. Et bienvenue.
00:26Et enfin, Raphaël Thuin. Raphaël, vous êtes responsable des stratégies de marché de capitaux chez Tikeo Capital.
00:32Bonsoir à vous.
00:33Alors, un programme chargé évidemment avec, on l'a vu tout d'abord, ce risque de taux qui se renforce.
00:41Alors, on pensait que c'était dû à notre situation politique nationale, mais on voit Benoît que c'est en fait beaucoup plus large
00:48et que partout, les taux sont en train de remonter.
00:52Ça y est, cette parenthèse qu'on avait sur des taux bas, c'est peut-être en train de se terminer.
00:56Et pour de bon.
00:57Vous avez raison. C'est vrai qu'on est, nous, très focalisés sur notre risque pays.
01:02Il est clair, quand on regarde le spread entre l'Italie et la France, il se réduit comme peau de chagrin.
01:08Il est probable qu'on tente même l'inversion.
01:11Mais pas que. Ce n'est pas qu'un risque France.
01:13On est bien dans un monde plus refermé sur lui-même, par grande zone, avec récemment, quand même, cet interventionnisme, si on peut dire comme ça, de Donald Trump vis-à-vis de la Fed.
01:28Ce petit cocktail-là sème le doute.
01:31Et il faut voir les marchés obligataires, un peu comme, je dirais, des espèces de gendarmes qui surveillent et qui se disent, attention, est-ce qu'on a un risque inflationniste qui augmente ?
01:43Et ça, ce ne serait pas acceptable.
01:46Et donc, que font ces garde-fous naturels que sont les banques centrales ?
01:50Et est-ce que cet environnement est propice à une augmentée de l'inflation ?
01:55Évidemment, on a des inquiétudes sur ce sujet de tarifs douaniers.
02:00On n'en connaît pas les conséquences.
02:02Et cette petite musique d'un Trump interventionniste vis-à-vis de la Fed ne rassure pas,
02:08parce que ça fait partie des piliers d'un bon fonctionnement de marché financier, des banques centrales indépendantes,
02:12des statistiques ou des instituts statistiques indépendants.
02:17Et là, on a quelques points d'interrogation.
02:19On va y revenir sur la Fed et sur les États-Unis.
02:21Mais si on se concentre, c'est vrai que sur la France, je disais, avec une dette qui commence à être impressionnante,
02:26une charge de dette encore plus, on se dit, tiens, l'an prochain, il y a trois pays en Europe
02:30qui ont emprunté plus de 300 milliards d'euros.
02:33L'Allemagne est de nouveau dans la course.
02:35Là, la signature est tranquille, on va dire.
02:38Et puis, il y aura peut-être un match entre l'Italie et la France.
02:40Et là, on pourrait nous demander, Nicolas Brault, peut-être une prime un petit peu plus élevée,
02:45parce que nous, on n'a pas fait le boulot, contrairement aux Italiens.
02:49Oui, bon, après, c'est un peu le concours de l'aideur sur le sujet.
02:54Donc, en termes relatifs, c'est indéniable que le positionnement de l'Italie a évolué depuis deux ou trois ans.
03:00C'est la trajectoire, surtout, que regardent les investisseurs.
03:03Oui, et puis, il y a aussi un policy mix qui est plus pro-business qu'en France.
03:07Il faut dire que ce n'est pas dur.
03:08Nous, on fait des campagnes électorales sans parler de croissance, sans parler de création de valeur.
03:12Et surtout pas de richesse, puisque c'est quelque chose qu'on a envie de combattre.
03:18Donc, non, blague à part, puisque malheureusement, ça n'est pas drôle.
03:22On n'apprend rien sur la France.
03:26Le spread est de 80 points de base.
03:28Il est au même niveau qu'à la fin de l'année dernière ou au début de cette année.
03:34Franchement, à ce stade, l'écartement paraît sous contrôle.
03:40Il y a des acheteurs de dettes.
03:42À 3,60 ce matin, il y a probablement des acheteurs de dettes françaises.
03:45Donc, comment est-ce qu'on regarde ça ?
03:49On a envie de se tenir éloigné depuis un moment et toujours de la dette souveraine,
03:53autant que faire se peut et d'être plutôt sur le crédit.
03:56Je note cet été que les États-Unis, qui ne sont quand même pas dans une situation de déficit et de dettes enviables,
04:03avec des points d'interrogation sur la qualité de la signature américaine ou sa crédibilité, sa pérennité,
04:10eh bien, il n'y a pas eu d'écartement sur le 10 ans entre le 30 juin et aujourd'hui.
04:14Et donc, c'est en Europe qu'il y a eu une dégradation et un surcroît de 20 à 35 BP depuis le 30 juin.
04:24Ce n'est pourtant pas en Europe qu'il y a un sujet d'accélération de la croissance,
04:28un sujet d'inquiétude réelle sur l'inflation.
04:31Au contraire, elle est contenue.
04:32On a l'impression que la BCE est arrivée à son objectif.
04:35Elle a fait le job.
04:35Elle a fait le job.
04:37Elle l'a bien fait.
04:37Donc, voilà, c'est en Europe qu'il y a eu, dans le monde occidental, le surcroît de rendement depuis cet été.
04:48Raphaël, votre regard justement sur cette séquence, cette rentrée politique agitée,
04:53qui a vraiment un impact, on le voit, direct sur l'économie,
04:55baisse la semaine dernière à plus de 3,5% sur les actions, même si ça se stabilise.
04:59On va attendre quand même ce qui va se passer la semaine prochaine.
05:02Et puis, effet direct sur les taux, pas catastrophiques,
05:05mais on sent quand même, comme disait à l'instant Nicolas,
05:08une petite musique assez, peut-être pas angoissante, mais quand même inquiétante.
05:11Oui, désagréable, inquiétante.
05:13Effectivement, il y a un risque idiosyncratique France qui est en train de se développer.
05:18Forme de consensus autour du fait que cette thématique des déficits,
05:22qui est grave dans le cas de la France et qui ne se résorbe pas,
05:25pourrait perdurer dans le temps.
05:27C'est probablement beaucoup d'incertitudes sur les jours à venir.
05:29On ne sait pas ce que les élections vont nous réserver.
05:32La seule chose qu'on sait à peu près, c'est qu'il n'y a pas de scénario rose.
05:35Il n'y a pas de scénario où dans une semaine, trois semaines, trois mois,
05:38on ait un gouvernement avec une majorité suffisante, d'une part,
05:42et d'autre part, une volonté politique claire de réduire les déficits de manière draconienne.
05:46C'est ce qu'attendent les marchés, c'est ce qu'attendent les investisseurs obligataires
05:51qui achètent notre dette souveraine.
05:53Et ce scénario n'existe peu ou pas.
05:56Alors, on verra, est-ce qu'il y a des scénarios catastrophes face à ça ?
05:59Peut-être pas non plus.
06:00Et c'est vrai que de ce point de vue-là, on n'imagine pas nécessairement
06:03un envolé des déficits à la suite de potentielles élections
06:07ou de la nomination à nouveau au Premier ministre.
