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  • il y a 13 heures
Depuis la disparition de son père, il y a une vingtaine d’années, Odette Ouédraogo dirige l’entreprise familiale d’assainissement. Mme Ouédraogo raconte ses débuts, les obstacles franchis et les innovations apportées pour moderniser et développer la société. Aujourd’hui, elle lance un appel aux bonnes volontés pour l’acquisition d’un nouveau camion, avec l’ambition de transmettre son savoir-faire aux jeunes filles désireuses d’embrasser ce métier.
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00:00J'avais pas moins de 50-60 personnes au dehors quand j'ai sorti et du coup après on m'applaudit donc
00:08je ne comprenais même pas, je dis c'est pas la peine, c'est quoi ça ? Vidange parce que je suis femme,
00:15Vidange parce que je suis femme.
00:17Moi c'est madame Odette Tenet, j'ai hérité du travail de mon papa qui a été créé depuis
00:29les années 60 et donc dans l'évidence des fois c'est que mon papa était un pionnier et moi j'ai pris le relais.
00:37Donc depuis ça vaut plus de 25 ans que je suis dans le domaine, voilà donc du coup c'est un travail familial et je suis,
00:46on a une association à VIF, l'association Vidange du Faso dont j'ai été la présidente, après j'ai été conseillère,
00:54actuellement je suis vice-président, vice-présidente plutôt.
00:59Avant je n'étais pas dans le domaine puisque c'est un travail familial, avant j'étais secrétaire dans les autres structures, voilà.
01:13C'est après le décès de mon papa et j'ai pris l'entreprise en main, j'avais le choix où je liquidais l'entreprise
01:21et puis puisque j'étais, je suis l'aîné et j'ai des frères mais ils étaient toujours vraiment jeunes quoi,
01:28pas petits, pas, ils n'étaient pas à l'âge de Mathieu pour gérer. Donc du coup j'avais le choix, mais j'ai pris le choix
01:34de travailler, continuer avec l'entreprise de mon papa puisque mon papa était un pionnier de Vidange de Foix Sceptique.
01:41A son temps, il n'y avait pas trop de Vidange de la Ouagadou, il n'y en avait que deux ou trois et mon papa faisait partie, voilà.
01:49Donc du coup, c'est par ça que je me suis lancé dans le domaine et récupéré l'entreprise familiale pour gérer.
01:59Au début, c'était la honte, la stigmatisation. Il y a une femme dans ça. Puis c'est en Afrique qu'on dit que quand tu touches trop le caca,
02:13tu n'es pas quelqu'un qui est proche. En fait, c'est trop, il y a beaucoup de trucs, c'est ça quoi, voilà.
02:20Mais c'est tout la stigmatisation, voilà. Et j'avais honte. Mais bon, quand je suis montré sur ça, et mon premier truc,
02:36c'est un de mes amis qui est venu demander le Vidange de Jésus, qui est venu vider dans leur famille.
02:43Donc tu t'imagines, tu es à ton ami garçon, il ne sait même pas ce que j'ai fait. C'est moi qui est venu vidanger les forces sceptiques.
02:50Donc du coup, il y avait tout ça. Mais bon, après, quand ça a pris ?
02:54Bon, écoutez, moi je me suis dit, il n'y a pas de saut métier. Donc, je me suis lancé.
03:04Ah, c'était du jamais vu. On n'a jamais vu, on n'a jamais vu. Pas par mes collègues, même par les ménages.
03:11Arrivés, je ne peux même pas travailler. Tout le monde veut voir.
03:16Les femmes sortent appeler les voisins. Ah, il y a des hommes, des propriétaires de famille même qui sont, qui me consolent.
03:26Ah bon, pas consoler, c'est trop dit. Mais voilà, c'est les femmes de Thomas Sankara, c'est les femmes révolutionnaires.
03:32Bon, il y a beaucoup de trucs. On m'encourageait. On m'encourageait beaucoup, franchement. On m'encourageait beaucoup.
03:38Donc, du coup, je ne peux pas travailler. Il y a des hommes même qui sont pour m'aider à tirer l'air.
03:43J'ai dit, mais c'est sale. Le contraire, c'est que si on parle pour faire les vidanges, tout le monde rentre sur l'odeur.
03:52Non. Même les murs. Beaucoup, tout le monde.
