00:30Le lendemain du dîner, Georges se rend à son usine.
00:34Il est de fort méchante humeur.
00:36Après avoir donné quelques ordres à son sous-dirence, il ressort en ville.
00:40Il s'arrête devant l'étale d'une marchande, ce qui l'entend le pétrifie.
00:45On a retiré du canal ce matin le corps d'une jeune femme.
00:50Musique
00:51Georges voulait savoir.
01:14Et il avait peur de savoir.
01:17...
01:20...
01:24...
01:25...
01:27...
01:29...
01:31...
01:35...
01:37Les gens, effectivement, se rendent vers 4h du matin dans le quartier de l'écluse, avaient flotté un corps dans le canal.
01:56Le représentant de la force, le public, n'avait pas hésité à se jeter à l'eau.
01:59Il avait ramené la dépouille d'une jeune femme.
02:01Le médecin légiste, alerté par les services de police, avait été ordonné de transporter le corps à la morgue.
02:06Et d'un premier examen, il résultait que la jeune femme en question était morte noyée.
02:11On se trouvait récemment en présence d'un suicide.
02:15La désespérée semblée âgée de 25 à 30 ans était vêtue d'une jupe et d'un corsage bon marché,
02:19et ne portait aucun papier permettant de l'identifier.
02:25Si le maire de Saint-Ros souhaitait aussi, on pouvait révéler à l'hôtel de ville l'identité.
02:29Le fait que la noyée ait pris soin de détruire ses papiers assura.
02:38Le fait que la noyée ait pris soin de détruire ses papiers,
02:41elle est en train de se faire un petit peu de détruire ses papiers.
02:45Carine? Carine?
02:47Carine? Carine?
02:48Carine? Carine?
02:50Carine, viens vite chez lui. Allez, rentre.
02:52Il rentra tard chez lui. Il avait hâte de se retrouver dans son milieu familier. Et pourtant...
03:22Allô ? Allô, Asberg ? Bonjour. Excusez-moi pour ce matin, mais je n'avais vraiment pas le temps de vous recevoir. Oui ? Pourquoi n'avez-vous pas traité l'affaire avec Clément ?
03:37Bon. Voulez-vous que nous déjeunions demain ensemble ? D'accord ? Parfait. Eh bien, à demain. Et encore toutes mes excuses. Au revoir.
06:54Oui, si c'était cet employé, j'aimerais pouvoir... C'est facile. Suivez-moi.
07:02J'espère qu'il vous plaira.
07:03Oui, merci. Un instant, tout à l'heure.
07:24Alors, vous la connaissez ?
07:51Non, je ne crois pas.
07:54Mais la mort nous change tellement.
07:59Vous partez, M. Dampierre ?
08:01Oui, je suis fatigué. Je vais me coucher.
08:04Excusez-moi après Mme Arnaud.
08:15Cette fille est celle dont je vous ai parlé.
08:18Dès que vous aurez des précisions sur son identité,
08:21prévenez à l'usine ou chez moi.
08:24Vous verrez votre dérangement, bien sûr.
08:27Au revoir.
08:27J'aimerais pas que vous j'aime.
08:29Donc, j'ai fait un petit peu de courant.
08:31J'ai tout de suite.
08:31J'ai tout de suite.
08:33J'ai tout de suite.
08:34J'ai tout de suite.
08:34J'ai tout de suite.
08:34J'ai tout de suite.
08:36Merci.
09:07Jean-Pierre ne comprenait pas lui-même ce qui lui arrivait,
09:10mais il n'éprouvait plus d'angoisse.
09:13On lui dit que la triste réalité de cette morte, examinée la veille,
09:18avait chassé le fantôme de Karine.
09:22Et c'est d'un pas ferme qu'il gagna l'usine où il devait recevoir Asberg, le client allemand.
09:27Très sèchement, celui-ci communiqua à Georges la liste du matériel choisi.
09:39Et il lui annonça qu'il refusait de payer le prix indiqué par Clément.
09:57Mais qu'est-ce qui vous prend ?
10:02Je pense que nous n'avons plus rien à nous dire, Asberg.
10:05Et j'ai beaucoup de travail.
10:07Vous vous mettez à la porte ?
10:10Soyons sérieux.
10:12Vous ne voulez pas me payer le prix que je vous demande.
10:16Et vous savez fort bien que je ne diminuerai pas ce prix.
10:19Sinon, ce serait avoué que j'ai essayé de vous voler.
10:23Mais enfin, Jean-Pierre, soyez raisonnable,
10:26Winter à Dortmund m'offre à peu près le même matériel,
10:3130% moins cher.
10:33Eh bien, achetez Winter.
10:35J'ai l'habitude de me servir chez vous.
10:37C'est une habitude qui vous coûte cher, si je comprends bien.
10:40Écoutez, j'ai double ma commande si vous rabaissez votre prix de 10%.
10:47Je suis désolé, non ?
10:51Non.
10:52Jean-Pierre, nous n'allons pas briser des relations d'affaires qui remontent à plus de 15 ans.
10:58À vous d'en décider.
11:02Au prix qui vous exigez, je vous affirme que je ne m'y retrouverai jamais.
11:06Alors, à une autre fois.
11:12Au plus tôt, non.
11:14À tout à l'heure, puisque nous déjeunons ensemble.
11:16Tant bien, vous êtes trop dur en affaires.
11:18Peut-être.
11:20Entrez !
11:22Mais je suis trop vieux pour changer.
11:25Qu'est-ce que vous voulez ?
11:26C'est une lettre pour vous, monsieur le directeur.
11:30Qu'en pensez-vous, Clément ?
11:32Je ne savais pas où je suis occupé.
11:35Vous ignorez qu'il y a des heures pour me parler du courrier ?
11:38Quand donc apprendrez-vous votre métier ?
11:41C'est que l'homme qui l'a apporté a dit que vous l'attendiez et que c'était très pressé.
11:45Excusez-moi.
11:46Je vous en prie.
12:05Vous êtes souffrant ?
12:08Je me sens pas bien.
12:10Alors, terminons vite notre affaire.
12:13On la terminerait, Clément.
12:17Je suis d'accord avec les propositions que vous avez faites.
12:21Clément va s'occuper de ça.
12:23Ne me dérange pas.
12:25Excusez-moi, Asbert, pour le déjeuner.
12:27Dampierre ! Je ne comprends pas !
12:30Excusez-moi.
12:34Voulez-vous m'accompagner, monsieur ?
12:36Oui.
12:39M. Dampierre n'est pas là ?
12:41Non, il vient de sortir.
12:42Voulez-vous accompagner M. Asbert dans mon bureau ?
12:44Excusez-moi, je vous rejoins tout de suite.
12:52Pour l'instant, je ne sais que le prénom de la personne qui vous intéresse, M. Dampierre.
12:57C'est Georgette qui l'a découvert sur une marque de nettoyage fixée à l'intérieur de la jupe.
13:01Elle s'appelle Karine.
13:02Non, l'eau l'a effacée.
13:04Mais il y a du nouveau.
13:06Si ça vous intéresse, vous n'avez qu'à venir me voir.
Écris le tout premier commentaire