06:09Mais il y a cette notion qu'on est maintenant rentré dans un temps plus long
06:12d'instabilité politique chronique en France
06:15qui sera probablement accompagnée d'un maintien de niveau déficit très élevé
06:20qui va handicaper la croissance, qui va handicaper la confiance
06:23et qui va handicaper aussi le niveau de taux auquel on emprunte.
06:28Nicolas, je reviens sur ce que vous avez dit effectivement sur les plateaux.
06:32Il y en a beaucoup.
06:32En plus, les chaînes, maintenant, nos confrères sont rassemblées juste à côté
06:35quand on zappe.
06:37Et on voit effectivement des empoignades, évidemment, politiques.
06:40Mais c'est vrai qu'il y a peu de gens qui parlent de croissance,
06:42de redonner vraiment, d'aller de l'avant finalement,
06:45de faire de l'économie positive.
06:47On a l'impression que c'est toujours quelque chose qui nous pèse
06:48et qui doit peser aussi, in fine, sur les Français.
06:51Oui, enfin, on a l'impression d'être hors-sol.
06:57On a l'impression d'être décalé dans ce monde.
07:00Alors, on peut comprendre que l'économie, la finance a pris beaucoup de place
07:04et qu'on a envie de le combattre et qu'il y a des postures politiques pour le faire.
07:07Néanmoins, chacun gagne sa vie au quotidien
07:10et a une sensibilité à la capacité d'un pays à faire face à ses engagements
07:14et à trouver du boulot et à gagner son pain.
07:17Donc, là-dessus, on est...
07:21Enfin, nous, on a envie d'avoir une stratégie depuis longtemps, longtemps,
07:25qui est de diversification.
07:27On va sûrement parler de diversification dehors des États-Unis.
07:30Ce sujet, il y a des actifs de très, très grande qualité en France.
07:34Il y a une épargne, il y a des fondamentaux...
07:36Il y a une épargne colossale qui n'est peut-être pas forcément très bien investie
07:39quand on est uniquement sur les obligations d'État ou pour une grosse partie.
07:42Il ne peut pas être bien investie si on n'inspire pas l'envie de se projeter à 5-10 ans
07:46et de prendre des risques.
07:48Tout est là.
07:49Donc, la triste réalité, c'est que ça ne change jamais.
07:54Oui, Benovesco, c'est vrai que ça n'a pas changé depuis un certain temps.
07:59Là aussi, vous, votre regard sur...
08:03Plus que cette séquence, parce qu'elle est longue, la séquence des déficits,
08:06quoi qu'il en coûte, Nicolas Sarkozy, 1 000 milliards,
08:09mais bon, il y avait la grande crise des subprimes, on s'en souvient.
08:13Emmanuel Macron, c'était 1 000 milliards pour faire face au Covid.
08:17On a l'impression que c'est un peu le tonneau des danaïdes
08:19et qu'on, finalement, on n'arrête pas de faire de la dette.
08:22Et puis, ça serait comme ça dans tous les pays européens.
08:24On se dirait, finalement, ça va.
08:26Mais on voit que l'Espagne sort beaucoup plus rapidement de l'ornière,
08:29que l'Allemagne, qui a toujours été très orthodoxe au niveau de ses finances,
08:33elle a les moyens aujourd'hui de réinvestir.
08:35Et, finalement, ça participe du déclassement ou du retard
08:38qu'on a l'impression qu'on a ou qu'on prend de plus en plus en France.
08:42Oui, en fait, on a bénéficié de cette zone euro
08:45qui nous a permis de ne pas vraiment faire d'efforts.
08:49Là où d'autres en ont fait, ou sont, comme les Allemands,
08:52restés rigoureux tout le temps.
08:54Je dirais qu'on a eu un peu cette ombrelle qui nous a protégés,
08:57qui nous a permis de laisser dériver
08:59sans vraiment prendre ces décisions
09:04qui ne sont pas toujours faciles, politiquement.
09:05Ça, c'est évident.
09:08Donc, ça, clairement, c'est peut-être, si on peut le voir comme ça,
09:12le mauvais côté de la zone euro,
09:13qui a aussi d'autres côtés très positifs.
09:15Mais, voilà, on était protégés.
09:19On était le passager clandestin ?
09:20Peut-être un peu.
09:22On arrive sûrement au bout de cette histoire
09:24parce qu'on arrive un peu à la limite
09:26de ces augmentations de déficit réguliers.
09:29De là à dire qu'on fera des efforts drastiques,
09:31j'en suis pas sûr du tout.
09:33Mais d'autres pays,
09:35on parlait tout à l'heure de l'Italie.
09:36L'Italie, ça a été deux, trois décennies d'efforts
09:38et d'instabilité
09:40pour arriver à, enfin,
09:43des déficits primaires excédentaires, etc.
09:45Donc, ça ne se résorbera probablement pas comme ça.
09:50Et ça veut dire aussi, dans ces cas-là,
09:51malheureusement, un risque de croissance
09:54un peu anémiée en France
09:58par rapport à nos voisins européens.
10:00Ça, c'est le risque, oui.
10:01En tout cas, ce qu'on voit,
10:02c'est que ce stop and go,
10:03il est délétère.
10:04On le voyait à travers les chefs d'entreprise
10:07qui étaient rassemblés la semaine dernière,
10:09le rassemblement du MEDEF.
10:10Ils nous disent, voilà,
10:11ce stop and go, il est compliqué.
10:12On a l'impression qu'on revit la même séquence
10:14qu'en septembre dernier,
10:16après ce long été,
10:17sans finalement son Premier ministre.
10:19On a eu la fumée blanche
10:20avec Michel Barnier.
10:21Ça n'a pas tenu longtemps.
10:22François Bérot, on sentait bien
10:23que ce n'était pas tenable non plus.
10:25Et cette instabilité,
10:26c'est vrai qu'elle pénalise le bateau France.
10:31Oui, oui.
10:31Et je pense que probablement,
10:33à l'ordre 1,
10:33c'est ça la première conséquence.
10:35C'est que le climat des affaires,
10:36on va dire,
10:37l'envie d'entreprendre,
10:38de prendre des risques,
10:39est aujourd'hui affectée
10:40par cette instabilité.
10:42Elle semble être chronique.
10:43Elle va perdurer a priori dans le temps.
10:45Donc, ça va nous handicaper.
10:46Alors, on n'a peut-être pas envie non plus
10:48de rentrer dans un déclinisme forcené.
10:50On a une croissance qui est positive,
10:52bien supérieure à l'Allemagne
10:53depuis de nombreuses années.
10:54Le chômage est au plus bas
10:55depuis de nombreuses années aussi.
10:57Globalement,
10:57les entreprises françaises,
10:59en moyenne,
10:59se portent bien,
11:00surtout les grandes,
11:01avec quelques grands champions.
11:02Surtout quand elles travaillent
11:03avec l'extérieur,
11:04avec le reste du monde.
11:05Et celles-ci sont peut-être
11:07plus immunisées
11:08contre le bruit interne.
11:10En revanche,
11:11on a aujourd'hui
11:12une problématique politique
11:13et de déficit
11:15des comptes nationaux
11:16qui est grave,
11:17avec probablement
11:18des institutions
11:18qui ne répondent plus
11:19à la fonction
11:21pour laquelle elles avaient
11:21été mises en place.
