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  • il y a 4 mois
En ce début de mois de septembre 2025, l'équipe de France débute son parcours dans le groupe D des qualifications à la Coupe du monde 2026 par un déplacement en Pologne pour y défier l'Ukraine (vendredi 5 septembre, 20h45, à la Tarczyński Arena de Wroclaw, Pologne), avant d'enchaîner par la réception de l'Islande (mardi 9 septembre, 20h45) au Parc des Princes à Paris. En ouverture du stage des Bleus, ce lundi 1er septembre, le sélectionneur Didier Deschamps a répondu aux questions des médias. Replay.

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Sport
Transcription
00:00Ça ne sera pas possible pour ce rassemblement et il y a d'autres joueurs dont fait partie Hibou, Ousmane et peut-être quelques autres aussi qui doivent être vérifiés par le doc legal à leur arrivée.
00:21Donc, ils viennent là, mais je n'ai pas les infos là. Donc, j'espère ne pas être amené à faire d'autres changements, mais ce n'est pas des soucis où c'est clair et net. Ils ne seront pas disponibles, mais ça demande, comme je viens de vous le dire, vérification médicale.
00:42Bonjour Didier, Giovanni Castelli, la chaîne L'Équipe. Il y a Hugo Équitiquet qui va découvrir Léa. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de lui ? Est-ce que vous êtes renseigné sur sa personnalité ?
00:56Je sais que vous faites très attention à ça aussi. Et comment vous comptez l'utiliser ? Merci beaucoup.
01:01Si vous l'utilisez, bien sûr.
01:03S'il est là, il est censé être utilisé, même si on ne sait pas comment ça va se passer sur les deux matchs.
01:11Non, mais Hugo, j'en ai déjà parlé de par la saison, très, très bonne saison qu'il avait fait l'an dernier.
01:17Là, évidemment, il change de club. Donc, ça s'est plutôt bien placé pour lui sur ce début de championnat.
01:28Il aurait pu y être au départ. Bon, après, avec la blessure de Ryan, même s'il n'est pas au même poste.
01:35Mais dans la réflexion avec le staff, c'est surtout l'objectif, c'est d'avoir le plus d'options offensives possibles.
01:46Avec, évidemment, dans la réflexion, les joueurs qui sont là sur la ligne offensive et qui ont une polyvalence.
01:54Donc, on peut être amené à recentrer ou décaler.
01:59Hugo est surtout utilisé comme une position axiale, même s'il a été amené aussi à pouvoir jouer sur un côté, plus le côté gauche.
02:16Mais c'est avant tout un attaque à Ancial. Donc, comme je viens de le dire, entre les joueurs qui sont là, ça peut amener à décaler un.
02:24Mais d'avoir toujours... L'important, c'est d'avoir le plus d'options possibles sur le premier match.
02:31Après, on ne sait pas comment ça peut se passer aussi durant ce premier match.
02:35Mais donc, les qualités qu'il avait, même si je ne l'ai pas pris dans la liste initiale, il a les mêmes.
02:45Donc, il va découvrir l'équipe de France A et comme les 22 autres joueurs, peut être amené à avoir un rôle à jouer sur ces deux matchs.
02:59Bonjour Didier, Baptiste Després, Le Figaro. C'est ta dernière rentrée avec Les Bleus, dernière rentrée à Clairefontaine.
03:06Est-ce que tu peux nous dire en quoi le DD d'idée des champs de 2025 est différent de celui de 2012 ?
03:12Et deuxième petite question.
03:14Il y a 13 ans de plus. Ça ne se voit pas, mais je sais. La nature fait bien la chose, dans ma tête surtout.
03:20Déjà, première question. Et la deuxième, est-ce que tu sais déjà ce que tu feras en septembre 2026 ?
03:25Oui, bien sûr. Tout est programmé, planifié. On me connaissait quand même.
03:32Je ne sais plus si c'est Vincent qui a dû me poser la question. Je dis que ça n'a aucune importance pour moi, que ce soit la première, l'avant-dernière.
03:40Ça aurait pu être la dernière, les saisons précédentes pour X raisons aussi, de par ce qui aurait pu se passer moins bien certainement.
03:50Décision de mon président. Moi, je suis fixé sur l'objectif qui est le nôtre. C'est mon objectif, mais ce n'est pas par rapport à moi.
04:02C'est avec ces six matchs et l'objectif d'atteindre cet objectif de se qualifier.
04:12Après, ça ne me traverse même pas l'esprit de me dire en septembre, l'année prochaine. Non, je ne serai pas là.
