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Transcription
00:00Vous avez monté une émission aussi inédite, comme vous avez dit, aussi différente et aussi originale.
00:06C'est parce que le sujet est crucial.
00:08Du calme, monsieur le futur ex-premier ministre, il n'y a absolument rien de nouveau dans ce format.
00:12Ça s'appelle une interview avec des journalistes venant de chaînes différentes.
00:16Le format, c'est une interview, quoi. Voilà.
00:18François Bayrou était donc en direct hier.
00:21Pour quelles raisons, me direz-vous ?
00:23Eh bien, exactement pour la même raison que toutes les dernières vidéos sur le sujet,
00:27si ce n'est qu'on a un petit peu quand même l'impression qu'il est en campagne pour garder sa place.
00:31Le sujet, la question, ce n'est pas le destin du Premier ministre ou de François Bayrou,
00:39et ce n'est même pas le destin du gouvernement.
00:42La question, c'est le destin de la France.
00:45Je rappelle que selon un sondage,
00:48seuls 9% des Français font confiance au gouvernement Bayrou pour gérer l'économie du pays.
00:52C'est 5% de plus que les voix de Valérie Pécresse aux dernières élections présidentielles.
00:57Puis alors, le coup de la campagne pour les Français, plus long que de bois, c'était vraiment pas possible.
01:01Oui, parce que si on écoutait les Français, à bêta rame, fin de carrière.
01:05Si le gouvernement tombe comme il le souhaite, comme il l'annonce, comme...
01:10Eh bien, ça veut dire qu'on changera de politique.
01:13C'est QFD, mon cher Watson.
01:15Ah oui, je sais, le niveau de l'interview est spectaculaire.
01:17Et encore, celui-là, ce n'est pas mon passage préféré.
01:19Mais bon, faire des vidéos YouTube tout l'été pour avoir ce genre de conclusion,
01:23vraiment, ça ne valait pas le coup.
01:24Dans cet extrait, je vous passe la partie où il explique que, sans eux, le pays coule.
01:28Je sais, vous tentez le film d'horreur pour faire peur aux Français.
01:31Mais pour l'instant, ça ressemble plus à une comédie dramatique.
01:34Dont, bien évidemment, vous êtes les acteurs principaux.
01:36Ne me laissez pas partir.
01:37Retenez-moi, le nouveau film de François Bayrou.
01:40Vous êtes gonflé, si je puis dire.
01:41Peut-être un peu, c'est vrai.
01:43Mais tiens, tant qu'on y est, il y a un sujet que j'aimerais qu'on aborde aussi.
01:46Vous avez probablement suivi cette histoire avec François Bayrou qui ne lit pas ses courriers pendant l'été.
01:50Pourtant, il n'était pas en vacances.
01:52Non, parce que là, du coup, tu convoques tous les partis en ce moment, etc.
01:54Mais du coup, l'histoire de cette lettre reçue, pas reçue, comment ça s'est passé, François ?
01:58Excusez-moi, j'ai reçu la lettre de Madame Le Pen.
02:03Elle a dû arriver dans les services le 29 juillet, c'est-à-dire qu'arrivée sur mon bureau.
02:10La faute à la poste.
02:12Je reçois mes courriers en retard.
02:14Le nouveau film de François Bayrou.
02:16C'est un comble d'être en train de parler de la poste pour un membre d'un gouvernement qui adore tout dématérialiser.
02:21Avec tout mon respect, monsieur le Premier ministre, dites-nous surtout que vous étiez en train de choisir les tapisseries de votre bureau à Pau.
02:38Eh oui, parce que 40 000 euros, j'espère que la déco va être sympa.
02:40L'économie à géométrie variable.
02:42Puis les gens sont en vacances, d'accord, mais on vous a entendu dire il y a quelques temps que quand vous étiez jeune, vous preniez des selfies.
02:47On sait toujours pas avec quoi, mais on l'a entendu.
02:49Si quand vous étiez jeune, vous preniez des selfies, je pense qu'en tant que boomer en 2025, vous savez comment utiliser un téléphone portable.
02:57Ben voilà, il y a un truc qui s'appelle les appels ou les SMS.
02:59Et ça, on peut les lire même en vacances.
03:02Euh, le, le, les Français.
03:07Ça sent l'argument pas clair là.
03:08Tous les ans, ce qu'on appelle la croissance, on produit un peu plus que l'année précédente.
03:15On produit 50 milliards de plus.
03:17Et produisant 50 milliards de plus, on crée 150 milliards de déficit.
03:26Pardon, excusez-moi, j'ai piqué du nez.
03:27Ça m'a rappelé les cours d'éco quand j'étais au lycée.
03:29Tu sais, ceux où le cours, il est intéressant, mais pas le prof qui récite le cours.
03:33Cette formule-là, les Français le savent.
03:36Si les Français le savaient, nous n'en serions pas là.
03:39Ah bon ?
03:40Si les Français le savaient, il y aurait de leur part un mouvement de mobilisation.
03:46Et de la part des politiques, des députés, un mouvement de mobilisation.
03:49Je suis un petit peu rassurée, on est plusieurs à être gonflés.
03:52Les Français ne sont pas stupides.
03:54Ils se sont toujours intéressés à la politique.
03:55Ils s'y intéressent même de plus en plus.
03:58On a déjà traversé des crises politiques dans le pays, mais rarement aussi mal gérées.
04:02Alors si, il y a des mouvements qui se mettent en place, mais pour vous demander de partir.
04:05Parce que les gens sont fatigués de ne pas être entendus.
04:08J'ai envie de leur dire, excuse-moi Jeannot, va voir.
04:12En Espagne.
04:13Après Simone, Jeannot.
04:15Il faut bien qu'on essaie d'expliquer les choses comme dans la vie.
04:21Le type, il dit, il n'y a pas de risque.
04:23Je dis, c'est pas loin l'Espagne.
04:26Passe la frontière.
04:28C'est pas loin le Portugal.
04:29Passe la frontière.
04:31Je ne dis même pas d'aller en Grèce.
04:33C'est pas loin la Suède.
04:34Attendez, je coupe Jeannot dans mon passage préféré deux petites secondes.
04:37Situation économique de l'Espagne, 2024.
04:40Rythme de progression quatre fois supérieur à la moyenne de l'Union Européenne.
04:43Concernant le Portugal, croissance économique supérieure à celle attendue pour l'ensemble de la zone euro.
04:48Standard ZNPUR a même relevé une nouvelle fois la note du Portugal.
04:52Et concernant la Suède, croissance modeste en 2024.
04:552025 devrait rebondir de plus 1,9%.
04:592026 plus 2,21%.
05:02Eh bien alors, l'exemple des trois pays en question, c'est quand même trois pays qui ont des systèmes complètement différents de ceux qu'on a en France.
05:08Le risque, il est imminent dès l'instant que nous prendrons la décision de ne rien faire.
05:13Ça fait dix ans qu'on laisse Emmanuel Macron faire et c'est comme si vous n'aviez absolument rien fait.
05:18Mieux encore, on dirait que vous avez défait.
05:19Allez, on va s'arrêter là.
05:21À demain les pépites.
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