03:56Ah, je n'avais pas moins de 50, 60 personnes au dehors quand j'ai sorti. Et du coup, après, on m'applaudit.
04:05Donc, je ne comprenais même pas. J'ai dit, ce n'est pas la peine. C'est quoi ça ?
04:10Vidange parce que je suis femme. Vidange parce que je suis femme.
04:14Bon, sur la stigmatisation et puis les difficultés, bon, quand on voit qu'on arrive dans des ménages pour vider les fosses,
04:35on voit qu'il y a les couches des filles. Il y a des filles aussi qui font des avoîtements, qui mettent à bas les fœtus d'enfants.
04:45Il y a les hommes aussi. On voit les pantalons des hommes là-bas. Donc, bon, il y a les vêtus aussi des voies pour arriver sur les sites.
04:55Les difficultés, on n'a pas de site de déportage vraiment adéquat pour recevoir les bouts.
05:01Les inconvénients, même quand on voit sur les terrains là, c'est par exemple les fosses sceptiques.
05:06Il y a beaucoup de fois, même moi, une fois, il y a le mur qui est tombé.
05:13Heureusement qu'il y avait un petit trou dehors et j'ai couru, je suis rentré dans le petit trou et le mur est tombé.
05:21Et donc, le mur est resté en haut, j'étais en bas et le chauffeur est venu me faire sortir.
05:26Donc, du coup, imaginez-vous, si après ce trou, j'allais rentrer là, c'est que le mur allait tomber sur moi.
05:31Et ça, c'est les inconvénients. Puisqu'il y a des gens qui ne construisent pas bien.
05:34Même les fosses sceptiques. Et quand on veut aspirer, on a une manière de s'arrêter.
05:39Puisqu'on ne sait pas comment est posé en bas. C'est pas nous où on a fabriqué ça. C'est pas nous où on a construit ça.
05:44Donc, si tu ne fais pas attention, c'est la pression. Quand on active, et puis la pression, et puis ça prend un coup, ça peut s'effondre.
05:52Et si tu es là-bas, si tu ne cours pas, toi-même, tu vas tomber dans le trou. Et plusieurs fois, on a eu ce problème. Voilà.
05:59Voilà. Et il y a aussi à l'âme de ceux qui sont morts dans ça. Voilà.
06:10Bon, les qualités, c'est la valorisation même d'abord. La visibilité. Et puis, voilà, ça m'a rendu beaucoup plus visible.
06:24Vu que c'est une femme qui fait le travail, beaucoup de gens se disent que bon, ça fait que beaucoup.
06:31Quand je pars dans les menaces, il y a beaucoup de femmes et il y a beaucoup de filles.
06:35Et même les propriétaires de famille veulent que leurs filles viennent faire l'évidence des fois sceptiques avec moi.
06:42Et on m'encourageait partout. Donc, c'est ça que je dis que vraiment, il n'y a pas un seul métier.
06:49Quand les gens me félicitaient, en tout cas, c'était, ça me dépassait, ça me dépassait, ça me dépassait.
07:01Mais vraiment, quand je sors même pour, je vois qu'il y a au moins 50, 40 personnes qui m'attendaient au dehors.
07:08Ah, madame, comment vous avez fait ? Madame, vraiment les félicitations. Moi aussi, je les félicite et je les remercie.
07:14Parce que souvent même, on me paye au-delà de mon argent.
07:17Madame, si je finis par exemple, je dis par exemple, c'est 40 000, c'est 60 000.
07:20On m'encourage même, on me donne peut-être des pouvoirs de 10 000.
07:24Même au dehors, quand on me voit dans l'évidence des fois sceptiques, quelqu'un peut passer, il me voit.
07:28Ah, madame, c'est vous-même qui va, vraiment félicitations, attendez. On me donne 5 000, 10 000.
07:34Donc du coup, bon, je trouve que ce n'est pas un seul métier quoi. Voilà. C'est un métier qui a de l'avenir.
07:41Une journée d'évidence, il y a deux cas.
07:53Ou c'est mouvementé, ou c'est vraiment, tu n'as pas de problème.
07:59Parce que si je dis que tu es mouvementé, tu peux sortir le matin sur le véhicule.
08:03Bon, ça marche, entre temps tu as des pannes. C'est un peu stressant quoi. Voilà.
08:08Et comme c'était moi et mon chauffeur, bon, on peut quitter le matin.