11:22La capacité d'avoir
11:23une stabilité politique
11:25à travers les cycles
11:26pour pouvoir projeter
11:27des investissements.
11:29Donc,
11:29c'est des vraies questions
11:29structurelles pour le pays
11:30sans nécessairement d'ailleurs
11:32rentrer dans un déclinisme
11:33trop pessimiste.
11:34Mais c'est vrai que clairement,
11:35ça va peser
11:36sur le climat des affaires,
11:37la capacité de projeter
11:39dans les horizons
11:40pour les investisseurs
11:41et les entrepreneurs.
11:42Ça fait le lien
11:43justement avec le job
11:45des banques centrales.
11:46Justement,
11:46la BCE a fait le job.
11:47On est à 2%.
11:48On pourrait se dire
11:48d'ailleurs,
11:50pour l'instant,
11:51pas de baisse supplémentaire
11:53à annoncer Christine Lagarde.
11:54On est arrivé
11:55à cet atterrissage
11:56en douceur ?
11:58Alors,
11:58elle a fait le job.
12:00C'est vrai que ça a été
12:00une belle trajectoire
12:01de retour vers l'objectif,
12:03ce qui n'est pas le cas
12:04aux États-Unis,
12:05on le voit.
12:05On peut estimer aussi
12:06que les tarifs,
12:07globalement,
12:08auront beaucoup moins d'impact
12:09sur l'inflation
12:10qu'ils ne pourront avoir
12:12à priori sur les États-Unis.
12:14En tout cas,
12:14tant qu'on ne rentre pas
12:15dans une dynamique
12:16de représailles forte.
12:17C'est l'absence de représailles
12:18de la part de l'Europe
12:19qui permet d'avoir
12:20des dynamiques
12:22d'inflation raisonnables.
12:24Et dans ces conditions,
12:25c'est intéressant aussi
12:26d'un point de vue
12:27investisseur marché.
12:29Le policy mix,
12:30comme on dit,
12:30le potentiel
12:31d'intervention
12:33de politique,
12:34en particulier monétaire
12:35en Europe,
12:35est beaucoup plus élevé
12:36qu'il ne peut l'être
12:37aux États-Unis.
12:38Si demain,
12:39quelque chose devait se passer
12:40sur l'économie,
12:40si on devait avoir
12:41un accident
12:42la BCE
12:43aurait potentiellement
12:44la flexibilité
12:45à intervenir davantage.
12:47Et ça aussi,
12:47ça peut être d'ailleurs
12:48un motif d'optimisme
12:49pour la performance
12:50des marchands en Europe,
12:51cette capacité,
12:52encore une fois,
12:53d'avoir ce filet
12:54de sécurité de la BCE.
12:55Alors après,
12:56sur l'inflation...
12:57Si plus personne ne veut
12:57de la dette française,
12:58on sait qu'il achètera
12:59finalement en dernier ressort.
13:01On n'en est pas là.
13:02On n'en est pas là.
13:03Mais en revanche,
13:04sur l'inflation,
13:05il y aura quand même
13:05un petit mot de prudence.
13:06On sait que c'est une hydre
13:07qui est à plusieurs têtes.
13:09Et effectivement,
13:12on a aujourd'hui
13:12des pressions inflationnistes
13:14qui, semble-t-il,
13:15pourraient réémerger.
13:18Donc,
13:18peut-être qu'on ne va pas
13:19crier victoire trop vite,
13:20mais on pourra être satisfait
13:21du parcours engagé.
13:23Non, vous avez raison
13:23parce que c'est vrai
13:24que sur les marchés,
13:24effectivement,
13:26la BCE a fait le job.
13:28Mais dans la vie concrète,
13:29on voit que, par exemple,
13:30sur les taux immobiliers,
13:30ça ne va pas baisser.
13:31C'est même en train
13:32de réaugmenter
13:32sur certaines grilles
13:33chez certains banquiers.
13:35Au niveau de l'inflation
13:36de tous les jours,
13:37même si elle n'augmente plus
13:39dans les mesures
13:42qu'on avait auparavant,
13:43on voit quand même
13:44que ça devient compliqué.
13:46Comment on explique
13:47tout ça,
13:48cette décorrelation
13:49effectivement entre...
13:51D'un côté, effectivement,
13:52la BCE qui aurait fait le job
13:53et puis des prix
13:54qui continuent à augmenter,
13:55alors peut-être un petit peu moins,
13:56mais qui continuent.
13:57Nicolas, moi.
13:59Vous avez des effets de base
14:00qui ont monté de cran.
14:02Donc,
14:03c'est comme dans la nature urbaine.
14:05Personne n'a envie
14:06de revenir en arrière.
14:07Vous parliez hier,
14:09tout à l'heure,
14:09de l'Espagne,
14:10mais l'Espagne a accepté
14:11des baisses de salaire phénoménales
14:13il y a une dizaine d'années.
14:14Donc, l'Espagne est sur
14:15une dynamique de reprise.
14:17Aussi, parce que
14:18le sentiment de déclassement
14:19que nous avons un peu partout
14:21et que nous avons en France,
14:22qui est quelque chose
14:24de tout à fait respectable,
14:26mais en Espagne,
14:26il a été vécu.
14:28Il a été vécu concrètement
14:29avec un recul.
14:30Vous vous interrogez
14:31n'importe qui
14:31qui travaille en Espagne
14:32et qui a une expérience
14:33en France
14:35ou à Londres,
14:36a fortiori,
14:36les salaires,
14:37il y a des écarts de salaire
14:38de 25%.
14:39Donc,
14:41il faut voir d'où on vient.
14:43Très, très important.
14:44Ce que l'Espagne a su faire,
14:45nous ne savons pas le faire,
14:46accepter de revenir en arrière.
14:48Alors, sur l'inflation,
14:48la base de départ
14:50a été relevée
14:53avec l'inflation
14:54dont le catalyseur
14:56a été, on va dire,
14:56la guerre en Ukraine.
14:57C'était à ce moment-là
14:58qu'il y a eu une accélération.
15:00C'est un catalyseur,
15:01ce n'est pas la cause.
15:03Et aujourd'hui,
15:04il y a un sentiment
15:05de cherté
15:07des actifs
15:09consommables
15:10qui est partout.
15:12Ça coûte plus cher
15:13d'aller au resto,
15:14de prendre des vacances,
15:14d'aller au cinéma,
15:16les biens
15:17de tous les jours.
15:19Néanmoins,
15:20il y a l'épargne en face.
15:22Il y a plutôt
15:23des termes de l'emploi
15:24qui sont
15:25relativement bons.
15:29Et donc,
15:29on revient au sujet
15:30qu'évoquait
15:31en particulier Raphaël.
15:32Le sujet de la confiance,
15:34c'est important
15:34pour les chefs d'entreprise.
15:35c'est fondamental
15:36pour le consommateur
15:37du quotidien,
15:38pour tout le monde.
15:38Les agents économiques.
15:40C'était l'effet-là.
15:41L'impression
15:41qu'on est dans des bonnes mains,
15:43bon,
15:43sur le plan politique,
15:44on va essayer
15:45de ne pas rentrer
15:45dans ce thème-là
15:46puisque ce n'est pas
15:46l'objet de l'émission.
