- il y a 4 mois
Attaque au couteau à Marseille: "L'assaillant a crié "Allah akbar, moi aussi je veux mourir" - "Il avait tenté de poignardé son neveu le pensant homosexuel" - "Il avait tenu des propos antisémites dans une mosquée" (Procureur de Marseille)
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00:00On peut démarrer ? Parfait. Oui, merci d'avoir répondu présent à mon invitation,
00:08puisque après les premiers éléments que je vous ai donnés hier sur la scène de crime,
00:14les investigations diligentées dans les deux cadres d'enquête que j'ai ouvert hier,
00:21à savoir l'effet de tentatives d'homicide volontaire sur un certain nombre de passants et de personnes,
00:28et des tentatives d'homicide volontaire aggravées par la qualité de personnes dépositaires de l'autorité publique
00:34qui a été confiée à la police judiciaire, à la DCOS, dont M. Frison, présent, pourra répondre à vos questions.
00:42Et le deuxième cadre d'enquête ouvert où j'ai saisi l'IGPN pour apprécier l'usage des armes
00:52qui a été fait par les policiers lors de ce périple criminel.
00:57Nous avons des éléments plus précis. Alors je vais vous apporter quelques précisions,
01:01sans reprendre l'ensemble des faits, sur le déroulé des faits lui-même,
01:05mais également sur le parcours et les antécédents judiciaires du mis en cause,
01:13et puis également sur l'état des victimes, puisque hier, très rapidement,
01:18après quand j'ai fait ce point de presse, nous avions une victime qui était entre la vie et la mort,
01:24puisqu'elle avait été touchée au niveau du cœur par le couteau.
01:28Alors, pour revenir sur le déroulement des faits de manière très objective,
01:34le registre de l'hôtel consigne cette arrivée du mis en cause le 22 août 2025.
01:41Le réceptionniste de l'hôtel, donc là, c'est une précision importante et qui est différente de ce que je vous avais indiqué hier.
01:51Ce n'est pas le gérant de l'hôtel qui va être blessé, mais le réceptionniste de l'hôtel,
01:57puisque le gérant est absent ce jour-là, va nous indiquer que le 29 août 2025,
02:06il a lui-même intimé l'ordre mis en cause de quitter les lieux,
02:11puisqu'il ne payait pas le prix de sa chambre.
02:15Alors, les différentes séquences peuvent être décomposées de la manière suivante.
02:19La première séquence, c'est que le 2 septembre, donc hier, aux alentours de 14h30,
02:27notre auteur Abdelkader Dibi va se présenter.
02:34Il va passer très rapidement devant le réceptionniste
02:37et il va ensuite monter au niveau de la chambre numéro 1
02:43qu'il occupait quelques jours auparavant.
02:46Et là, ce réceptionniste va entendre des cris à l'étage
02:50et le locataire actuel va subir des coups de couteau.
02:57Il va le voir descendre l'escalier en sang, se tenant le ventre et hurlant.
03:04Il passait rapidement à la hauteur de ce réceptionniste
03:08et lui a sienné un coup de couteau au niveau du flanc.
03:12Ce sont nos deux premières victimes.
03:14La première victime, le colocataire, celui qui occupait la chambre
03:19et qui était dans un état très engagé hier, est toujours hospitalisé.
03:25Mais, toute réserve, naturellement, il serait actuellement hors de danger.
03:31La deuxième victime, donc le réceptionniste, est également toujours hospitalisé sur Marseille.
03:37Mais, hier, son état a été meilleur et ses jours ne sont pas non plus en danger.
03:46La deuxième séquence, l'écrit alerte le fils du gérant.
03:51Cette fois-ci, l'information est tout à fait conforme à ce que je vous avais indiqué hier.
03:57qui va se présenter sur les lieux.
04:01Il va constater que le réceptionniste est allongé au sol et qu'il se tient le ventre.
04:06Et il est alors immédiatement poursuivi par Abdelkader Dibi.
04:13Et il va subir un coup de couteau au niveau du dos.
04:17Ce coup de couteau au niveau du dos va entraîner son hospitalisation.
04:23Ces jours, il est toujours hospitalisé à l'heure où nous nous parlons,
04:26mais ces jours ne sont pas en danger.
04:29À une cinquantaine de mètres de là, des amis du fils du gérant,
04:34qui viennent de se prendre ce poignardage au niveau du dos,
04:38vont aviser la scène.
04:40Et à trois, assez courageusement, vont se porter au contact de notre assaillant
04:48pour essayer de le neutraliser, en tout cas de le désarmer.
04:54Et une des personnes qui se présente à son contact
04:57va recevoir immédiatement un violent coup de barre de fer.