08:12On n'a pas de problème, on peut faire les vidanges, on n'a pas de problème avec les ménages.
08:17Puisque c'est une vidange en toute sécurité.
08:19Et on amène le bout de vidange aussi en toute sécurité pour aller de côté.
08:24Si tu sors une journée qui est positive, ça va.
08:27Mais souvent, on sort, ça ne commence pas les pannes.
08:30Ah, ça ne commence pas les pannes.
08:33Après, bon, c'est l'épéticité de voir, arriver sur le site aussi.
08:37Ou dans les ménages d'abord, tu peux arriver, c'est des gens qui ne collaborent pas.
08:42Le tempérament est là, il faut gérer ça.
08:46Souvent aussi mon chauffeur, bon, lui, comme c'est un homme, pas parce que c'est un homme.
08:50Quand tu travailles trop avec les gens, tu dois écouter.
08:57Voilà, tu ne dois pas être chaque fois nerveuse.
08:59Mais comme c'est moi qui descendais, je coordonne tout avant qu'on commence la vidange.
09:05Tu rentres souvent même, on te néglige.
09:07Les gens fouillent pour rentrer dans les maisons.
09:09Tout ça, c'est énervant.
09:11Mais bon, on essaie de gérer.
09:13Voilà pourquoi, quand moi, j'ai fini de faire mes bilans de la fois sceptique.
09:16Moi, j'avais de l'eau déjà fait.
09:18Et j'aspergeais ça après, avec de l'essence de citronnelle.
09:27Et quand je finissais, j'aspergeais ça.
09:30Du coup, la maison devient une odeur bonne.
09:34Et c'est ça aussi qui faisait qu'on m'appelait chaque fois.
09:37Parce que c'est elle, elle passe.
09:39Je ne veux pas.
09:40On sent l'odeur qui est bonne dans la maison.
09:47Pour moi, à mon niveau, je n'avais pas d'heures.
09:50Je vous explique pourquoi je n'avais pas d'heures.
09:52Parce qu'il y a des structures.
09:55Par exemple, moi, j'avais un client.
09:57Lui, il ne veut pas venir trouver qu'on est en train de faire les vidanges.
10:01Mais c'est lui qui vient tout.
10:03À 6 heures, il est déjà là.
10:05Donc, forcément, moi, je pars à 5 heures pour faire les vidanges.
10:10Voilà.
10:11Et il y a des structures aussi.
10:13Ça se fait la nuit.
10:14Parce qu'il faut que tout le monde part.
10:16Et nous, on a le temps pour vidanger la nuit.
10:19On va vidanger jusqu'à 23h minuit.
10:22Il faut tout enlever.
10:24Parce que c'est des structures, quoi.
10:27Donc, moi, mon travail, c'est dire que j'ai une heure.
10:30Voilà.
10:31Et souvent, même, il y a des gens qui...
10:33Par exemple, ceux qui sont des entrepreneurs
10:35qui font des constructions, Alex, dans les autres provinces.
10:39Voilà.
10:40À la réception, on m'appelle souvent de partir faire des trucs.
10:42Donc, je quitte ici, je pars.
10:45Alex, voilà, dans les provinces.
10:47Dans notre domaine, oui, il y a beaucoup d'innovations.
10:54Parce qu'on a été cochés par Les Deux yeux, l'ONEA, l'ISTE.
11:01À l'ONEA, on a eu beaucoup de formations.
11:04Et pour nous montrer comment faire l'évidence.
11:09Comment.
11:10Parce que nous, on ne connaissait pas tout.
11:12Les forces sceptiques et puis PISA.
11:14Non.
11:15L'ONEA nous a montré que les forces sceptiques, ça n'a pas l'ONEA.
11:18Et PISA, ça n'a pas l'ONEA.
11:20Pour nous, force, c'est force.
11:22Non, ce n'était pas comme ça.
11:23Donc, c'est par rapport à ça.
11:25Parce que c'est l'ONEA aussi qui nous a sensibilisés.
11:27Pour qu'on ne travaille plus, on ne jette plus dans les sites sauvages.
11:31C'est là qu'ils ont construit les sites de potage.
11:34Et c'est là-bas qu'on paye et on jette.
11:37Par rapport à les deux yeux.
11:39Là-bas, on nous a approché dans le transport de vidange en toute sécurité.