04:21C'est une certitude. Et je serai ailleurs. Et ailleurs, c'est ailleurs. Mais je ne sais pas où.
04:28Mais toi, en quoi tu es différent ? Je suis différent ?
04:33Presque 14 ans, oui.
04:36Différent, je ne sais pas. Je suis différent. Évidemment, je maîtrise plus de choses aujourd'hui dans ma fonction et la responsabilité qui est la même.
04:48à travers les différentes expériences, les rassemblements, les compétitions.
04:57Il y a des choses qui se font de manière naturelle.
05:04La première fois, c'était la première fois. On découvre. C'est un fonctionnement différent de celui que j'avais avant, c'est-à-dire entraîneur en club.
05:11Par rapport à l'instance aussi, la fédération, il y a un vécu qui est important.
05:21Il y a des choses que je peux faire de la même façon. Il y a des choses que je fais différemment aussi.
05:26Les générations ont changé aussi.
05:30Donc, avec le maître mot, comme d'habitude, m'adapter.
05:35Mais quand on avance dans la vie, l'expérience est de plus en plus importante aussi.
05:42Et c'est quelque chose sur lequel je me nourris, bien évidemment.
05:49Mais en sachant qu'on peut avoir des situations, certes, qui peuvent être similaires par rapport à celles vécues les années précédentes.
05:58Mais elles peuvent avoir aussi leurs particularités.
06:02Donc, l'essentiel, c'est que je me sente toujours dans un bien-être et avec la même envie, la même énergie, la même détermination.
06:16Et quand un objectif est atteint, il y en a toujours un autre.
06:22C'est le sport qui veut ça, avec des exigences.
06:26Cette adrénaline-là, ce n'est pas du stress.
06:28Je n'ai jamais eu de stress de toute façon.
06:31C'est cette adrénaline-là qui me plaît et je pense que j'en ai besoin.
06:38Ça vous va ?
06:41Bonjour Didier, Vincent Duluc à l'équipe.
06:44Tu as beaucoup dit qu'il fallait se méfier mercredi dernier.
06:49Est-ce que les blessures, c'est une raison de plus de te méfier ?
06:51Mais est-ce que ça permet aussi d'alerter un peu plus ?
06:54Et est-ce que ça t'embête de jouer une qualification pour la Coupe du Monde aux Etats-Unis ou au Parc des Princes ?
07:00Qu'est-ce qu'il y a ?
07:02Il y a des casseroles là où il y a des statistiques qui sont négatives ?
07:06Ah oui, tu remontes à...
07:09Ils étaient pas nés, ceux qui vont être concernés, certains.
07:14Non, non, c'est plus ou moins toujours compliqué.
07:18Il y a des impondérables.
07:19Indépendamment liés au fait, évidemment, quand je fais une liste, mon premier souhait, c'est que tout se passe bien et que les 23 prévus arrivent.
07:30C'est pas souvent le cas.
07:33Comme je l'ai dit jeudi dernier, il y a ce contexte particulier, scénario particulier avec six matchs, peu de matchs en l'espace de deux mois et parce qu'il y a la qualité de l'adversaire aussi.
07:49Déjà, en ayant visionné pas mal de matchs et d'avoir le compte rendu fin de matinée de notre observateur sur l'Ukraine, c'est une très bonne équipe avec de très bons footballeurs.
08:00Ils ont à eux le fait de représenter leur nation aussi, avec des joueurs certes qui peuvent peu jouer ou pas jouer dans leur club, mais ils dégagent beaucoup, au-delà de la qualité technique et footballistique, beaucoup d'énergie par rapport au fait de représenter leur pays.
08:27Donc, j'ai pas de crainte, mais je suis vigilant par rapport à ça et surtout la qualité des joueurs qui composent cette équipe et les résultats qu'ils ont pu avoir aussi.
08:42Bon, ça s'est mal passé au match retour par rapport à la Belgique, même s'ils avaient gagné 3-1 le match allé.
08:52Il y a du répondant, il y a de très très bons joueurs, donc il faudra que nous aussi, en tenant compte des absents, des blessures, qu'on soit notre meilleur niveau.
09:06Parce que, voilà, il n'y a pas de marge et il y a 6 matchs.
09:14Et en ayant, avec tout le respect que j'ai pour l'Islande et l'Azerbaïdjan, l'Ukraine, c'est l'adversaire le plus solide, le plus costaud qu'on a d'entrer à jouer.
09:26Bonjour Didier, Louis Vicks, Infosport Plus, Canal Plus. J'imagine que vous avez regardé le match entre Lyon et Marseille hier soir.