15:48On n'a pas l'impression
15:48d'être dans des bonnes mains
15:49depuis un moment.
15:50On fera un autre débat
15:51effectivement là-dessus.
15:54Benoît Rescot,
15:54juste pour clôturer
15:55cette séquence,
15:57en tout cas France,
15:58c'est vrai que
15:58on a le sentiment
16:00que si on n'est
16:01dans pas de bonnes mains,
16:02en tout cas,
16:03on a la puissance quand même,
16:05on a un grand pays,
16:06on a des industries puissantes,
16:09on a l'aéronautique,
16:09etc.
16:10On a l'impression
16:11que longtemps,
16:11effectivement,
16:12comme vous le disiez tout à l'heure,
16:13l'Europe nous a protégés
16:14et nous protègent toujours
16:15parce que si on était en francs,
16:16je pense que la sanction
16:17serait d'autant plus cruelle.
16:18On peut quand même
16:19avoir cette confiance
16:20en l'euro
16:21ou lui aussi,
16:22il va en pâtir à terme
16:23par rapport
16:24à d'autres devises.
16:26Oui,
16:26alors je pense là encore
16:28qu'on a du mal
16:29à le voir souvent
16:30mais la zone euro
16:31a beaucoup de force.
16:32il y a beaucoup
16:33de points positifs
16:34en sa faveur.
16:36Elle ne sait pas toujours
16:36les mettre en avant,
16:37on l'a vu
16:37dans la séquence
16:38de négociations tarifaires
16:39avec Trump,
16:41ce n'est pas évident
16:42alors que pourtant
16:43on les a,
16:44on a toujours ce défaut
16:45de parler à plusieurs voix
16:46mais il y a
16:49de vraies qualités
16:50et la France,
16:51quand on revient
16:51sur la France,
16:52elle a aussi
16:53des forces
16:55de démographie
16:57en comparaison
16:59à d'autres pays.
17:00même si ça baisse,
17:01c'est mieux que les autres.
17:03Elle a une situation
17:05géographique au sein de l'euro
17:06qui est là aussi
17:07très bonne
17:08donc il y a beaucoup
17:09et effectivement
17:11ce tissu industriel
17:12qui a permis
17:14de créer
17:14des grands champions mondiaux
17:15et de fait,
17:16ça a peut-être obligé
17:18des grands champions mondiaux
17:18à être exportateurs
17:20avant tout
17:20et ce qui a été
17:22aussi une de leur force
17:22mais je ne suis pas inquiet
17:24pour la zone euro
17:25sur moyen terme.
17:28La difficulté en France
17:29elle est clairement politique
17:30on en vient même
17:32à parfois souhaiter
17:33un gouvernement technique
17:34purement
17:35on l'a vécu
17:36dans d'autres pays
17:36en Belgique
17:37ou ailleurs.
17:38D'ailleurs
17:38s'il n'y a pas de budget
17:39on reconduit le budget
17:40actuel
17:42et ça veut dire
17:42qu'on ne fera pas
17:42plus de dépenses
17:43donc finalement
17:43ce n'est pas plus mal.
17:44Ça peut être
17:45et là
17:45quand on reprend
17:46des exemples
17:47vécus en Europe
17:48ce n'était pas si mal pris
17:50que ça par les marchés
17:50parce qu'au final
17:52ça a évité
17:53des décisions
17:54un peu extrêmes
17:55qui là par contre
17:55nous plongeons
17:56incertitude.
17:57Et c'est vrai que
17:58Cocorico
17:58on est quand même
17:59les champions
17:59sur certains domaines
18:01dont la gestion
18:02de patrimoine
18:03en particulier
18:03en tout cas en Europe
18:04avec des belles sociétés
18:05qui dominent
18:07et c'est tant mieux
18:07on a des bons représentants
18:08sur ce plateau
18:09chaque soir.
18:11On ouvre notre page US
18:13si vous voulez bien
18:14avec
18:14on en parlait tout à l'heure
18:15la Fed
18:16qui n'est alors pas manipulée
18:18bien évidemment
18:19on sent quand même
18:19qu'il y a une ingérence
18:20de M. Trump
18:21qui voudrait bien
18:22mettre la main
18:22ou diriger M. Powell
18:25qui pour l'instant
18:26résiste
18:27là aussi
18:29ce n'est pas forcément
18:30très positif
18:31d'avoir des institutions
18:32quand même garantes
18:32du bon fonctionnement
18:33d'une économie
18:34qui
18:35commencent à être
18:37phagocytées
18:37ou du moins
18:38empêchées.
18:39Oui
18:40et c'est un développement
18:41à suivre de très près
18:42selon nous
18:43l'indépendance
18:44des banques centrales
18:45et de la Fed
18:46c'est vraiment un pilier
18:46des fondamentaux économiques
18:48de ces dernières décennies
18:50elle vient d'un accord
18:52qui a été signé
18:52en 1951
18:53entre le trésor américain
18:55et cette réserve fédérale
18:56elle permet vraiment
18:57aux agents économiques
18:58de pouvoir investir
18:59et se projeter
19:01dans un monde
19:02où l'inflation
19:02est maîtrisée.
19:04C'est vraiment
19:04cette indépendance
19:05qui garantit cela
19:06et c'est vrai
19:07qu'aujourd'hui
19:08cette indépendance
19:09elle est mise à mal
19:09on sait que le président Trump
19:11fait pression
19:12pour voir les taux baisser
19:13fait pression
19:14pour potentiellement
19:16enlever
19:18virer
19:19renvoyer
19:21une gouverneure
19:22du bord
19:23fait pression
19:23sur Jerome Powell
19:24en amont
19:25de la fin de son mandat
19:26et effectivement
19:27cette pression politique
19:28qui potentiellement
19:28pourrait affecter
19:29la politique monétaire
19:30ce n'est pas une bonne nouvelle
19:31pour les marchés.
19:32Alors oui certes
19:33effectivement
19:33peut-être que les taux
19:34baisseront plus vite
19:35grâce à ça
19:35mais finalement
19:36ils baisseront probablement
19:37pour les mauvaises raisons
19:38et le risque est grand
19:39qu'en réaction
19:40les investisseurs
19:42et les ménages
19:44puissent imaginer
19:45que finalement
19:45ce monde d'inflation maîtrisé
19:47puisse s'évanouir
19:48et dans ces conditions
19:49que les anticipations
19:50d'inflation
19:51puissent remonter.
19:52Ça serait une conséquence
19:53très fâcheuse
19:54pour les marchés
19:55pour l'économie
19:55pour les dynamiques
19:56de taux d'intérêt
19:57pour la crédibilité
19:58de la Fed
19:59donc là on est vraiment
20:00sur un développement
20:02qui est très important
20:03dans le bruit
20:04et la fureur actuelle
20:05et Dieu sait que tous les jours
20:06on a une nouvelle nouvelle
20:07à regarder
20:10autour de la politique
20:12des droits de douane
20:13de la géopolitique
20:13etc.
20:14On est probablement
20:14sur un des développements
20:15les plus dramatiques
20:17de ces derniers mois.