11:46Et le transport de boue en toute sécurité.
11:49c'est la gestion des caisses.
11:51Avant nous, on travaillait, on prend l'argent, on met dans le prochain.
11:54Le soir, on part pour faire les piqués-piqués.
11:56Demain, on se lève, on voit qu'il y avait...
12:01Je pense que mon argent est perdu.
12:03Et pourtant, quand on fait les piqués-piqués, c'est qu'on va boire.
12:07Et à ce moment-là, on nous a dit que nous devions avoir une caisse,
12:13un cahier de charges, un cahier de dépenses où on doit écrire.
12:18Là, tu vas te retrouver.
12:20Les crédits, tout, tout, tout.
12:22Or, avant ça même, il y a beaucoup qui n'ont pas de RCCM.
12:26Donc, on nous a formés pour qu'on ouvre nos propres RCCM.
12:30Moi, en tout cas, j'ai tous les papiers.
12:32Il y a beaucoup qui n'en a pas.
12:33Dans le coaching, on a vu ça.
12:35Après, les dépenses, on nous a montré les 4 P.
12:39Voilà.
12:40Le produit, prix, la place, et puis la promotion.
12:45Puisqu'on nous a montré, il ne s'agit pas de faire sortir ton produit.
12:49Ton produit, mon travail.
12:50Par exemple, nous, on est dans le village des forces sceptiques.
12:53Il faut faire un prix qui est pas haut, pas bas, mais que tout le monde peut payer.
12:59C'est le coaching, c'est ce qu'on nous a montré.
13:01Il faut faire ton emplacement de telle sorte que quand quelqu'un veut venir chez toi, il connait…
13:07Il y a des…
13:08C'est visible quoi.
13:09On voit les adresses, tout, tout, tout.
13:13Hormis ça, il faut faire la promotion.
13:15Il ne faut pas aller vendre quelque chose là où on ne veut pas acheter.
13:19Voilà.
13:20D'après notre coaching, il ne faut pas aller vendre, par exemple,
13:23faire ton truc de port, port au four, là où il y a beaucoup de musulmans.
13:27Eh bien, tu ne vas pas avoir quand même, tu vois.
13:29Personne ne va payer ça quand même.
13:30On ne va pas payer.
13:31Donc, après ça, il faut faire la promotion.
13:34Donc, c'est ça qu'on nous a formés.
13:37Et actuellement, on est dans TikTok, on est dans Facebook, Instagram.
13:42Il faut qu'on fasse la promotion là-bas.
13:45Et encore, on nous a montré qu'on doit faire un travail après suivi.
13:48C'est-à-dire, nous, là où on a eu le travail, repartez et demandez-vous comment,
13:53quand, depuis notre passage, comment, est-ce que vous avez besoin encore de nous.
13:57Tout ça, c'est des techniques d'approche de TAP.
14:00On nous a montré ça.
14:02Au Missa, les deux yeux aussi, nous ont montré, dans le cas de Suez,
14:07les vidanges inclusivités.
14:09Donc, on nous a montré tout ça, ce qui est plus émergent.
14:13Maintenant, on fait les vidanges avec nos portables Android.
14:19Quand on arrive pour faire les vidanges, on prend la géolocalisation, l'emplacement de vidanges et de vidanges à faire.
14:31Et puis, on a beaucoup d'informations qu'on prend pour les forces même, le ménagement qu'on a déjà fait.
14:38Et qu'on a ça dans notre Android.
14:41On récapitule toutes les informations qu'on veut.
14:44On enregistre.
14:45Et on géolocalise.
14:48Et on lance ça.
14:50Ça part dans notre boîte.
14:52Voilà.
14:53Et maintenant, après ça, parce qu'on a vu, on a eu à faire la formation sur les métadonnées.
15:01Les données.
15:02C'est ça qui nous permet de faire, de recrocher les données.
15:05Maintenant, on nous a formé aussi dans Cobotoolsbox, qui nous permet de collecter toutes les données.
15:12Et QGIS, on a été formé sur QGIS, qui nous permet à la fin, chaque fois, chaque fin du mois ou chaque 3 mois ou chaque année, de cartographier tous nos clients.
15:26Là, on saura dans quel quartier, ou dans quel arrondissement, on a beaucoup eu de clients.