09:33Il n'y a pas beaucoup de joueurs qui, a priori, seront concernés par la fin du Mercato, mais évidemment, il y a encore le cas Adrien Rabiot.
09:39Quelle que soit la fin de l'histoire ce soir, est-ce que c'est...
09:41Je vais vous la donner, si vous voulez. Il va s'engager. D'ailleurs, je vous donne une info.
09:45Je vous informe qu'il ne nous rejoindra que ce soir, parce qu'il a une visite médicale, qui va prendre un petit peu de temps cet après-midi, pour le permettre de signer au Milan AC.
10:00Magnifique.
10:01Magnifique. Je ne vais pas tout vous dire non plus. Il n'y en a pas d'autres de concernés.
10:05La question que je voulais vous poser, c'est, après avoir eu cette info bien sûr, mais est-ce que c'est quand même pas dommage d'en être arrivé là ?
10:12Pour ?
10:13Pour Adrien et l'Olympique de Marseille.
10:15Des fois, il se passe des choses. Je n'ai pas tous les éléments non plus.
10:21Je ne vais pas me mêler de ce qui se passe dans les clubs, entre les joueurs, l'entraîneur ou les dirigeants.
10:31L'important, c'est qu'il y ait une solution qui convienne aux joueurs.
10:36Je pense qu'elle va convenir aux clubs, et en l'occurrence, l'Olympique de Marseille.
10:40Après, il s'est passé ce qui s'est passé avec beaucoup de personnes qui se sont exprimées, certainement des versions différentes.
10:51Dans la vie, je pars du principe qu'il n'y a qu'une vérité.
10:54Après, chacun retiendra la vérité qu'il veut.
10:56Mais l'important, après, moi, c'est que je n'ai rien contre les clubs.
11:01Ils gèrent comme ils veulent leur situation.
11:05L'important, c'est pour les joueurs, et en l'occurrence, Adrien, qui a trouvé une porte de sortie.
11:13Donc, aujourd'hui, même si ce n'était pas ce qui était prévu en début de préparation pour lui, c'est ça l'essentiel.
11:26Bonjour, Didier, M. Le Maillard, en France, pour plus, Canal+, la qualification va finalement se jouer sur trois mois, seulement pour la prochaine...
11:35En trois mois, mais deux mois d'intervalle.
11:37Est-ce que ça change beaucoup les choses ?
11:39Est-ce que ça peut compliquer les choix avec des joueurs qui ne sont pas forcément au top de leur forme physique en ce début de saison ?
11:47Ça, c'est le constat très souvent en début de saison.
11:51Et comme la rentrée, elle est tout début septembre pour différentes raisons,
11:56mais avec des joueurs qui ont eu pas mal des préparations écourtées,
12:03des temps de jeu que leurs entraîneurs en club ont fait en sorte de répartir.
12:09Je vous l'ai dit jeudi, que les joueurs ne soient pas à 100% aujourd'hui,
12:15ça doit être valable aussi pour nos adversaires, mais c'est une évidence.
12:21Et même si on est en tout début de saison, ça n'empêche pas aussi d'avoir malheureusement des blessés.
12:29Bonjour Didier.
12:33Tout en haut toujours, Arsupère au RMC.
12:35Dans la continuité de la question de mon confrère,
12:37on en a souvent parlé ici de cette cadence infernale que subissent les joueurs chaque saison.
12:43Là, ça va être la même chose cette année.
12:44Et dès le départ, il y a déjà beaucoup plus de blessés.
12:47Est-ce qu'il y a un peu plus d'inquiétude aussi chez vous sur cet aspect-là ?
12:52Ce n'est pas une inquiétude, c'est être factuel.
12:55Même si, bon, après vous allez dire, oui, les joueurs, ils ont fini très tard parce qu'il y a eu la Coupe du Monde des clubs.
13:03Moi, j'ai deux blessés avec William Saliba et Ibu Konaté.
13:06Ils n'ont pas fait la Coupe du Monde des clubs.
13:08Ils ont fait une préparation et les deux, ils sont blessés.
13:11Alors, pour les joueurs du PSG, c'est différent.
13:15Il n'y a pas, voilà.
13:17Mais les saisons, évidemment.
13:18Ce n'est pas que le calendrier et l'accumulation des matchs, c'est le fait, le nombre de matchs qui jouent et d'enchaîner.
13:29Je prends des exemples.
13:31William, comme c'est arrivé aussi à Jules Koundé, à force de, quand vous faites une saison, vous enchaînez tous les matchs.
13:41Il n'y a pas de moment de récupération 90 minutes, au bout d'un moment, ça pèse et ça peut, voilà, il peut avoir.
