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  • il y a 2 mois

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00:00C'est la vie de la nation qui est en jeu.
00:02La dette, c'est l'esclavage des jeunes.
00:03Je ne crie pas au loup, je dis les choses précises comme elles se passent.
00:08Alors que François Bayrou va jouer sa survie lundi 8 septembre,
00:11en demandant la confiance de l'Assemblée nationale,
00:14le Premier ministre multiplie les prises de parole.
00:17Objectif, convaincre que la situation budgétaire est grave,
00:20très grave, vraiment super grave.
00:23Et qu'elle le sera encore plus si son gouvernement venait à chuter.
00:26On abandonnerait la politique, pour moi, vitale pour le pays.
00:32La politique sans laquelle le pays se place en danger extrême.
00:37Quitte à dramatiser à chaque fois toujours un peu plus le discours,
00:41en déclinant un lexique catastrophiste.
00:43Notre pays est en danger parce que nous sommes au risque du surendettement.
00:47C'est la vie de la nation qui est en jeu.
00:49Ça sera dans les livres d'histoire.
00:51L'essentiel de la vie du pays est en jeu.
00:53La question, c'est le destin de la France.
00:57Et la France, elle a une situation particulière,
01:00qui est une situation d'affaiblissement incroyable.
01:02Je ne crie pas au loup.
01:04Je dis les choses précises comme elles se passent.
01:07En prenant les enfants pour témoins.
01:09C'est l'essentiel qui se joue.
01:12Et je voudrais vous dire que cet essentiel-là,
01:14il se joue pour ceux dont on ne parle jamais.
01:16C'est-à-dire les enfants.
01:18On est irresponsable pour les plus jeunes des Français.
01:21La dette, c'est l'esclavage des jeunes.
01:22C'est eux les victimes.
01:24Et en aigrenant des chiffres volontairement effrayants.
01:27Un milliard, c'est 1000 millions d'euros.
01:30Depuis 20 ans, chaque heure a augmenté la dette de 12 millions d'euros de dette supplémentaire.
01:38Chaque seconde, elle augmente de 5000 euros chaque seconde.
01:434 milliards, c'est 4000 millions d'euros.
01:45On a commencé à comprendre.
01:48Si le constat du Premier ministre sur l'état de la dette fait l'unanimité,
01:52l'alarmisme forcené dont il fait preuve l'est beaucoup moins.
01:55En témoignent les réactions de certains acteurs clés,
01:57comme le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici.
02:00Nous ne sommes pas du tout, mais pas du tout,
02:02la situation de la Grèce que j'ai bien connue dans les années 2010 et les suivantes.
02:06Raison pour laquelle peut-être son discours anxiogène a du mal à jouer en sa faveur avant le 8 septembre.
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