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  • il y a 5 mois

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00:00Europe 1, 18h-19h, Punchline, Elodie Huchard.
00:11De retour sur CNews et sur Europe 1, on va parler maintenant de la situation à Gravelines, dans le nord.
00:16Des pompiers ont été pris pour cible par un groupe de migrants alors qu'ils intervenaient sur un incendie.
00:21Leur véhicule a été caillassé et endommagé.
00:23Les syndicats dénoncent des agressions malheureusement de plus en plus fréquentes.
00:27On écoute les explications d'Antoinette Chebrou de La Roulière.
00:30Il est aux alentours de 4h du matin, dans la nuit de vendredi à samedi,
00:34quand 6 pompiers de Fort Mardique, dans le nord, sont appelés sur un feu de bateau à Gravelines.
00:39Une fois sur place, l'intervention dérape.
00:42Ils sont violemment pris à partie par un groupe de migrants,
00:45leur véhicule étant endommagé, visé par des jets de pierres et de cailloux.
00:49Une situation que dénonce Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers.
00:54Cette agression, elle espère, on va dire, qu'une certaine incompréhension totale
00:59lorsqu'on voit aujourd'hui le travail qui est effectué par l'ensemble des sapeurs-pompiers,
01:02la reconnaissance dans l'ode, notamment sur le sujet des incendies,
01:06et qu'on constate de l'ode pour vous de la France qu'il y a ce type d'agression.
01:10Aujourd'hui, on doit se méfier.
01:12On doit malheureusement partir en intervention avec une certaine vigilance.
01:16Face à cette violence, le maire de Gravelines a réagi.
01:20Il évoque une agression intolérable et appelle l'État à réagir.
01:23La nuit dernière, des sapeurs-pompiers en intervention à Gravelines ont été victimes d'une agression insupportable.
01:30Compte tenu de l'évolution massive de la pression migratoire sur le littoral,
01:34j'ai demandé à l'État et au nouveau sous-préfet de mobiliser rapidement davantage d'effectifs permanents sur le Gravelinois.
01:40Aucun pompier n'a finalement été blessé, mais il demande plus de moyens pour sécuriser leurs interventions.
01:45On va écouter dans un instant l'adjoint au maire en charge de la sécurité,
01:50parce qu'on a aussi appris que des salariés de la centrale nucléaire de la même commune de Gravelines
01:55ont essuyé des jets de pierre de la part de migrants.
01:58C'était samedi dernier.
02:00On va l'écouter dans un instant, Alain Bonnefasse.
02:03Mais Eric Nolot, d'abord, ce qui transpire de ce qu'il nous dit, comme d'autres élus malheureusement,
02:09c'est qu'aujourd'hui, la situation devient intenable dans ces communes.
02:12Les mairies n'ont évidemment pas les moyens ni de régler les flux migratoires,
02:16ni de mettre des policiers de partout.
02:18Et il explique aussi bien comment, parfois, c'est une stratégie des passeurs,
02:23soit de créer une situation d'insécurité quelque part,
02:27pour qu'eux, ils puissent se faufiler plus rapidement à côté.
02:29C'est tout un ordre parallèle qui s'organise au détriment, par exemple,
02:33de ces pompiers ou de ces salariés d'une centrale.
02:35Déjà, il y a un problème philosophique, on l'a vu dans le sujet sur Frontex.
02:38Je pense que les migrants sont parfois originaires, même assez souvent,
02:42originaires de pays qui n'ont pas la vision occidentale de l'Asie,
02:46ne parlant que du rapport aux femmes.
02:47Je pense plus particulièrement aux Afghans, pas tous, évidemment.
02:50Mais enfin, il y a beaucoup de cas où on voit qu'ils sont à des années-lumière
02:53de notre conception de la vie en commun, du rapport à la femme, etc.
02:59Ça, c'est un premier problème.
03:00Si, en plus, s'ajoutent des agressions contre les pompiers,
03:04dont on sait le rôle qui joue en ce moment,
03:06le rôle tout à fait héroïque ou d'autres catégories de la population française,
03:10il va falloir arrêter nos bons sentiments humanistes,
03:13les mettre un petit peu en prison, puis les expulser.
03:15Un migrant qui s'en prend à des pompiers, c'est prison, expulsion.
03:18Il n'y a même pas à discuter.
03:19Déjà qu'on a un peu de mal à gérer.