13:51Jules a eu sa première blessure.
13:52William, c'est sa deuxième, il en avait très peu avant.
13:57L'accumulation d'une saison sur l'autre liée à des temps de récupération qui sont forcément écourtés.
14:06Oui, il y a toujours eu des baisses.
14:09Est-ce qu'il y en a plus aujourd'hui ?
14:12Parce qu'après, ça peut être, c'est du football aussi, ça peut être accidentel.
14:18Je vois, en ce qui concerne William Saliba, c'est pas pendant le match, c'est à l'échauffement d'avant-match.
14:24Où malheureusement, sa cheville a souffert, même s'il a joué 100 minutes, mais sans pouvoir continuer.
14:30Donc, il peut y avoir des chocs aussi, mais forcément que l'accumulation de la répétition de matchs à haute intensité, ça sollicite énormément les organismes.
14:43Au-delà d'un aspect qu'il est difficile de quantifier, c'est la fatigue psychologique aussi, qui a une influence importante.
14:53Ça va pas aller dans le sens de moins, alors évidemment, les instances, les grandes instances, et c'est factuel aussi, c'est la réalité.
15:04Ils vont vous dire, il y a 90% des joueurs qui jouent moins de matchs par rapport aux saisons précédentes.
15:10Mais les 10% qui sont au top, eux, ils jouent plus, et les saisons sont relongées de par des compétitions supplémentaires.
15:25Bonjour Didier, il y a Spitters, 90 000.
15:27Didier, à l'heure où l'on se parle, Randall Kolomoany est proche de quitter le PSG pour rejoindre Tottenham.
15:33Est-ce que vous avez parlé avec lui de cet éventuel départ, et est-ce que vous pensez que c'est la meilleure décision qu'il puisse prendre pour retrouver les bleus au plus vite ?
15:40Et dans le prolongement de cette question, en cas de forfait d'Ousmane Dembele, est-ce qu'il est une option pour vous rejoindre pour les deux matchs de septembre ? Merci.
15:49Je n'ai pas échangé avec Kolomo, parce que si, là, je ne sais pas si c'est une info fiable ou pas, il était proche de notre club, ça ne s'est pas fait, est-ce qu'il est proche d'autres ?
16:02Ça, ça regarde les joueurs, c'est leur choix.
16:05Bon choix ou mauvais choix, on ne le saura qu'après.
16:07Il n'y a pas de, pour moi, il n'y a que des bons choix, mais tout dépend de ce qui se passe après, si ça se passe bien, s'ils jouent, s'ils marquent des buts.
16:15Voilà, c'est leur responsabilité, c'est la gestion de leur carrière avec leur conseiller qui les accompagne.
16:28Voilà, tout au plus, et ça peut arriver qu'ils aient à me demander, mais je ne suis pas là pour conseiller.
16:36Je donne un avis en sachant que c'est leur choix et c'est leur carrière.
16:41Et la question qui suivait, sa situation, elle n'a pas changé, du fait que je ne l'ai pas pris au départ, par rapport à ce qu'il a eu avant ce rassemblement, il est au même point.
16:55Donc, si j'avais à effectuer un changement de joueur encore, il ne sera pas concerné.
17:03Mais j'espère pour lui qu'il trouve une situation où il puisse avoir un contexte, un environnement, un quotidien qu'il recherche pour être performant.
17:17Rebonjour Didier, par rapport à la construction de votre liste, peut-être que je me trompe, mais ça arrive souvent même.
17:27Peut-être qu'on voit quand même un 4-2-3-1 très clair.
17:32Est-ce que c'est la volonté pour cette Coupe du Monde 2026 d'installer ce schéma ?
17:37Je sais qu'il n'y a pas beaucoup de rassemblements, que les joueurs ne peuvent pas avoir beaucoup d'automatismes.
17:40Est-ce que c'est votre volonté de partir sur ce schéma-là, en dépit des absents qu'il peut y avoir ?
17:46Oui, il y a cette idée claire, de par ce qui s'est passé la saison dernière, évidemment, avec des joueurs dans des rôles spécifiques,
17:57avec des possibilités, des options aussi, avec des joueurs, même s'ils peuvent jouer au même poste, pas dans le même registre.
18:05Mais de par le nombre de joueurs offensifs de qualité, déjà, je ne pourrais pas tous les utiliser.
18:20Ce système-là offre quand même l'opportunité d'avoir plus de joueurs actifs.
18:33Et aussi, dans mon idée, comme je l'ai toujours eu, après ça dépend des joueurs qui sont à disposition ou disponibles,
18:45de créer le plus de problèmes à l'adversaire.
