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00:0019h, 21h, Pierre de Villeneuve.
00:02Et on reviendra bien sûr en deuxième heure sur cette confiance que sollicite François Bayreau devant l'Assemblée,
00:09ce sera le 8 septembre prochain.
00:10Je voudrais qu'on parle de cette autre proposition, celle de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal,
00:15qui veut légaliser la GPA.
00:17Écoutez ce qu'en pense la ministre déléguée chargée de l'égalité femmes-hommes.
00:23Elle était, Aurore Berger, l'invité de Sonia Mabrouk ce matin sur Europe 1 et sur CNews.
00:28Je considère que le corps des femmes, la dignité des femmes et la dignité humaine
00:33est totalement contraire à la question de la gestation pour autrui.
00:36Je ne nie pas le désir puissant d'enfant qui peut exister.
00:40J'ai désiré puissamment devenir mère.
00:42Je suis devenue mère et je peux totalement comprendre la douleur de celles et ceux qui n'arrivent pas à être parents.
00:47Donc jamais je ne remettrai ça en cause.
00:49Par contre, je ne souhaite pas que pour répondre à ce désir d'enfant sincère qui peut exister,
00:54on mette en balance la question du corps des femmes et de la dignité humaine.
00:57Jean-Michel Salvatore, est-ce que cette proposition de Gabriel Attal, d'abord, sur la GPA, vous a surpris quand elle est sortie ?
01:04Ah oui, ça m'a surpris parce que c'est un débat.
01:08Bon, ça existe dans de nombreux pays, donc c'est un débat qui peut se justifier.
01:13Ce n'est pas un débat médiocre.
01:15Mais ce que je trouve bizarre, si vous voulez, c'est de faire cette proposition alors qu'on a des priorités qui sont beaucoup plus importantes.
01:26Plus urgentes en tout cas.
01:27Et donc, on voit bien la grosse ficelle, c'est-à-dire la volonté de se démarquer de certains partis du socle commun pour gauchir un petit peu le discours et pour préparer l'élection présidentielle.
01:42Donc j'ai trouvé que c'était finalement assez maladroit de faire cette proposition à ce moment-là.
01:47Oui, alors vous dites gauchir, c'est quand même le même homme qui a interdit les abayas, par exemple, à l'école.
01:53Donc un coup à droite, un coup à gauche, sachant qu'on sait que Gabriel Attal vient du Parti Socialiste.
01:58Oui, alors c'est vrai que lui, ce qu'il essaye de faire, c'est de se positionner sur les questions sociétales pour se distinguer à la fois d'Horizon et évidemment des Républicains.
02:07Donc d'une certaine façon, il est un petit peu dans son rôle.
02:10C'est aussi l'essence du macronisme que d'être à la fois libéral sur le plan économique et puis sur le plan des mœurs.
02:16Ça, on peut tout à fait le comprendre.
02:19Même si Emmanuel Macron a été quand même assez muet sur ces sujets-là.
02:22Oui, mais sur la PMA, par exemple.
02:24Oui, mais c'est récent.
02:25Et c'est vrai que Gabriel Attal a pris des positions assez courageuses sur la défense des homosexuels, etc.
02:33Donc évidemment qu'il est vraiment dans son rôle et je dirais dans sa zone de confort, mais on ne comprend pas cette prise de position à ce moment-là.
02:41Joseph Messes-Caron, sur ce sujet-là, est-ce que c'est le bon timing comme le dit Jean-Michel Salvatore ?
02:47Est-ce que c'est d'abord une question de timing ou est-ce que c'est un tremplin pour une élection que tout le monde attend, celle de 2027 ?
02:56Ils pensent tous à 2027. Ils y pensent tous, en permanence. Ils ne pensent qu'à ça.
03:03Gabriel Attal ne pense qu'à ça.
03:05Et d'ailleurs, l'annonce arrive à peu près au même moment où il annonce aussi que sa formation politique va changer de nom pour la énième fois.
03:13C'est-à-dire que c'était En Marche, et puis La République En Marche, et puis Renaissance, et puis Obsolescence.
03:20Enfin, je ne sais pas comment il va choisir.
03:22Mais donc, très franchement, ou déliquescence, voilà.
03:26Mais les deux, le mouvement est tout à fait, en effet, avec beaucoup de cynisme, et choisi.
03:34C'est ce moment-là.
03:35Parce que, très franchement, la plupart, l'immense majorité des Français, c'est une question qui est une question secondaire.
03:43Mais quand je dis secondaire, c'est très, très, très, très, très, très loin de leurs préoccupations.
03:47Là, on a vu, je crois que c'est J.D. News qui faisait sa une, sur l'état de délabrement total de l'éducation nationale, la catastrophe de l'éducation nationale.
03:56Mais il y a, par exemple, aussi une question dont on ne parle jamais, même dans les présidentielles, c'est la question du logement, qui est dramatique pour les Français.
04:03C'est une question dramatique.
04:03C'est une médicasse barriante qui avait quand même réussi à en parler un peu avant d'être dégagée.
04:09Avant d'être dégagée.
04:10Non, tout ça, voilà.
04:10Et Mme Berger aussi intervient avec beaucoup de virulence sur cette question.
04:16Également parce qu'elle, c'est un secret de polichinelle, elle se verrait bien en candidate en 2027.
04:22Ils pensent tous être candidats en 2027.
04:24C'est intéressant ce que vous dites.
04:25Ils ne pensent qu'à ça.
04:26C'est-à-dire que là, on oublie le sujet ô combien sensible et ô combien préoccupant pour certains de la GPA.
04:31Et, d'ailleurs, dans les deux sens, et on oublie ça, comme si c'était, tout à l'heure, j'entendais François Boyeroux disait, on n'additionne pas les carottes et les sèches-cheveux.
04:43Mais ça pourrait être n'importe quel item, comme on dit dans le langage commercial.
04:49Peu importe, ce qui les intéresse, c'est leur ambition politique.
04:51C'est ça que vous dites, José François Esquerré.
04:53Là, il y a une course qui se précipite.
04:56C'est la course à l'échalot de présidentiel.
04:58Ils ne pensent qu'à ça matin, midi et soir.
05:01Et tous s'y voient.
05:02Tous.
05:03Tous.
05:03Voilà.
05:04Et comme le niveau, pardonnez-moi, mais le niveau politique a baissé, a baissé, baissé, baissé, à l'inverse de la dette, qui monte, monte, monte, monte,
05:13eh bien, il baisse, eh bien, tout le monde s'y voit.
05:16Tout le monde.
05:16Pourquoi pas moi ?
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