05:03Il n'est pas hospitalisé, il est blessé,
05:05il est pris en charge comme l'ensemble des victimes
05:08par notre association d'aide aux victimes
05:10que nous avons commis immédiatement sur les lieux, la VAD.
05:15Et son incapacité totale de travail est en cours d'établissement.
05:21Il va ensuite croiser une autre personne,
05:25toujours dans la rue, à proximité,
05:28et il va lui asséner un coup de poing au visage.
05:32Donc là aussi, prise en charge, association et ITT en cours de fixation.
05:40Puis il va rentrer dans le SNAC,
05:43dans le fameux établissement situé à proximité,
05:47où il va se retrouver face au gérant.
05:49Et à plusieurs reprises, il va essayer de l'éventrer
05:54en criant à la Ouagbar, moi aussi, je veux mourir.
06:00Le gérant va engager un dialogue avec lui,
06:04là aussi, il va éviter d'abord les coups de couteau.
06:07Il va engager un dialogue avec lui qui va être assez pertinent
06:11puisque la situation paraît quelques secondes,
06:16quelques dizaines de secondes, se calmer.
06:18Et puis, notre assaillant va prendre la fuite
06:28et poursuivre son périple criminel.
06:31Devant l'entrée du SNAC, il y avait une agitation.
06:34Et pour ceux qui étaient présents, très important,
06:36dans le quartier de Belzosse,
06:37plusieurs personnes essaient de le prendre à partie,
06:40essaient de le désarmer,
06:41lui jettent des canettes, des chaises,
06:45divers objets en sa direction.
06:47Mais il parvient à prendre la fuite
06:50en direction du cours Belzosse.
06:53Et c'est à ce stade-là que,
06:55poursuivi par la clameur publique,
06:58une patrouille de la police aux frontières
07:00qui était au quartier Belzosse,
07:02va, alors qu'il prend la direction de la Canebière,
07:08vont sortir leurs armes de service,
07:12vont lui intimer l'ordre de se rendre.
07:17Je ne vous apprends pas grand-chose,
07:19puisqu'un certain nombre de vidéos,
07:21on peut toujours le regretter pour la sérénité des investigations,
07:24mais en tout cas, ont été diffusées.
07:26Il va reculer dans un premier temps
07:28et puis il va faire un pas en avant,
07:30là aussi en criant à la Ouagbar.
07:33Et il va essuyer des coups de feu
07:37en riposte de ses fonctionnaires de la police aux frontières
07:42qui vont le neutraliser.
07:45Six douilles de projectiles sont retrouvées sur la Seine.
07:53La personne va faire l'objet de tentatives de réanimation
07:57pendant plus d'une demi-heure.
07:59Les pompiers, le samu, arrivent très rapidement.
08:02Et il va décéder des suites de ses blessures.
08:07Donc au total,
08:10ce périple meurtrier commis par Abdelkader Dibi
08:14a entraîné la présence de six victimes,
08:18trois qui ont été blessées par des coups de couteau,
08:22un par un coup de bras de fer,
08:23un qui va recevoir un coup de poing
08:25et un sixième, naturellement, le gérant du SNAC
08:28qui n'a fort heureusement subi aucun coup
08:31contre lequel il a essayé à plusieurs reprises
08:35de lui planter des coups de couteau.
08:39S'agissant de l'enquête diligentée
08:43par l'inspection générale de la police nationale.
08:47L'autopsie effectuée ce jour mettait en évidence
08:50cinq impacts lésionnels sur le tronc,
08:53les membres inférieurs et le membre supérieur droit,
08:57ainsi que des empreintes cutanées
08:59évocatrices de l'utilisation d'un taser,
09:02un élément que je vous avais déjà communiqué hier.
09:05Et le décès était en lien évidemment avec des lésions cardio-pulmonaires
09:10engendrées par les tirs thoraciques.
09:14Une analyse toxicologique est en cours.
09:16Nous n'avons pas à ce stade les résultats.
09:21Les constatations réalisées sur la scène de crime,
09:25là aussi, ont permis,
09:27et ce qui corrobore les résultats de l'autopsie,
09:31de retrouver, c'est ce que je vous disais,
09:32six étuis percutés.
09:34Les trois policiers auteurs des tirs
09:36ont été entendus dans le cadre d'une audition libre ce jour.