15:36Et c'est des informations à la longue, si vraiment tous les vidangers faisaient ça, on pourra donner ça comme des trucs de tumoyage.
15:47Car vous savez que son Excellence, M. Ibrahim Traoré, a fait sortir des décrets sur l'assainissement.
15:57Et si nous, on avait ces formations avant, ils s'allaient peut-être nous rapprocher, notre association, puisqu'on a eu une association à vivre,
16:06l'association des vidangers du Faso, et récupérer les données.
16:11Ça va leur permettre de faire leur planning de l'assainissement qu'ils sont en train de faire.
16:18Mais rien n'est tard, rien n'est tard.
16:21Au fil du temps, je suis rentré dans le domaine.
16:31Au fil du temps, avec les formations, je vous informe qu'avec tout ça, nous, on a intégré une association panafricaine.
16:41Apa Pacha, c'est tout ce qui regroupe les vidangers francophones, dans les pays francophones, et Pacha dans les pays anglophones.
16:52Et il y a la fondation de la Femme de Billy Getmelinda Hikates qui nous finance.
16:58Et à cause de ce financement, Apa Pacha, nous, on est notre président, Ibraso.
17:04En quoi de la Femme de Billy Getmelinda Hikates, nous, on est parti en Nouganda, Namibie, Afrique du Sud, Ghana, Côte d'Ivoire, Sénégal, Kenya.
17:16Il y a beaucoup de pays, Éthiopie, qu'on est parti pour des conférences et des trucs de l'assainissement.
17:25Tant qu'il y a des conférences sur l'assainissement, sur l'eau, qui est internationale, moi, en tout cas, je suis invité.
17:35Donc, je ne peux pas, ça, c'est pas, ça, ça, c'est comme si j'irinais de mes sains.
17:42Ça fait que, ce n'est plus ça, ça dépasse la passion maintenant.
17:47Non, non, non, ce n'est pas parce que c'est l'éritage que je gère, non, non, non.
17:50Mais maintenant, là, je suis dans le travail même.
17:53Et voir ce qui s'est en train de passer, et vu le décret que l'État a pris, c'est maintenant même.
18:00Nous, on doit vraiment s'intégrer.
18:02Voilà pourquoi je présente tous mes atouts, quoi.
18:09Et après tout ça, les coachings qu'on a faits.
18:11Nous, on a beaucoup, on a des associations qu'on nous a données, beaucoup d'associations.
18:15Voilà, à chaque coaching, et tu peux voir, là, voilà, tu vas voir que j'ai mes associations que j'ai encadrées.
18:23Et si je n'aimais pas mon travail, je n'allais même pas les encadrer, je les mets dans les tiroirs.
18:27Donc, vie, vie, vie, vie, vie, vie.
18:31Ce n'est pas affaire de famille, non, non, non.
18:35Ça dépasse.
18:37C'est une très bonne question.
18:43Très bonne question.
18:45Moi, j'ai dit souvent qu'il me faut des remplaçantes.
18:53Il n'est pas des remplaçantes dans ce domaine.
18:58Mon véhicule, moi-même, je suis déjà âgé.
19:00Mon véhicule me dépasse en âge.
19:02Et vu, vu, vu, mon véhicule n'est plus en forme.
19:08Sinon, dans mon programme, c'est former les jeunes filles et les PDI actuellement.
19:16Et là, vous allez voir que, si, par exemple, en tout cas, si j'avais des...
19:22Si je gagne des...
19:24Quand même si c'est un camion de vidange en bon état,
19:27franchement, c'est ce que je voudrais faire.
19:32Former les jeunes filles, former les PDI, former les femmes vues,
19:36même les femmes de nos soldats.
19:39Si je gagne des moyens seulement, je vais les former pour qu'ils travaillent avec moi.
19:45Je sens qu'il y a des femmes qui viennent.
19:52Naturellement, je connais deux filles aussi qui sont dans ça.
19:55Voilà.
19:56Deux femmes plutôt.
19:57Voilà.
19:58Parce qu'elles sont mariées.
19:59Voilà.
20:00Mais ça ne suffit pas.
20:01Sur 200 et quelques hommes, on est deux, on est quatre.
20:04C'est pas...
20:05Ça vaut.
20:06Et on est trois plus tôt.
20:07C'est pas...
20:08C'est insuffiant.
20:09Mais si...
