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Jamais l'écart entre BFM TV et CNews n'a été aussi grand en cette rentrée, selon les chiffres publiés hier par Médiamétrie. BFM TV a en effet été devancée, mardi, de deux points par la chaîne du Groupe Canal Plus, déclenchant l'inquiétude dans les couloirs du côté de la chaîne, dont toute la nouvelle grille est dans le rouge depuis lundi.

Même la matinale, qui était le dernier bastion de BFM face à CNews, a plongé à 216.000 téléspectateurs avec sa nouvelle formule, en étant très largement battue hier par Romain Desarbres sur CNews.

C'est dans cette ambiance morose que lors de la conférence de rentrée, la direction de BFM TV a annoncé une nouvelle recrue en l personne de Daniel Cohn-Bendit.

Sans émission sur LCI, depuis la fin de son face à face hebdomadaire avec Luc Ferry, son ancien patron Fabien Namias, nouveau directeur de BFM TV, le fait venir sur son antenne :

"C’est une grande voix européenne et une grande voix environnementale. C'était intéressant pour moi, comme je l'avais fait sur LCI avec Luc Ferry, de l’opposer à une voix qui porte une parole plus conservatrice comme Robert Ménard. Ils ont la légitimité, après on les apprécie ou on ne les apprécie pas".

Dès hier soir, Daniel Cohn-Bendit était également sur l'antenne de BFM TV pour commenter le mouvement #bloquonstout en estimant que "La France est ingouvernable".

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Transcription
00:00La France et les institutions et les partis politiques, tout le monde participe à cette situation.
00:08On a une situation d'une société bloquée.
00:12Une société, c'est pour ça que le mouvement de « bloquons tout » est complètement idiot,
00:16puisque de toute façon, tout est bloqué.
00:18Et je ne vois pas ce que ça changerait.
00:21Deuxièmement, on a, Marcel Gauchet l'a très bien expliqué d'ailleurs dans Le Monde il y a quelques jours,
00:26une société où les particularismes s'imposent.
00:33C'est-à-dire qu'il y a un nombre incroyable de revendications
00:38qu'on est prêts à d'ailleurs défendre même avec la violence, dit-il,
00:42mais il n'y a aucune idée de l'ensemble de la société.
00:47Et donc, quel serait aujourd'hui le rôle des partis ?
00:50Le rôle des partis gouvernementaux, des partis réformistes,
00:54qu'ils soient de droite, qu'ils soient du centre, qu'ils soient de gauche,
00:57ce serait d'organiser, de trouver des compromis.
01:01Mais aujourd'hui, les partis politiques pensent qu'ils ont seules raison.
01:06Et donc, dans cette situation, je ne vois pas,
01:09même en prenant la proposition d'Édouard Philippe d'une dissolution,
01:13ça changerait quoi ?
01:15C'est le même coup, le même bide,
01:18ça donnera le même bide que la première dissolution.
01:21Si le climat ne change pas, quelle clarification aura lieu
01:26s'il y a une dissolution et une élection dans six semaines ?
01:29Si je vous suis bien, Daniel Cohn-Médie,
01:31tout le monde est responsable, majorité, opposition.
01:33Est-ce que François Bayrou a lui aussi sa part de responsabilité ?
01:37Parce que visiblement, il s'est un peu lancé dans le vide
01:39sans être sûr que quelqu'un allait le raccrocher.
01:41Enfin, je ne comprends pas sa démarche.
01:43Moi, j'avais soutenu l'idée de François Bayrou
01:45parce que je croyais qu'il était l'homme capable de compromis,
01:50de parler à tout le monde.
01:52Mais aujourd'hui, je ne vois pas...
01:54Enfin, je trouve que trouver un compromis sur le budget,
01:59c'est quand même pas difficile.
02:01Et moi, je crois...
02:02Alors, je vais faire du Trump, si vous voulez.
02:05Moi, en 48 heures, je crois qu'on peut faire un compromis
02:09avec le Parti socialiste et même avec une partie des écologistes.
02:12C'est pas non plus...
02:15C'est combien ?
02:16Allez, arrêtez !
02:17Il faut trouver 44 milliards sur 1700 milliards.
02:21Enfin, arrêtez !
02:22C'est pas la fin du monde.
02:24Il y a quand même...
02:24Donc, il faut donner oui, il faudra prendre un peu aux riches,
02:27ceux qui gagnent plus, il faudra répartir.
02:30Mais tout ça, c'est de la politique.
02:32Si vous avez envie,
02:34et je crois que le seul qui soit lucide aujourd'hui et courageux,
02:38c'est Raphaël Glucksmann.
02:39Il a dit non à la mobilisation de tout bloquer.
02:42Et il dit qu'il faut une méthode,
02:44il faut calmer le jeu,
02:45et le grand débat aura lieu dans deux ans,
02:48lors de l'élection présidentielle et après des législatives.
02:50C'est parti !
02:51C'est parti !
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