09:41Et puis, au regard de ces témoignages,
09:45de ces constatations,
09:46mais également de la caméra piéton
09:49d'un des tireurs qui a été enclenché
09:51au moment de la scène
09:54et qui a permis de filmer très utilement la scène,
09:57je n'aurai évidemment pas de décision définitive
10:03sur l'action publique alors qu'une enquête est en cours,
10:06mais l'orientation à ce stade
10:10sur un usage des armes légitimes
10:14dans le cadre d'une légitime défense
10:16de ces fonctionnaires de la police aux frontières
10:18est très très très fortement envisagée
10:21au regard de ces éléments objectifs
10:23déjà recueillis.
10:25Le parcours et les antécédents judiciaires de l'auteur.
10:32L'auteur serait arrivé en France
10:34dans les Charentes-Maritimes en 2019.
10:39Il se mariait en 2020 avec une jeune femme
10:42qui le quittait, semble-t-il,
10:45compte tenu de sa violence
10:46et de ses problèmes d'addiction
10:48à la fois à la cocaïne et à l'alcool.
10:51Il était mis en cause en 2023
10:54dans une procédure de violence avec armes
10:56sur son neveu qui entraînait sa condamnation
10:59que j'avais évoquée hier
11:01du 6 mai 2025
11:02par le tribunal correctionnel de La Rochelle.
11:08Manifestement de l'enquête,
11:11cette fois-ci plutôt mise en œuvre par l'APJ,
11:15il apparaissait que dès la fin de l'année 2024,
11:17il présentait certains troubles du comportement
11:20et tombait dans l'errance.
11:23D'ailleurs, on voit La Rochelle, Montpellier
11:27et, pour finir, Marseille.
11:31Il rejoignait la ville de Montpellier
11:33donc en 2025
11:34pour se retrouver finalement à Sète
11:36en juin 2025.
11:38C'est là qu'il était placé en garde à vue
11:40le 30 juin 2025
11:41pour des faits commis
11:42à la mosquée de Sète
11:44sur lesquelles je reviendrai
11:45le 13 juin 2025.
11:47En effet, en pleine prière,
11:50il prenait la parole
11:51en sous-entendant
11:53que le pays était gouverné
11:54par des juifs
11:54et des sionistes
11:56ce qui lui valait une convocation
11:59devant le tribunal correctionnel
12:00pour provocation à la haine
12:02en raison de l'origine
12:04ou de la religion
12:05et il devait être jugé prochainement
12:08le 2 octobre 2025
12:10au tribunal judiciaire de Montpellier.
12:14Donc, sur la première affaire
12:15des violences commises
12:16sur son neveu,
12:19il était condamné
12:20le 6 mai 2025
12:21par le tribunal correctionnel
12:23de La Rochelle
12:24à une peine de 4 ans
12:25d'emprisonnement
12:26dont 3 ans assorti
12:28d'un sursis probatoire
12:30pendant une durée de 2 ans.
12:31Il interjetait appel
12:36de cette décision
12:38si bien que dans l'attente
12:40de l'appel
12:41elle n'était pas immédiatement
12:43ramenée à exécution.
12:47Il faisait également l'objet
12:49à la suite d'un signalement
12:51du préfet de Lérault
12:52d'un article 40
12:54en date du 25 juin 2025
12:56par rapport aux événements
12:58de la mosquée.
12:59Une enquête était diligentée
13:00par le parquet de Montpellier
13:02comme je vous l'ai indiqué
13:03de chef de provocation publique
13:05à la haine et à la violence
13:06et donc il faisait l'objet
13:08de cette COPJ
13:09pour le 2 octobre 2025.
13:13Sur le plan
13:14d'une éventuelle radicalisation
13:17à l'occasion des faits montpellierains
13:19il faisait l'objet
13:21d'un criblage
13:22dont il ressortait
13:24que l'individu
13:25n'apparaissait pas radicalisé
13:27mais souffrant
13:29de troubles psychiatriques.
13:33Une expertise a été réalisée
13:35dans le cadre de l'affaire
13:37de La Rochelle
13:37sur les violences
13:38qui est un petit peu ancienne
13:39puisqu'elle date de 2023.
13:44On ne relevait pas à ce stade
13:45à cette époque
13:46de pathologie psychopathique
13:48mais elle mettait déjà en évidence
13:51une conduite addictologique
13:52lourde à type de consommation
13:55d'alcool et de cocaïne.
13:57J'ai été en relation
13:59depuis hier
14:00avec le parquet national
14:02antiterroriste
14:03qui à ce stade
14:05ne souhaite pas retenir
14:07sa compétence
14:08puisque comme je viens
14:09de vous l'évoquer
14:10nous partons
14:11sur un litige privé
14:13sur une personne
14:15qui a des problématiques
14:17psychiatriques très lourdes
14:18et qui après avoir attaqué
14:20en quelque sorte
14:21ceux qu'ils estimaient victimes
14:23de son errance
14:24et de son expulsion
14:25de l'hôtel
14:25dans une sorte de crise
14:27très importante
14:28va s'attaquer
14:29à tout ce qui bouge
14:30aux alentours
14:31entraînant
14:32l'intervention
14:34des policiers
14:35de la police aux frontières.