20:19Dramatique
20:19Nicolas
20:20qu'est-ce que vous en pensez
20:22c'est dramatique
20:22il faut suivre ça de près
20:23parce que c'est vrai
20:24que M. Trump
20:25d'habitude
20:25quand les statistiques
20:26ne lui plaisent pas
20:27quelle qu'elle soit
20:28ou le chiffre ne lui plaît pas
20:29un d'insulter
20:29on ne voit pas
20:30quelqu'un de l'Europe
20:33à insulter Mme Lagarde
20:34comme il fait avec Jay Powell
20:35c'est assez violent
20:36et puis carrément
20:38le virait
20:39comme le patron
20:42du bureau des statistiques
20:43récemment.
20:44Je concours complètement
20:45à ce qu'a dit Raphaël
20:46c'est un sujet
20:47extrêmement important
20:48peut-être qu'il ne prendra
20:50que les marchés
20:53ne prendront la mesure
20:54de cet élément-là
20:55qu'en 2026
20:56à l'échéance
20:57du mandat
20:58de Jerome Powell
21:00et au-delà
21:03de ce que disait Raphaël
21:04l'attractivité
21:07de la signature américaine
21:10depuis des décennies
21:11et l'attractivité
21:14en particulier
21:15de Wall Street
21:16et des actions américaines
21:17reposent sur un certain nombre
21:18de principes
21:19qui sont simples
21:21et qui pour l'instant
21:22étaient immuables
21:23et dont certains sont menacés.
21:25Il y a cette capacité
21:26d'innovation extraordinaire
21:28et à attirer
21:29les meilleurs talents
21:29en matière d'innovation
21:30et en faire des opportunités
21:32de marché
21:32et des acteurs
21:34technologiques
21:35à dimension mondiale.
21:37Il y a des questions
21:38là-dessus
21:39même s'il y a des victoires
21:41de temps en temps
21:41comme une victoire judiciaire
21:43aujourd'hui
21:43il y a des points
21:44d'interrogation
21:45sur ce sujet-là.
21:46après il y a
21:48un mix politique
21:50dont la banque centrale
21:51est un élément central
21:53et pour nous financiers
21:54c'est plus que la boussole
21:56c'est la banque centrale
21:57du monde.
21:59Donc la remise en question
22:01du principe d'indépendance
22:02est un changement
22:03de gouvernance
22:04fondamental
22:05énorme
22:07peut-être que tout ceci
22:10interviendra dans un moment
22:11où l'économie américaine
22:13ralentira
22:13et où la baisse des taux
22:14forcée
22:15plus ou moins forcée
22:17répondra
22:18à une logique
22:20cyclique
22:21mais il n'empêche
22:22que...
22:23Parce que pour l'instant
22:23on rappelle
22:24cette baisse des taux
22:25elle n'a pas forcément
22:26lieu d'être
22:26à un moment
22:26où justement
22:27on va peut-être
22:27avoir un retour
22:28de l'inflation
22:29avec la conséquence
22:30des tarifs.
22:31Peut-être
22:31mais peut-être aussi
22:33en tout cas
22:34nous sommes surpris
22:35je pense tous
22:36plus ou moins
22:36sept mois après
22:39par quand même
22:40l'incroyable
22:41résilience
22:43des tensions
22:44inflationnistes
22:45qu'amène
22:46mécaniquement
22:47le sujet
22:48des tarifs
22:48et l'anticipation
22:50de la hausse
22:50des tarifs
22:51qu'ils soient appliqués
22:52ou pas
22:52il y a des tas
22:52de mécanismes
22:53d'anticipation
22:54par les acteurs
22:55économiques
22:55mais la remise
22:57en question
22:57de l'indépendance
22:59de la Fed
22:59est une boussole
23:01énorme
23:02et le capital
23:04est attiré
23:04aux Etats-Unis
23:05parce qu'il sent
23:06qu'il est bienvenu
23:06et on revient
23:08au sujet
23:09dans des bonnes mains
23:09dans des bonnes mains
23:10et qu'on ne mettra pas
23:11tout ça en cause
23:12et d'ailleurs
23:13le parallèle est osé
23:14mais c'est vrai que
23:15dès lors que le politique
23:16prend la main
23:17sur les règles
23:19de fonctionnement
23:20du marché
23:20c'est pas mieux aux Etats-Unis
23:21qu'en France
23:22mais même en Chine
23:23souvenez-vous
23:24ce qui s'est passé
23:24pour la tech chinoise
23:25qui était en plein boom
23:26il y a encore quelques années
23:27il y a 3-4 ans
23:27voilà on a vu disparaître
23:29Jack Ma
23:29le patron
23:30tout à coup
23:31ça s'est grippé
23:32les capitaux
23:33ont fui
23:33massivement
23:34et ils viennent
23:35de revenir
23:35à pas compter
23:36mais on voit
23:37en tout cas
23:37que c'est surtout
23:38ce qu'il ne faut pas faire
23:40Benoresco
23:40votre analyse là-dessus
23:41je vous rejoins complètement
23:43les marchés
23:43gèrent déjà
23:44les incertitudes
23:44économiques
23:45et financières
23:46rajouter
23:48ces garde-fous
23:50que sont
23:51les banques centrales
23:52ou les instituts
23:53de publication
23:53statistique économique
23:54c'est pas une bonne chose
23:56quand on analyse
23:58les anticipations
23:59maintenant
23:59de baisse de taux
24:00directeur de la Fed
24:01qu'est-ce que ça veut dire
24:03alors elle a
24:03toujours un double mandat
24:06privilégié
24:07entre l'inflation
24:09protéger de l'inflation
24:10et maintenir une croissance
24:12et un taux de chômage
24:14suffisamment bas
24:14donc elle joue un peu
24:16sur ce double mandat
24:16pour dire
24:17mais je suis toujours
24:18dans mon mandat
24:18et donc il n'y a pas
24:19d'influence
24:19mais le doute est là
24:21et quand on regarde
24:23les chiffres
24:23certes
24:25il se passe quelque chose
24:26sur l'emploi
24:27mais c'est pas significatif
24:28en tout cas suffisamment
24:29significatif
24:30et ça donne le signal
24:31au marché
24:32que pour le moment
24:33son combat
24:34est plus en faveur
24:35du soutien de la croissance
24:36que du maintien
24:37de l'inflation
24:38et d'où on en revient
24:39à votre introduction
24:40sur les taux à 30 ans
24:41qui est une petite musique
24:43que nous adressent
24:44les marchés obligataires
24:45en disant attention
24:45on est vigilant
24:46et en gros
24:47si les banques centrales
24:48ne font pas leur travail
24:49on le fera
24:50mais ce qui serait
24:51beaucoup plus violent
24:52et déstabilisant
24:53pour les marchés
24:54et ce qui fera peut-être
24:55reculer
24:55monsieur Trump
24:56on se souvient
24:56qu'il avait reculé
24:57déjà quand les taux
24:58avaient flambé
24:59suite à l'annonce
25:00des tarifs
25:00un peu trop exubérants
25:03messieurs
25:04on ouvre notre page
25:05microéconomie
25:06on va se pencher
25:07du côté de Google
25:08enfin Alphabet
25:09la maison mère
25:09avec cette décision
25:11alors c'est amusant
25:11parce que le juge
25:13s'appelle Jumeta
25:14qui est un concurrent
25:15de Google
25:15et il a confirmé
25:17plusieurs choses
25:17déjà que
25:18Google détient
25:20certes le monopole
25:21je pense que
25:21tout le monde
25:22autour de cette table
25:23en grande partie
25:24utilise ce navigateur
25:26Chrome
25:27donc ça c'est confirmé
25:28mais il rejette
25:29en tout cas
25:30les sanctions
25:30les plus lourdes
25:31demandées par
25:31le DOJ
25:33c'est-à-dire
25:33le démantèlement
25:35de Chrome
25:35et d'Android
25:36ce qui était intéressant
25:36c'est qu'on a vu
25:37même des acteurs
25:38comme Perplexity
25:38c'est aujourd'hui
25:39un des grands acteurs
25:40de l'intelligence artificielle
25:42qui proposait