18:49Alors, ça demande bien évidemment de la répétition pour arriver à avoir des automatismes.
18:55Si les joueurs ne sont pas là sur un rassemblement, il faut attendre un mois de plus.
19:01Mais comme tout entraîneur sélectionneur, ce fameux équilibre qui est toujours fragile avec le ballon,
19:13il n'y a pas de souci.
19:14Mais les périodes où on ne l'a pas, les plus courtes possibles, il faudra qu'on soit plus efficace, plus solide qu'on ne l'a été.
19:25Alors, s'il y a tous les joueurs choisis dès le départ qui sont là, évidemment, c'est des joueurs qui sont habitués,
19:31qui ont enchaîné les matchs.
19:32On a été confrontés à ça au mois de juin avec les trois défenseurs, avec Jules, Oupa et William, qui n'étaient pas là.
19:40C'est l'Espagne en face, forcément.
19:44Déjà, c'est plus compliqué parce qu'il n'y a pas de repère.
19:51Et quand il y a beaucoup de qualités en face, voilà, ce qui nous a fait prendre pas mal de buts, trop de buts.
19:57Mais entre ne pas prendre de buts et pouvoir en marquer, l'option sera toujours de pouvoir en marquer.
20:05Même si, dans l'absolu, je ne suis pas convaincu qu'en mettant plus de joueurs, plus d'attaquants, on soit sûr de marquer plus de buts.
20:20C'est plus des automatismes et une animation offensive qui est plus difficile à déchiffrer pour notre adversaire.
20:31Bonjour Didier. Emmanuel Baranguet pour l'AFP.
20:37L'an dernier, à la même époque, tu parlais de réoxygénation.
20:41Est-ce que tu es OK si je dis que Michael Olizé et Manu Connet sont les deux joueurs qui ont le plus profité de cette réoxygénation
20:49et qui ont gagné leur galon ?
20:51Et est-ce qu'on peut dire que tu prévois, Olizé, pour être un peu le chef d'orchestre de ce nouveau système plus offensif dont tu viens de parler ?
20:58Oui, il peut y avoir eux, même si Barco était là aussi, Désiré était là aussi.
21:08Évidemment que j'ai un groupe plus rajeuni depuis déjà la Coupe du Monde à Doha et avec l'arrêt de carrière de certains aussi, plus l'Euro.
21:24Voilà, même si au fil des années, j'ai toujours fait en sorte de préparer le futur, pas lointain, mais quand même.
21:37Alors là, ça a été peut-être un peu plus accentué.
21:40Je ne vais pas m'interdire de le faire non plus.
21:42Tout dépend des joueurs qui sont disponibles.
21:48Alors la qualité, oui, le potentiel, oui.
21:51Pour certains, ça met un peu plus de temps.
21:53Vous prenez l'exemple de Michael aujourd'hui qui est épanoui.
21:57Il sortait d'une très belle compétition avec les JO.
22:01Avec nous, ça met un petit peu de temps, comme pour d'autres.
22:06Je prends l'exemple de Upamecano avant qu'il devienne ce qu'il est aujourd'hui.
22:12Ça a été un peu plus difficile, laborieux, parce qu'il y a aussi l'aspect émotionnel qui rentre en ligne de compte.
22:21Donc ça demande de la répétition.
22:24Mais à un moment, je fais en sorte de laisser le temps.
22:28Tout dépend aussi qui il y a au même poste et en concurrence.
22:33Mais ça ne se fait pas en claquant des doigts, même s'ils jouent tous dans des grands clubs.
22:39Ils peuvent jouer de grandes compétitions au niveau des coups d'Europe aussi.
22:46Après, l'équipe nationale, c'est encore un échelon supérieur.
22:50Donc ça demande.
22:51Ils veulent tous y être.
22:52Après, vouloir y être là et puis sur le terrain.
22:56Voilà, ça dépend après de chaque joueur, chaque individu avec des caractères, des personnalités différentes.
23:05Pour certains, ça passe tout seul.
23:09Des fois, il faut leur laisser un peu plus de temps.
23:12Et un accompagnement aussi à travers les échanges que je peux avoir et que mon staff peut avoir
23:17par rapport aux différentes situations qu'ils peuvent connaître.
23:25Chef d'orchestre.
23:26Ah, ça c'est...
23:29Ouais, ouais, je ne pense pas que nous pouvons ressembler à une chorale.
23:38Mais bon, il a cette capacité, oui, comme il l'a fait avec nous.
23:45Même si avec son club, il a une position qui est un peu plus sur le côté, un peu plus régulière.
23:51Mais en capacité, de par sa qualité technique, de pouvoir être surtout décisif.