14:37Je vous remercie
14:38de votre attention.
14:39Je vous propose
14:40de répondre
14:41à quelques questions
14:42et M. Frison
14:43également
14:43pourra y répondre
14:46si je vous écoute.
14:48M. Frison
14:48Vous avez dit
14:5230 minutes
14:53de réanimation
14:54donc les tirs
14:55des policiers
14:56ont eu lieu
14:56vers 14h55
14:57à peu près
14:58au périple
14:59de 25 minutes
14:59à peu près
15:00entre le moment
15:00où ils tirent
15:01les premières personnes
15:03et le moment
15:04où ils tirent les policiers
15:05Moi je dirais
15:06que oui
15:0814h30
15:10aux alentours
15:10de 14h30
15:11puisque là
15:12nous n'avons pas
15:13d'élément objectivé
15:14sinon un témoignage
15:16du réceptionniste
15:17et effectivement
15:19les policiers
15:21il est 14h41
15:23plutôt 11 minutes
15:25quand la neutralisation
15:28a lieu à 14h41
15:29donc ce qui paraît
15:31plus cohérent
15:31avec la scène
15:32que je viens
15:33de vous décrire
15:33et dans ce type
15:35de situation
15:36les minutes
15:36paraissent toujours
15:37très longues
15:38donc on est plutôt
15:39sur un périple criminel
15:40qui dure une dizaine
15:41de minutes
15:42Est-ce que les policiers
15:43auraient pu utiliser
15:44que le taser
15:45par exemple
15:45avant de tirer
15:46ou vous visez
15:47que les gens
15:47par exemple
15:47Est-ce que c'était possible
15:49au vu de la situation
15:50où ils se sont dit
15:50que les tirs
15:51Les tirs sont effectués
15:53à courte distance
15:54à moins de 5 mètres
15:55il était hautement improbable
15:59et il aurait été dangereux
16:01pour les services de police
16:02de se contenter
16:04d'utiliser un taser
16:07dans un individu
16:08qui était en train
16:08de commettre
16:09ce qu'on appelle
16:10un véritable périple criminel
16:12Est-ce que depuis son arrivée
16:14en France
16:14il avait fait l'objet
16:15d'un sujet psychiatrique
16:16au vu des troubles ?
16:18A priori non
16:18en revanche
16:19le tribunal de La Rochelle
16:20l'avait ordonné
16:21dans le cadre
16:21de ce sursis probatoire
16:23L'agression de son neveu
16:26c'est un neveu par alliance
16:28c'est un neveu de...
16:29C'est une affaire
16:30qui est instruite
16:31à La Rochelle
16:32c'est un neveu
16:33ils ont des liens
16:35de famille
16:37je ne suis pas rentré
16:38j'en suis désolé
16:39dans ce degré de détail
16:40je vous invite
16:40à appeler le procureur
16:41de La Rochelle
16:43sur ce point
16:43Le premier snack
16:45où il crie à La Rochelle
16:46est-ce que vous pouvez nous dire
16:46plus précisément
16:47où ça se situait
16:48peut-être le détail
16:50sur cette séquence ?
16:51C'est rue de Présensé
16:53donc c'est à proximité
16:55tout ça
16:56se passe dans
16:56dans quelques rues
16:58au niveau du quartier
17:00de Bellezance
17:01à Marseille
17:02Est-ce que vous avez
17:03quelques informations
17:04sur ce qu'il y a pu faire
17:05entre le 29 août
17:06et la journée d'hier ?
17:08Là c'est le travail
17:09de la PSG
17:10C'est un cours
17:12bon pour l'instant
17:13on n'a pas
17:13d'informations précises
17:14on va surtout travailler
17:16sur sa téléphonie
17:19pour voir
17:20ce qu'il a fait
17:21effectivement
17:21entre le 29 août
17:24et le 2 septembre
17:26C'est un cours
17:27Est-ce que les stupéfiants
17:28ont été vraiment
17:29la question de lui ?
17:30Pas de stupéfiants
17:31en enquête
17:31Et comme
17:32il est déjà
17:34indiqué
17:35qu'on travaille
17:36et tout
17:36est-ce qu'il y a déjà eu
17:37une injonction
17:40pour qu'il se fasse soigner ?