25:43de racheter
25:43même s'il n'y avait pas
25:44forcément les moyens
25:4534 milliards et demi
25:46de dollars
25:47ça n'a pas été
25:48suivi des faits
25:50Raphaël Chuin
25:51votre analyse
25:53ou votre commentaire
25:54là sur
25:55oui c'est un gros
25:56soulagement
25:57pour les investisseurs
25:58de Google
25:58c'était une date
26:00que tout le monde
26:00avait en tête
26:01ce jugement
26:02ce verdict
26:03vis-à-vis
26:03de ce jugement
26:05et c'est vrai
26:06qu'il est en faveur
26:07de Google
26:07de manière très nette
26:08Google peut conserver
26:10Chrome et Android
26:12il avait été question
26:13aussi qu'Android
26:14puisse sortir
26:15peut continuer
26:17à payer
26:17Apple et d'autres
26:19pour pouvoir garder
26:21un accès privilégié
26:22pour les barres
26:23de recherche
26:24mises à disposition
26:25aux consommateurs
26:26donc finalement
26:27c'est vraiment
26:27le meilleur scénario
26:29qu'on puisse imaginer
26:30qui s'est réalisé
26:31potentiellement aussi
26:33on élimine
26:35le scénario
26:35cataclysmique
26:36qui aurait été
26:37de combattre
26:38ce monopole
26:39avec des mesures
26:40plus drastiques
26:41et à un moment
26:41où l'action Google
26:42est traitée à une décote
26:43versus les autres
26:44ça peut interroger
26:45sur les perspectives futures
26:47donc c'est effectivement
26:48une très bonne nouvelle
26:48sur Google
26:49par ailleurs
26:50elle arrive à un moment
26:51intéressant pour la tech
26:52parce que c'est vrai
26:53que maintenant
26:54depuis quelques semaines
26:55il y a une forme
26:55de rotation
26:56qui a lieu
26:57au-delà de la tech
26:58une forme de défiance
26:59vis-à-vis des niveaux
27:01de valorisation
27:01des valeurs tech
27:02aujourd'hui
27:02vis-à-vis aussi
27:04d'un buzz
27:05IA
27:06qui peut sembler
27:07excessif
27:09à certains
27:09quelques déceptions
27:10récemment
27:11sur cette thématique
27:12de l'IA
27:12avec ChatGPT5
27:14des attentes exagérées
27:15peut-être
27:16des attentes exagérées
27:17Nvidia en a déçu certains
27:18on a l'impression
27:19de voir une forme
27:20d'inflexion
27:20sur la croissance
27:21de son chiffre d'affaires
27:22le retour sur investissement
27:24semble-t-il
27:24de tous ces investissements
27:25autour de l'IA
27:26déçoit
27:27et donc il y avait
27:28une forme de rotation
27:29qui s'était mise en place
27:30depuis quelques semaines
27:31de la tech
27:33vers le cyclique
27:34vers la value
27:35donc là
27:35on a une nouvelle
27:36qui semble peut-être
27:37quelque part
27:38compenser
27:39cette rotation
27:40suffira-t-elle
27:41pour l'inverser
27:42probablement pas
27:42mais en tout cas
27:43ça rassure
27:43dans une certaine mesure
27:44sur la robustesse
27:45des perspectives
27:46de la tech
27:47et à un moment
27:48où le marché
27:48est fébrile
27:49le marché baisse
27:51et où on a vu
27:52dans plusieurs épisodes
27:53de baisse
27:53que la tech
27:54pouvait servir
27:54de valeur refuge
27:55c'est intéressant
27:57de voir
27:57qu'on a aujourd'hui
27:58une bonne nouvelle
27:59qui frappe
27:59et une nouvelle
28:00encore une fois
28:00de grande signification
28:02le Nasdaq apprécie
28:03et grimpe évidemment
28:04et un des arguments
28:05du juge justement
28:06alors je vous renvoie
28:07au document de 230 pages
28:09qui étaille la décision
28:10c'est justement
28:11de dire qu'aujourd'hui
28:12certes c'est toujours
28:13le moteur de recherche dominant
28:14mais demain
28:14il faut voir
28:15comment l'usage
28:16par exemple des plus jeunes
28:16ils ne vont plus sur Google
28:18ils demandent directement
28:19en langage naturel
28:20aux agents d'IA
28:22ChadGPT en tête
28:23Nicolas Brault
28:25votre analyse là
28:27sur
28:27je l'ai ajouté ça
28:28c'est que cette décision
28:29elle s'inscrit aussi
28:30dans un contexte
28:31où il y a d'autres façons
28:33de rechercher des informations
28:34et de faire tourner
28:34des algorithmes
28:35que le moteur de recherche
28:37de Google
28:38donc
28:39après
28:41dans les sujets
28:44d'interrogation
28:45qui décidément
28:45sont plus nombreux
28:47que par le passé
28:48depuis l'élection
28:49de M. Trump
28:50c'est la relation
28:51entre
28:52ces grands acteurs
28:53de la technologie américaine
28:55et le pouvoir politique
28:56ils ont massivement
28:59fait allégeance
28:59quand même
29:00on les a tous vus
29:00en revenant à l'investiture
29:02de façon spectaculaire
29:03en faisant des gros chèques
29:04juste avant
29:04que M. Trump
29:05prenne le fauteuil
29:07à la Maison Blanche
29:08ça n'a pas manqué
29:10de nous surprendre
29:13heureusement
29:13ils n'étaient pas tous là
29:14je crois que
29:15Satya Nadella
29:16n'était pas là
29:16de Microsoft
29:17mais les autres
29:17ils ont fait allégeance
29:18comme des vassaux
29:19et en payant
29:20ce qu'il fallait
29:21mais qu'est-ce que ça veut dire
29:22ça veut dire que
29:23face à un président américain
29:25qui démontre
29:26chaque semaine
29:27sa capacité
29:29interventionniste
29:30forte
29:32la puissance
29:34de ces grands acteurs
29:35de la technologie
29:36ne peut pas
29:37ne pas déranger
29:38un pouvoir politique
29:39et à l'époque de Biden
29:41ce n'était pas
29:41très différent
29:42donc
29:43je ne
29:44lirai pas
29:45exagérément
29:46dans cette décision
29:48d'un juge
29:48je ne ferai pas
29:49des extrapolations
29:50comme certains
29:51j'ai cru le lire
29:52tout à l'heure
29:52rapidement
29:53que du coup
29:55la porte est ouverte
29:56pour faire de la concentration
29:57dans le secteur
29:58c'est difficile
30:00quand vous êtes
30:00parti déjà
30:01des sept premières
30:02capitalisations mondiales
30:03faire de la concentration
30:05en tout cas
30:05on peut voir
30:06que même si
30:06c'est vrai
30:06que nominalement
30:07ce sont des gros chèques
30:08en tout cas
30:08pour la politique
30:09à l'échelle
30:10des milliards
30:10qu'ils génèrent
30:12chaque mois
30:12c'est finalement
30:14assez peu de choses
30:15et je pense
30:15qu'ils feront
30:16la même chose
30:17si c'est l'autre camp
30:17qui gagne
30:18il faut se mettre
30:18bien avec le pouvoir
30:19les américains
30:20sont pragmatiques
30:20Benaresco
30:21sur cette affaire
30:22Google
30:22ce que je trouve
30:23intéressant
30:24c'est que dans ce jugement
30:37il y a quand même
30:38une vision
30:39à moyen terme
30:41du métier
30:41de moteur de recherche
30:42et cette idée
30:44qu'il y a certes
30:45un monopole aujourd'hui
30:46mais qu'il y a
30:46un grand virage
30:47de l'intelligence artificielle
30:48à gérer
30:48et qu'il n'est pas
30:49encore gagné
30:50et donc
30:52je pense qu'il y a eu
30:53ce regard
30:54je trouve
30:55plutôt
30:56intelligent
30:57des décisionnaires
30:59du côté
31:00du jugement
31:02et je ne peux pas
31:03m'empêcher
31:04de le comparer
31:04à ce qu'on a pu faire
31:06en Europe
31:06par le passé
31:06dans des décisions
31:09de pratiques
31:09anti-monopole
31:10desquelles par exemple ?
