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  • il y a 3 mois
Le ministre suisse des affaires étrangères Ignazio Cassis a assuré que la Suisse offrira "l'immunité" à Poutine s'il "vient pour une conférence de paix", alors qu'Emmanuel Macron plaide, de son côté, pour que la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se tienne à Genève.

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Transcription
00:00Jusqu'à présent, il avait toujours mis des conditions et la première, c'était de faire en sorte que les deux hommes puissent trancher des questions concrètes lors de leur entretien.
00:12Il a radicalement changé d'avis car il y a quelques mois encore, il ne voulait pas de rencontre avec Volodymyr Zelensky.
00:18Mais les événements des derniers mois, des derniers jours, surtout avec le sommet d'Encourage et la réunion d'hier à Washington, ont accéléré le calendrier.
00:26Et finalement, Vladimir Poutine a donné son aval à une rencontre avec Volodymyr Zelensky.
00:31Et ce matin, le chef de la diplomatie russe, Sergei Lavrov, a dit que Vladimir Poutine était d'accord pour une rencontre bilatérale, trilatérale ou même multilatérale avec le président ukrainien.
00:43Mais qu'une telle rencontre devait être préparée minutieusement, en comprendant que les diplomates travaillent à l'heure actuelle d'arrache-pied sur les sujets sur lesquels Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky
00:55pourraient tomber d'accord lors de négociations, par exemple les garanties de sécurité demandées et par l'Ukraine et par la Russie,
01:02les échanges de territoire ou encore la reconnaissance de la langue russe en Ukraine.
01:07L'objectif des deux parties est donc de rapprocher leur position le plus possible en vue de permettre à Volodymyr Zelensky et à Vladimir Poutine
01:15de conclure un véritable accord lors d'un éventuel sommet.
01:19C'est la question qui prédomine ici à Moscou plutôt que de savoir où le sommet pourrait se tenir.
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