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  • il y a 4 mois
Le vote de confiance annoncé par François Bayrou vient agiter une fois de plus le risque, aujourd'hui faible mais pas improbable, d'une crise financière et de défiance des marchés. Tout comme les oppositions, plus de la moitié des Français ne souhaitent pas son obtention.

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Transcription
00:00Mettrez-vous en place ce que réclame une partie de la gauche,
00:02c'est-à-dire la taxe Zuckman, du nom de l'économiste Gabriel Zuckman,
00:06taxe qui toucherait 1800 personnes, donc les ultra-riches,
00:102% par an d'impôt sur leur patrimoine, oui ou non ?
00:14On l'a déjà dit, cet impôt, je l'ai défendu,
00:17le président de la République l'a défendu,
00:19Bruno Le Maire à l'époque l'avait défendu, au niveau mondial.
00:22Oui, mais si on attend que tout le monde le fasse, ça va être plus long.
00:25Pendant des années, on a dit les paradis fiscaux pour les entreprises, on n'y arrivera pas.
00:27On a négocié, en 2021, on a trouvé un accord,
00:30il n'y a pas de paradis fiscaux pour les grandes entreprises.
00:32Si je retenais bien ce que vous dites, on est ouvert à une discussion
00:35sur les patrimoines de 2, 3, 4, 5, 10 millions,
00:38j'en prends les chiffres que vous avez donnés,
00:40on est ouvert à la discussion pour les taxer davantage.
00:42C'est ça ce que dit François Bayreau aujourd'hui.
00:43Ce que je vous dis, c'est qu'il y a une discussion qui doit être le consensus.
00:48Il y a des boussoles, il y a des lignes rouges.
00:51La première ligne rouge, c'est qu'il faut qu'on maintienne des entreprises dynamiques
00:55et qu'elles puissent investir.
00:56La deuxième ligne rouge, c'est que les mesures qui ont l'air magiques,
01:00mais qui font que toutes nos entreprises d'entrepreneurs partent,
01:02ne sont pas des bonnes mesures.
01:04Et puis, je vais vous dire quelque chose.
01:05Ma conviction, c'est qu'il y a des choses sur lesquelles on peut évidemment négocier
01:10et ce serait notre honneur collectif de faire ce compromis.
01:13Et il y en a d'autres qui ne sont pas négociables, comme l'ISF par exemple.
01:16Non, ce n'est pas ça que je suis en train de vous dire.
01:18Mais il y a des réalités.
01:20La réalité, c'est que ce qui se joue, c'est notre souveraineté.
01:23Je ne suis pas en train de faire cassandre, je ne suis pas en train de crier au loup.
01:27Mais moi, vous savez, en 2009, mon premier métier, c'était que j'étais économiste
01:29dans une banque française et j'ai suivi la Grèce, l'Italie, le Portugal, l'Espagne, l'Irlande,
01:37perdre leur souveraineté.
01:38Mon combat.
01:39Pourquoi je travaille ? Pourquoi je me suis engagée pour ce pays en ce moment ?
01:42C'est parce que je suis convaincue d'une chose.
01:44Nous devons, nous-mêmes, par le consensus, par la négociation,
01:48d'ici au 31 décembre, faire des choix pour nous.
01:51Trouver des marges de manœuvre sur comment on veut pour l'avenir,
01:54investir pour nos enfants, lutter contre le changement climatique.
01:57Oui, pour l'instant, le consensus.
01:58Défendre notre défense.
01:59Merci.
02:00Merci.
02:01Merci.
02:02Merci.
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