La rave party, en cours depuis plusieurs jours à Fontjoncouse (Aude), est en cours d'évacuation, ce mardi 2 septembre, par les forces de l'ordre à la suite d'un ordre donné par le ministre de l'Intérieur.
00:00A partir du moment où une situation se tend, ce que je disais, le maintien de l'ordre, c'est d'éviter de créer un trouble supérieur.
00:04A partir du moment où il y a un trouble, on essaye évidemment d'y faire face pour que force reste à la loi.
00:11Comment vous expliquez ces incidents d'hier d'ailleurs ? On sait qu'il y a, on l'a tous vu ici, qu'il y a pas mal de contrôles.
00:17Comment ces viticulteurs qui ont lu des bars, des masques, ont dû arriver jusqu'ici ?
00:22Alors écoutez, l'enquête dira effectivement de qui il s'agit.
00:26On sait que la population locale a été extrêmement traumatisée par les incendies.
00:32Vous en voyez les stigmates autour de vous.
00:34On peut comprendre l'exaspération des riverains, on peut la comprendre.
00:38Maintenant, en aucun cas, ça justifie l'exercice de violence.
00:40Je rappelle seulement que ça a été le cas de quelques personnes.
00:45La grande majorité, sinon la quasi-unanimité des riverains et des viticulteurs du secteur, pourtant très impactée, ne s'est pas joint à ces manifestants.
00:53Est-ce qu'on en sait plus sur le profil des toughers ?
00:57Parce que c'est vrai que dans ce genre de rassemblement, souvent les ZAD ou les rave parties, il y a souvent des profils problématiques.
01:03Est-ce que là, on a étudié les profils ? Est-ce qu'on est sur des marginaux ?
01:06On n'a pas encore étudié les profils.
01:09Et ça, je le répète, il y a des enquêtes judiciaires qui sont en cours.
01:12C'est à l'autorité judiciaire de France.
01:14Ce qu'on a pu constater en fonction des plaques d'immatriculation, parce que ça, c'est dans notre domaine de compétence,
01:19c'est que beaucoup de plaques sont étrangères.
01:21Voilà.
01:21On va citer et jeter l'eau propre sur tel ou tel pays ou un voisin européen, mais c'est essentiellement ça.
01:27Le fait, dans leur pays, c'est le genre de fait qui sont interpellés ?
01:30Alors, il y a notamment en Italie, puisque vous citez ce pays, il y a une législation qui a été renforcée,
01:35qui est beaucoup plus répressive, ce qui fait qu'il y a de moins en moins de ce type de rassemblement en Italie, en Espagne, en Belgique.
01:44Et vous avez vu la manière dont les choses se sont passées ici.
01:47Ça aussi, ça fait partie des choses à prendre en compte.
01:50On doit agir avec détermination, ce qui a été le cas, mais avec professionnalisme et sans froid.
01:54Et je remercie centaines de gendarmes et de CRS qui participent à cette opération,
01:59qui, je le répète pour le moment, se passent sans que qui que ce soit soit blessé.
02:03Cruy des organisateurs ? Est-ce qu'on a une idée ?
02:06Alors, comme c'est quelque chose de sauvage, on n'a évidemment pas d'organisateur qui s'est spontanément désigné,
02:12ce qui d'ailleurs complique les choses pour gérer ce type de rassemblement.
02:17Là aussi, pardon, mais des enquêtes sont en cours.
02:20Quand les hélicoptères survolent, ce n'est pas uniquement pour regarder,
02:24c'est aussi pour prendre un certain nombre de captations d'écran pour nourrir les procédures judiciaires.
02:28On parlait de contrainte, ça veut dire qu'actuellement, il y a des CRS qui sont sur place pour travailler autour des organisateurs ?
02:37On a autour des organisateurs.
02:38Pour le moment, l'objectif, c'est de faire en sorte que le site soit vide,
02:43que les gens qui ont participé à ce rassemblement illégal, que ce rassemblement illégal prenne fin.
02:47Et le nombre d'unités qui est présente permet de faire cette évacuation sous contrainte, sans utiliser la force.
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