17:41A priori non
17:42puisqu'il n'a
17:44que deux affaires
17:45judiciaires
17:46en cours
17:46je vous indique
17:47celle du tribunal
17:49qui entraîne
17:50sa condamnation
17:50au tribunal
17:51correctionnel de la Rochelle
17:52où visiblement
17:53mais je ne sais pas
17:54un dossier
17:55mais son état
17:57d'addiction
17:57ses problématiques
17:59on va dire
18:00psychosociales
18:01ont été pris en compte
18:02puisqu'au-delà
18:04de la peine
18:04d'emprisonnement ferme
18:06qui a sanctionné
18:07ce comportement violent
18:08il faisait l'objet
18:09d'un surussi probatoire
18:10et d'un suivi
18:11par le JAP
18:11qui comme je vous l'indiquais
18:13en l'état de l'appel
18:13n'a malheureusement
18:15pas pu être
18:16mise en oeuvre
18:18et puis la deuxième affaire
18:20de la mosquée
18:23à 7
18:24où là
18:25il n'y avait pas
18:26de notion particulière
18:27d'alcoolisation
18:28et pour lequel
18:29il n'était pas encore jugé
18:30puisqu'il avait fait l'objet
18:31d'une convocation
18:32par OPJ
18:33à délai rapproché
18:34puisqu'il devait passer
18:36début octobre
18:37dernière question
18:38Est-ce qu'on sait
18:39pourquoi il s'en est pris
18:40particulièrement
18:41et en priorité
18:41à son colocataire ?
18:43Non
18:44à ce stade
18:45si vous avez des éléments
18:45la raison
18:48pour l'instant
18:49on ne la connait pas
18:50parce que
18:51vu l'état de santé
18:52du colocataire
18:53il n'a pas pu être entendu
18:55donc on aura certainement
18:56l'explication
18:57à ce moment là
18:58et effectivement
18:59au cours de son premier séjour
19:03avant d'être
19:03expulsé de l'hôtel
19:06il avait déjà eu
19:07une altercation
19:08avec ce colocataire
19:08ce qu'il avait obligé
19:09à changer de chambre
19:11voilà
19:11donc ça semble être
19:13quand même
19:13le fond du
19:14oui donc on a
19:15un contentieux départ
19:17c'est deux chambres distincts
19:18c'est pas dans la même chambre ?
19:19Au départ
19:20lorsqu'il arrive
19:21le 22 août
19:22il va loger
19:23avec la future victime
19:24il y a une altercation
19:26qui a lieu
19:27entre les deux personnes
19:28donc là
19:29le gérant
19:29est obligé
19:30de les séparer
19:30il leur donne
19:31deux chambres différentes
19:32ensuite
19:33le 29 août
19:34il met fin
19:35à son séjour
19:36parce qu'il ne paie plus
19:37le loyer
19:37et en fait
19:38le 2 septembre
19:39il revient
19:39pour remonter
19:40dans la chambre
19:41pour occuper son colocataire
19:43et s'en prendre à lui
19:43Est-ce que le colocataire
19:45lui est connu
19:46des services de justice ?
19:47Pas pour l'instant
19:48non
19:49Merci
19:50Ce que je vous disais
19:53oui alors
19:53il faut être
19:54il faut toujours
19:55être réservé
19:56parce que
19:57autant les deux autres
19:58je peux être assez affirmatif
20:00même vous savez
20:00qu'il peut toujours y avoir
20:01des complications médicales
20:02il a reçu un coup de couteau
20:03au niveau du coeur
20:04hier son état
20:05a été jugé
20:06comme engagé
20:07critique
20:08voilà
20:09devant une médecine
20:12qui est intervenue
20:14et qui fait qu'aujourd'hui
20:15on peut dire
20:16selon la nomenclature habituelle
20:18qu'il semblerait
20:19hors de danger
20:20sauf que c'est une blessure
20:22très sévère
20:22et voilà
20:23je reste à ce stade
20:24particulièrement prudent
20:26puisqu'il peut toujours
20:27exister
20:28des complications
20:29quand vous vous faites
20:30poignardées
20:31au niveau du coeur
20:33merci
20:33voilà donc
20:39pour les explications
20:40très précises
20:41méticuleuses
20:42du procureur
20:43de la république
20:43de Marseille
20:44Nicolas Besson
20:45il est revenu
20:45sur le déroulé
20:45des faits
20:46que vous connaissez
20:46à peu près
20:47Sabrina
20:47Berlin-Bouillet
20:48à la différence
20:49que ce n'est pas
20:49le gérant de l'hôtel
20:50qui a été blessé
20:50en premier
20:51mais le réceptionniste
20:52indifférentes
20:53indifférentes
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