24:00Marquer et faire marquer.
24:01À la limite, peu importe la position, il est capable d'être dans différentes positions,
24:10mais d'avoir une influence importante sur le jeu de l'équipe et surtout être décisif.
24:19Didier, encore Vincent, Duluc, on dit que la Calife se joue en deux mois
24:22et on parle peu du joker, du barrage de Mars à quatre pour une place en Coupe du monde
24:27grâce à la Ligue des Nations.
24:28Est-ce que c'est présent ou est-ce que tu ne veux pas du tout en entendre parler ?
24:31Aujourd'hui, si je commence, je fais tout pour que ça se passe du mieux possible.
24:40J'espère fermement que je n'aurai pas me posé la question,
24:45mais ça laisse un bouet de sauvetage supplémentaire.
24:50Mais quand on débute, on est au début de la course avec un objectif,
25:01c'est tout faire à travers ces six matchs,
25:05en sachant que si ça se passe moins bien,
25:08il y aura des possibilités supplémentaires, évidemment.
25:14Mais ce n'est pas ça qui va occuper mon esprit aujourd'hui.
25:20Notre devoir, c'est de faire en sorte d'obtenir cette première place dans le groupe
25:26et d'être qualifié directement.
25:30Didier, une question sur l'un des trois champions du monde 2018 encore dans le groupe,
25:33Lucas Hernandez, qui enchaîne un deuxième rassemblement consécutif.
25:36ça ne lui est pas arrivé depuis très longtemps.
25:38Quel regard vous portez sur les deux dernières années
25:41qu'il a traversées, ces deux graves blessures,
25:43sa capacité à revenir, ce mental qu'il caractérise ?
25:46Et est-ce que vous diriez que pour être dans le groupe pour la Coupe du monde,
25:49il faudrait quand même qu'il ait un petit peu plus de temps de jeu en club cette saison ou pas ?
25:53Vous m'avez souvent posé la question les uns et les autres
25:56par rapport au temps de jeu durant toutes les années.
26:02Il ne faut pas trop, mais quand ce n'est pas assez,
26:06il est dans un club où, heureusement, pour l'ensemble de l'effectif,
26:10il y a des matchs tous les trois jours.
26:11Donc, quand il y a un match par semaine,
26:14c'est sûr que s'il rate de match d'affilée,
26:1715 jours sans jouer, c'est plus compliqué.
26:19Mais Lucas n'a pas été épargné, avait de graves blessures.
26:24Il est revenu, il n'est pas encore à 100%, bien évidemment.
26:28Évidemment, aussi que son mental est quelque chose d'important.
26:35Il a ça, c'est un combattant et c'est quelqu'un qui est très solaire.
26:43Même quand il n'a pas à jouer, il n'y a pas d'état d'âme ou quoi que ce soit,
26:49il est là pour le collectif.
26:52Déjà, quand on en a une, on met du temps, une grave blessure,
26:56deux, ça demande encore du temps.
26:59Donc, forcément, son corps lui demande des adaptations aussi.
27:05Et puis, il peut y avoir de temps en temps.
27:06Aujourd'hui, de pouvoir jouer, j'allais dire trois,
27:12mais même deux matchs en trois jours,
27:14c'est peut-être encore compliqué pour lui.
27:17Mais ça demande du temps.
27:19Il est là, aujourd'hui, parce qu'en plus, il a la spécificité d'être gaucher,
27:26de jouer dans la position, même s'il peut aussi, évidemment,
27:32jouer en tant que latéral,
27:35mais d'avoir un poste qui maîtrise et où il est à l'aise,
27:39avec forcément de la concurrence aussi.
27:42J'espère que tout se passera bien pour lui,
27:46qu'il ait un temps de jeu suffisant.
27:50Ça veut tout dire et rien dire,
27:53mais qui lui permette de garder,
27:57sur le plan athlétique, un bon niveau.
28:00Mais en sachant que son entraîneur, au quotidien,
28:05est forcément obligé de s'adapter aussi,
28:07pour ne pas qu'il soit en surcharge.
28:10Donc l'équilibre n'est pas toujours facile à trouver.
28:18Bonjour Didier, Alexandre Lemarié pour le journal Le Monde.
28:21On a parlé des blessures, mais sur l'aspect mental,
28:24est-ce que pour les six matchs à venir,
28:27vous craignez un excès de confiance de vos joueurs
28:29face à des adversaires qui sont théoriquement plus faibles ?
28:33Oui, ils sont tous plus faibles que nous si on suit tout le monde.