20:10C'est ce que j'ai dit.
20:11Si, par exemple, on gagne des bonnes personnes...
20:13Moi, j'ai toujours dit que je n'ai pas l'argent.
20:14Si quelqu'un peut me donner un véhicule, il n'y a pas de problème.
20:17Moi, je prends.
20:18Je n'ai pas l'argent que je veux.
20:19C'est pour pouvoir avoir...
20:20Pour pouvoir former les femmes.
20:22Voilà.
20:23C'est ce que...
20:24C'est tout la jeune féminine.
20:26Beaucoup me demandent.
20:27Mais je veux.
20:28Je veux vous prendre.
20:29Mais je n'ai pas une bonne...
20:31Mon camion n'est pas en bon état.
20:33Je ne peux pas faire les travaux.
20:34Sinon, vivez tout ce que je connais.
20:36Si je ne transmets pas ça,
20:38ça, ce n'est pas la peine.
20:43Bon.
20:44Au début, oui.
20:46Bon, on ne se comprenait pas.
20:48Mais en tout temps,
20:50lui-même, il voit que...
20:53Ça va.
20:54Ça...
20:55Souvent, il dit que...
20:56Franchement...
20:57Mais les deux yeux-là, il ne me sait pas...
20:59Non, non, non.
21:00Mais on ne peut pas.
21:01Mais tu dois voyager.
21:02J'ai dit...
21:03Ah, non, non, non, non.
21:04C'est...
21:05Maintenant, lui-même, il m'appelle...
21:07Ah...
21:08Mama Kaka.
21:09J'ai dit, c'est mieux comme ça.
21:10On fait comment?
21:11Non, il n'y a pas de problème pour ma vie, famille.
21:13Il n'y a pas de problème.
21:14Voilà.
21:15On essaie de comprendre.
21:16Et chacun voit ce débrouille.
21:24Je demande à la population, surtout,
21:27de ne pas prendre les forces sceptiques
21:30comme des poubelles.
21:32Voilà.
21:33Surtout les hommes.
21:34Quand nous, on tire, on voit que c'est des pantalons des hommes.
21:37Arrêtez de mettre vos pantalons dans les...
21:39dans les WC.
21:41Et les filles aussi.
21:42Je les conseille.
21:44Et je les conseille chaque fois.
21:45Les trous de WC, là,
21:48ce n'est pas fait pour avorter.
21:50Non, non, non.
21:51N'avortez plus.
21:53Vous ne voulez pas prendre une grossesse?
21:55Ne prends pas.
21:56Tu prends, tu vas la prendre.
21:57Moi, j'ai toujours dit ça.
21:58Mais l'avortement, là,
21:59non, je suis contre ça.
22:00Tout le monde est contre ça.
22:01Mais avorter et puis mettre dans les trous de WC.
22:04Quand nous, on parle pour déporter dans les...
22:07des aigriers,
22:08et puis on voit que c'est des frutus d'enfants,
22:10automatiquement, c'est obligé que nous,
22:12on appelle la gendarmerie,
22:13ils vont faire le constat.
22:14Maintenant, c'est dans quelle maison?
22:15On ne sait pas.
22:16On ne sait pas si c'est dans le célibatérium qu'on a fait,
22:18ou bien c'est dans les menaces simples,
22:20une chose qu'on a fait dans les villas,
22:21on ne sait pas.
22:22On ne peut pas savoir.
22:23Voilà.
22:24Donc du coup, franchement,
22:27je fais encore et je dis encore,
22:31les femmes,
22:32quand vous dites qu'il n'y a pas un travail,
22:34non, il n'y a pas un sous-métier.
22:36Venez, venez, on va travailler ensemble.
22:39Et vraiment, j'ai pu dire que,
22:42après votre passage,
22:44que ça tombe dans les oreilles des bonnes personnes
22:46qui vont m'aider avec des camions.
22:48j'ai gagné vraiment des véhicules de vidange,
22:52des camions de vidange.
22:53En tout cas,
22:56moi, mon rêve, c'est de former les femmes,
23:00des jeunes filles,
23:01les PDI,
23:03les femmes des soldats tombées pour la patrie pour nous.
23:06Franchement, c'était mon choix.
23:18« That's true».
23:19Sous-titrage Société Radio-Canada
23:20«STations»
23:36«ising

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