31:11Il y en a plusieurs
31:13je reprends par exemple
31:15la fusion TF1-M6
31:16avortée
31:17dans un monde
31:18où les plateformes
31:19streaming
31:19sont omniprésentes
31:20mais il y en a eu
31:22d'autres
31:22dans le monde
31:22industriel
31:23et en fait
31:24je pense qu'on a manqué
31:25en Europe
31:26de cette vision
31:27moyen terme
31:28où vont les métiers
31:29nos entreprises
31:31elles ne sont pas figées
31:31oui un monopole
31:33aujourd'hui
31:33peut être détruit
31:34très vite
31:34il faut qu'elle soit agile
31:36est-ce qu'elle le sont
31:37suffisamment
31:37pas toujours
31:38et là
31:39j'ai plutôt le sentiment
31:40qu'il y a aussi
31:41ce pragmatisme
31:42américain
31:43qu'on a moins en Europe
31:45qu'on a plus de mal
31:45à avoir en Europe
31:46Gemini
31:47qui appartient à Google
31:49est le deuxième outil
31:52derrière Chagipity
31:53selon un classement récent
31:54on voit que
31:55ces entreprises
31:56elles préparent aussi
31:57leur propre concurrence
31:58en interne
31:59et elles sont bien évidemment
32:00aware
32:01elles sont branchées
32:03sur cette question
32:03en permanence
32:04et des sommes colossales
32:06messieurs
32:06il nous reste quelques minutes
32:07je voudrais qu'on fasse
32:08un petit tour de table
32:09sur justement
32:10dans ces conditions
32:10qu'est-ce qu'on va faire
32:11en cette période de rentrée
32:12on va avoir un grand ensemble
32:15avec la convention patrimoniale
32:16en fin de mois
32:17ça va être
32:18un beau moment
32:19pour les conseillers
32:20en gestion de patrimoine
32:21qui eux-mêmes
32:22conseillent leurs clients
32:23mais c'est vrai
32:23que dans cette perspective
32:24certains peut-être
32:26vont être atteints inquiets
32:27par cette situation politique
32:29par peut-être
32:30réallouer ses actifs
32:31peut-être sécuriser
32:32à un moment
32:32même si on épargne
32:33déjà beaucoup en France
32:3419%
32:34qu'est-ce qu'on leur conseille
32:36le maître mot
32:37c'est toujours
32:38la diversification
32:39on commence avec vous Raphaël
32:40alors on est aujourd'hui
32:42dans une position
32:43plutôt de prudence
32:44alors on est investi
32:45il faut être investi
32:46dans ce marché
32:46on ne s'attend pas
32:47à ce qu'il y ait
32:48un renversement de marché
32:49dramatique à court terme
32:50qui justifierait
32:51de tout sortir
32:52en revanche
32:53c'est vrai que là
32:53il y a des facteurs
32:54qui font que la fin d'année
32:56est assez incertaine
32:57on constate
32:58une forme de ralentissement
32:59économique
33:00qui est assez lente
33:01mais qui est assez matériel
33:02des pressions
33:04même stagflationnistes
33:05aux Etats-Unis
33:06qui pourraient s'accélérer
33:07dans les mois qui viennent
33:08ça c'est clairement
33:09une thématique
33:09qu'on va regarder de près
33:10une deuxième thématique
33:12qui interpelle
33:13c'est évidemment
33:13celle des taux d'intérêt
33:14on peut penser
33:15que c'est un problème obligataire
33:16mais à des niveaux
33:18de taux élevés
33:18une problématique
33:19de valorisation
33:21va se poser
33:21peut-on justifier
33:23des valorisations
33:24aussi élevées
33:25en particulier sur les actions
33:26à un moment
33:26où les taux remontent
33:28donc ça c'est
33:28un deuxième motif d'inquiétude
33:31et puis on se rend compte
33:32qu'aussi qu'il y a
33:32beaucoup de balles en l'air
33:33il y a beaucoup de choses
33:35qui pourraient mal tourner
33:36on a toujours
33:37des conversations
33:38sur les droits de douane
33:39et on se rend bien compte
33:40que c'est un serpent de mer
33:42qui est là pour rester
33:43on n'aura jamais
33:45complètement fini
33:45avec cette thématique
33:46on va rebousser
33:47de deux mois en deux mois
33:48comme ça les échéances
33:49on a une problématique politique
33:51bref
33:51j'en passe et des meilleures
33:52à un moment
33:53où les marchés sont
33:53extrêmement chers
33:55allez je vais être sympa
33:56très cher
33:57allez
33:58baisser la voie dure
33:59lever des liquidités
34:00c'est pas une mauvaise idée
34:01alors il faut rester
34:02les liquidités sans risque
34:04du coup
34:04vont être plus intéressantes
34:06sont mieux rémunérées
34:07j'allais faire une transition
34:08vers le portage
34:10l'obligataire
34:10les belles signatures
34:11aujourd'hui on est quand même
34:12en rendement
34:13embarqué
34:14plutôt bien payé
34:15pour faire ce portage
34:16le crédit a été mentionné
34:18effectivement c'est quelque chose
34:19qu'on continue de favoriser
34:20dans les allocations
34:21c'est une position d'attente aussi
34:23et on peut construire
34:24des portefeuilles
34:25à 4, 5, 6, 7%
34:27d'émetteurs de qualité
34:28qui vous permettent
34:29devoir venir
34:30et travailler
34:30sur des stratégies
34:31de capitalisation
34:32sur les actions
34:33on a un petit peu réduit
34:34la voilure
34:34on reste investi
34:35il y a des thématiques
34:36de long terme
34:37il y a beaucoup aussi
34:38de dichotomies
34:39entre les gagnants
34:40et les perdants
34:40ce qui est cher
34:41pas cher
34:41donc des choses à faire
34:42mais globalement
34:42un petit mot de prudence
34:43en amont de cette fin d'année
34:45d'accord
34:45et peut-être un arbitrage
34:46du crédit
34:47des belles signatures
34:48et baisser un petit peu
34:49la poche d'action
34:50Nicolas
34:51qu'est-ce qu'on fait
34:53chez Autain ?