28:36Non, non, il n'y a pas d'excès de confiance,
28:39mais c'est lié aussi à l'environnement,
28:44de par ce qui a été fait,
28:45le statut qu'a l'équipe de France aujourd'hui,
28:49et se dire que c'est une formalité de se qualifier.
28:53Non, ça n'a jamais été une formalité.
28:54Il faut en avoir conscience.
28:57Je l'ai déjà dit aux joueurs aussi,
29:00j'ai eu un discours au mois de juin,
29:02je leur rappellerai aussi qu'ils le savent.
29:05Et on voit aujourd'hui, à travers dans leur club aussi,
29:08des fois il y a des matchs, on pense qu'eux,
29:11et c'est ça le haut niveau.
29:13Le haut niveau est impitoyable.
29:14Quand on fait un peu moins,
29:17il y a beaucoup de sports où le plus fort sur le papier
29:20a 99% de chances de gagner.
29:22en fume d'ol sur un match,
29:25si on n'y met pas ce qu'on doit mettre de notre côté,
29:29on s'expose à d'autres difficultés.
29:34Donc, ce n'est pas avoir de la crainte,
29:36c'est être juste vigilant et conscient
29:39que rien n'est fait.
29:44La qualification, il va falloir aller la chercher
29:48sur ces six matchs.
29:51Didier ?
29:52Quel conseil vous allez donner à Magnès Akliouche
29:54pour qu'il s'intègre facilement dans l'équipe de France ?
29:58Et qu'est-ce que vous lui conseillez pour son bisutage ?
30:01Je ne donne pas de conseil, ce n'est pas mon rôle.
30:03En général, ils ont beaucoup de personnes autour
30:05qui les conseillent.
30:06Après, je leur parle, bien évidemment,
30:09à tous, et quand c'est la première fois aussi.
30:10C'est un événement important pour tous les joueurs.
30:17Ils connaissent le château pour la première fois.
30:21Le plus important, c'est qu'ils restent eux-mêmes
30:22le plus naturel possible.
30:24C'est vrai qu'ils n'arrivent pas en terre inconnue.
30:27Inconnus, ils se sont toujours, beaucoup se sont croisés
30:31ou en club ou entre les sélections de jeunes.
30:34Mais voilà, entre garder ce naturel, leur qualité
30:38et être le plus détendu possible.
30:45C'est plus facile à dire qu'à faire,
30:47mais ne rien s'interdire non plus.
30:50Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui arrive
30:52pour la première fois qu'il va avoir moins accès
30:55que celui qui est là depuis plusieurs années,
30:59que ce soit pour les soins, pour le travail supplémentaire.
31:03Voilà, c'est des échanges.
31:04Mais après, chaque individu, de par leur,
31:06comme je l'ai déjà dit, leur caractère,
31:08leur personnalité, ils ont des sensibilités
31:12qui sont différentes.
31:14Mais potentiellement, il a tout.
31:17Si je l'ai appelé, c'est parce que je considère
31:18qu'il a tout pour faire partie de ce groupe-là.
31:26Est-ce qu'il y a encore une question pour Didier ?
31:30Allez, la dernière pour Giovanni Castaldi
31:33de la chaîne L'Épip.
31:35Didier, pour revenir un peu sur la thématique
31:37évoquée par Baptiste et Vincent,
31:39sur le fait que c'est votre dernière année
31:40en équipe de France, je me souviens
31:42qu'après la victoire face à l'Italie,
31:44l'an passé, que vous disiez, vous m'aviez dit,
31:46je comprends que certains en aient un peu marre
31:48de me voir par rapport à la longévité,
31:50par rapport aux critiques.
31:51C'est valable pour d'autres.
31:53Ça peut vous concerner aussi au bout d'un moment.
31:56C'est français.
31:57Non, non, mais...
31:58C'est français.
31:58À un moment, on en a marre de votre tronche.
32:02Didier, par rapport à ça,
32:04l'image, parfois, il y a eu beaucoup de critiques
32:06sur votre jeu,
32:08l'équipe de France.
32:10Est-ce que là, sur la dernière année,
32:12c'est quelque chose auquel vous repensez ?
32:13Est-ce que vous en avez souffert ?
32:15Ou pas du tout ?
32:16Non, non.
32:16J'ai l'impression que...
32:18Je suis en train de faire mes adieux.
32:20Je ne fais pas mes adieux.
32:21Oui, la dernière année, forcément.
32:29Mais après, les critiques,
32:31mais il y en a toujours eu,
32:32qu'elles soient critiques positives ou négatives,
32:36ça, c'est des mots...
32:38Les critiques, ça reste des critiques.