34:53qu'est-ce qu'on conseille ?
34:55alors j'ajouterais
34:56que face à cette prudence partagée
35:00en étant aussi investie
35:03parce que la classe d'actifs action
35:04est clairement plus inspirante
35:06que la classe obligataire
35:08de mon point de vue
35:10les entreprises traversent
35:14des crises depuis 5 ans
35:15d'une façon qui est
35:17à chaque fois
35:18assez impressionnante
35:20le sujet des tarifs
35:21n'est pas différent
35:21ça fait
35:2318 mois
35:25qu'on parle du sujet des tarifs
35:26c'est-à-dire bien avant
35:27la nomination de Trump
35:28on l'avait quand même entendu
35:296 mois, 9 mois avant
35:31et puis il était déjà passé
35:33avec une thématique
35:34qu'on n'imaginait pas
35:35aussi puissante
35:36qu'on la voit
35:37mais il y a 8 ans
35:38c'était déjà
35:39la même thématique
35:40elles font un job
35:42j'ai pas vu
35:43beaucoup de management
35:44qui sont désarçonnés
35:45par le sujet des tarifs
35:46mais on voit quand même
35:47que ça peut craquer
35:48comme De Richebourg aujourd'hui
35:49qui nous dit
35:49c'est la faute des tarifs
35:50Fabrice
35:51le cas spécifique
35:53de De Richebourg
35:54je ne l'ai pas creusé ce matin
35:55mais attention
35:56aux entreprises
35:57qui prennent
35:58dans l'actualité économique
36:00des raisons d'expliquer
36:02des sorties de route
36:03que les entreprises
36:05nous parlent en juillet
36:06du sujet Forex
36:08et que ça puisse aussi
36:10servir d'abri
36:14pour d'autres dérives
36:16c'était incontestable
36:18le sujet des tarifs
36:19il n'y a pas beaucoup
36:20de secteurs
36:20sur lesquels
36:21c'est un
36:21c'est un vrai game changer
36:24ou alors ils sont
36:25complètement identifiés
36:26ils ont leur problème
36:27de déclin spécifique
36:28c'est le cas de l'automobile
36:29sur l'allocation
36:29alors sur l'allocation
36:31je dirais que
36:32si la prudence
36:34doit conduire
36:35à une rentrée
36:39plus molle
36:42comme les anticipations
36:44fin juillet
36:45elles étaient nourries
36:48dans une entière
36:48enfin
36:48la levée de cash
36:50qui a eu lieu
36:51dans la période
36:51de publication de résultats
36:52en juillet
36:53a été le fait
36:54de tous les hedge funds
36:55et c'est probablement
36:56une des raisons
36:57de la bonne résilience
36:58des marchés au mois d'août
36:59on entame
37:00le mois de septembre
37:01avec une prudence
37:03parce qu'il y a
37:03des éléments objectifs
37:04de l'être
37:05je dirais que
37:06ça serait à mettre à profit
37:07pour renforcer
37:07les positions
37:08en particulier
37:09sur l'espace européen
37:11qui avait fait l'objet
37:12de réallocations
37:16d'actifs
37:16importants
37:17jusqu'au début
37:18du printemps
37:19ça se voit
37:20un petit peu déjà
37:20sur les valeurs du luxe
37:21notamment
37:22très timidement
37:24depuis trois jours et demi
37:25mais en effet
37:26la chose s'est calmée
37:28il n'y a plus du tout
37:29d'excès
37:29et le sujet
37:31de la diversification
37:32en dehors
37:33du marché directeur
37:34que sont les Etats-Unis
37:36c'est un sujet
37:37qui peut opérer
37:38il y a des enjeux
37:39en septembre
37:39sur la concrétisation
37:41de ce qu'on attend
37:42en Allemagne
37:43de changements
37:44de policy mix
37:44de vote de budget
37:45et de passage
37:47à l'acte
37:48mais il peut y avoir
37:49des éléments
37:49et je crois
37:50que le prix relatif
37:51des actifs en Europe
37:52pour une fois
37:53on a peut-être
37:54une carte à jouer
37:54il nous faut
37:55évidemment
37:56un peu
37:56un input de croissance
37:57qui est celui
37:58qui nous fait défaut
37:59depuis si longtemps
37:59c'est sûr
38:00il nous reste
38:01une minute trente
38:01Benoît Vesco
38:02pour vous
38:02très rapidement
38:03on n'a pas d'inquiétude
38:05sur les marchés actions
38:05d'ici la fin de l'année
38:06pourquoi ?
38:07parce qu'on est dans
38:08des taux monétaires
38:09faibles en zone euro
38:10et une baisse des taux directeurs
38:11probable sur la Fed
38:13aux Etats-Unis
38:14donc ça
38:14ça devrait être
38:15un petit soutien
38:16ça ne sera pas
38:17un marché euphorique
38:18et c'est vrai
38:19mais on l'a dit
38:19tout à l'heure
38:20avec quelques exemples
38:20on est dans des marchés
38:24la bonne nouvelle
38:25c'est quand on est
38:25un investisseur inquiet
38:26les marchés obligataires
38:28depuis la fin 2022
38:29rémunèrent
38:29et donc on peut se protéger
38:31donc on arrive
38:32à construire
38:32des portefeuilles
38:33équilibrés
38:34avec différentes pondérations
38:36qui permettent
38:37quand même
38:37de jouer
38:37sur ces deux tableaux là
38:38donc on ne touche pas
38:39à la fausse action
38:39pour le moment
38:40on reste investi
38:41globalement
38:42bon très bien
38:43voilà ce qu'on pouvait dire
38:44ce soir
38:45sur cette édition
38:48de Smart Bourse
38:49un grand merci
38:50à nos invités
38:51donc plutôt confiants
38:53enfin confiance mesurée
38:55en tout cas plus
38:56sur le secteur économique
38:56que sur le secteur politique
38:58j'ai l'impression
38:58merci en tout cas
38:59à Raphaël Thuin
39:01Raphaël vous êtes
39:01responsable
39:03des stratégies
39:03de marché de capitaux
39:04chez Tico Capital
39:05merci de nous avoir accompagné
39:06Nicolas Braud
39:07directeur associé
39:07chez Ottingre
39:08Banque privée
39:09merci à vous
39:09et Benoît Vesco
39:10président de Delubac
39:11Asset Management
39:12voilà on continue l'émission
39:14dans un instant
39:14on va se pencher
39:15sur les matières premières
39:16jusqu'où va aller
39:17la relique barbare
39:18alors on en parle
39:19dans un instant
39:20on continue l'émission
39:21à la relique barbare
39:22à la relique barbare
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