32:40Après, chacun peut avoir des avis différents.
32:44Je ne regarde jamais derrière.
32:47Je sais ce qui s'est passé.
32:48J'aurais pu faire les choses différemment.
32:50Oui, je ne sais pas, comme vous,
32:53vous ne pouvez pas savoir
32:54si ça se serait mieux passé ou pas.
32:56J'ai des choix.
32:57J'ai une responsabilité.
33:01Voilà, comme je l'ai toujours là.
33:06La vérité d'aujourd'hui,
33:09dans un mois, ça ne sera pas la même.
33:11Il y en a eu une en juin.
33:12C'est la différence entre
33:13tous les domaines professionnels et le sport.
33:16On fait souvent des parallèles
33:17dans le monde de l'entreprise
33:18et le monde sportif.
33:19Mais quand vous êtes entraîneur-joueur,
33:23la sanction, c'est tous les trois jours.
33:25Et après, j'ai l'habitude,
33:29et je ne vais pas changer,
33:30de dire le plus important,
33:31c'est quoi le résultat ?
33:32Oui, forcément,
33:33parce que le contexte,
33:35l'environnement n'est pas le même.
33:37Moi, en ce qui me concerne,
33:38il y a depuis bien longtemps,
33:41et heureusement,
33:41parce que je ne pense pas
33:42que je serai là encore devant vous,
33:45je suis totalement imperméable
33:48à tout ce qui peut être extérieur.
33:50J'ai été joueur aussi,
33:51donc je sais que les joueurs
33:52sont plus ou moins sensibles,
33:54encore plus sensibles
33:55quand c'est quelque chose
33:55qui est rapporté.
33:56Il y a des intermédiaires.
33:57Alors là, c'est amplifié,
33:58modifié,
33:59mais ça fait partie,
34:00ça fait partie de la vie
34:01du monde sportif.
34:02Je n'ai aucun problème
34:04avec les analyses
34:08qui peuvent être critiques.
34:10Si c'est positif,
34:11c'est positif.
34:13Vous avez cette liberté-là.
34:16À partir du moment,
34:18il n'y a qu'une ligne
34:18qu'il ne faut pas franchir.
34:20Certains peuvent la franchir.
34:22Pour moi, c'est celle-là.
34:23Si vous ne restez que sur le domaine
34:24sportif et terrain, ça va.
34:28Si on va sur d'autres,
34:30le terrain humain,
34:31là, ce n'est pas pareil.
34:32Mais vous pouvez avoir
34:34cette liberté-là aussi.
34:37Voilà, ça fait partie de ma vie.
34:39Je n'ai pas de problème avec ça.
34:41Ça ne m'a jamais empêché
34:44de dormir et de faire les choses
34:47comme je pense être du mieux possible.
34:50Ce n'est pas pour mon bien,
34:51mais c'est pour le bien
34:52de l'équipe de France.
34:55Merci.
34:56Sur ces paroles de sagesse,
34:58bon après-midi.
34:59Et nous vous invitons
35:00sur un autre terrain,
35:01le terrain Pibaro
35:03à 17h30
35:04pour l'entraînement.
35:05Où il y aura
35:06beaucoup de joueurs.
35:09Au max.
35:09Venez, vous verrez.
35:11A tout à l'heure.
35:12Et pensez à ceux
35:14qui ont des entretiens individuels
35:15à me les confirmer.
35:17Parce qu'il faut les organiser.
35:19Oui ?
35:19Putain, avant, c'était un rendez-vous.
35:21Je crois qu'il y a un moment
35:25il fallait me dire...
35:26qui est un rendez-vous.
35:27Sous-titrage Société Radio-Canada
35:27...
35:27...
35:27Merci.
35:57Merci.
36:27Merci.
36:57Merci.
37:27Merci.
37:57Merci.
38:27Merci.
38:57Merci.
39:27Merci.
39:57Merci.
40:27Merci.
40:57Merci.
41:27Merci.
41:57Merci.
42:27Merci.
42:57Merci.
43:27Merci.
43:57Merci.
44:27Merci.
44:57Merci.
45:27Merci.
45:57Merci.
46:27Merci.
46:57Merci.
47:27Merci.
47:57Merci.
48:27Merci.
48:57Merci.
49:27Merci.
49:57Merci.
50:27Merci.
50:57Merci.
51:27Merci.
51:57Merci.
52:27Merci.
52:57Merci.
53:27Merci.
53:57Merci.
54:27Merci.
54:57Merci.
55:27Merci.
55:57Merci.
56:27Merci.
56:57Merci.
57:27Merci.
57:57Merci.
58:27Merci.
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