03:20Et ensuite, en effet, il y a quand même tout le reste de la France
03:23qui se défausse sur quelques régions, même sur quelques villes
03:28qui n'ont absolument pas les moyens,
03:30parce que c'est déjà compliqué.
03:32En plus, c'est des villes qui ne sont pas dans des bassins de population très riches, etc.
03:36C'est déjà une situation économique très difficile.
03:39Ils ont autre chose à faire.
03:41Moi, je pense que la sévérité, ou en tout cas la fermeté, s'impose.
03:44Je voudrais qu'on écoute justement Alain Bonnefasse,
03:47l'adjoint à la mairie de Gravelines.
03:48Il est en charge précisément de la sécurité.
03:50Il était notre invité tout à l'heure. Écoutez-le.
03:52Non, ce n'est pas une situation régulière.
03:55C'est vraiment une montée en puissance de l'agressivité de la part des migrants.
04:00Mais ce n'est pas seulement à Gravelines.
04:01C'est surtout le littoral, je dirais, du Nord-Pas-de-Calais.
04:06On a ce souci avec ces passeurs qui haranglent les migrants
04:10pour cristalliser les forces de l'ordre à une intervention,
04:13pour partir à d'autres endroits littoraux et tranquilles
04:17pour regagner l'Angleterre.
04:19Et Michel Fayette, ça a rejoint malheureusement le sujet précédent,
04:22c'est-à-dire qu'à chaque fois, il y a des décisions qui sont prises depuis Paris,
04:25avec d'autres pays.
04:26C'est le cas pour l'accord franco-britannique,
04:27mais qui forcément se répercutent sur ces élus.
04:30La maire de Calais, Natacha Bouchard, disait
04:32« On ne nous a pas écoutés, on ne nous a pas consultés. »
04:35C'est cet adjoint de la même manière.
04:36Elle disait « Est-ce que Bruno Rotaillot ou Emmanuel Macron pourraient venir sur place,
04:40se rendre compte de la situation dans laquelle on est ? »
04:43qu'on est de fait aussi en train d'aggraver ?
04:46Oui. En fait, je voudrais dire quelque chose,
04:48c'est-à-dire que dans les pays, en général,
04:49quand il y a de la violence entre les personnes,
04:51on appelle ça violence.
04:52Mais quand on s'attaque aux pompiers, aux policiers,
04:56aux enseignants, aux professeurs,
04:58à tous ceux qui sont les symboles de l'État et de la France,
05:01en l'occurrence,
05:01eh bien, on appelle ça une guerre, en réalité.
05:04Et donc, on n'a pas à les traiter d'une manière
05:06d'un simple, comment dire, criminel
05:10qui a fait un acte de violence standard, entre guillemets.
05:13On est en train de parler de quelqu'un qui a agressé l'État,
05:16qui a donc agressé la France et donc ses représentants.
05:20Et il doit être, comme vous le disiez,
05:21c'est-à-dire que si c'est un migrant,
05:22il doit être expulsé après avoir purgé sa peine.
05:25Et puis, pour ceux qui ne sont pas des migrants,
05:27ils doivent avoir une peine vraiment très, très importante,
05:32très forte et surtout pas être dans la même situation
05:36qu'un simple crime pour une simple violence.
05:40Non, ce n'est pas la même chose d'attaquer une personne
05:42et attaquer un policier, un pompier, un professeur, un enseignant.
05:45Mais le problème, une fois de plus, Arnaud Clarsfeld,
05:48c'est comment on se sort de cette situation
05:50parce qu'on a pris déjà beaucoup de retard.
05:52La situation sur place n'a pas été gérée
05:54et on voit bien que non seulement on n'a pas réussi à la gérer
05:57et que les flux s'intensifient.
05:59Donc, le retard plus une situation qui est dégénère,
06:02évidemment, ça ne donne pas de bons résultats en général.
06:04Oui, Eric a dit prison et expulsion,
06:07mais pour être pratique,
06:09je ne suis pas sûr qu'il aille en prison
06:11pour un jet de pierre sur un camion de pompiers.
06:15Et je suis sûr, en tous les cas,
06:17qu'il ne sera pas expulsé vers l'Afghanistan.
06:20Donc, il faut faire avec.
06:22Si l'État ne fait pas peur,
06:24si la police ne fait pas peur
06:26et si les personnes pensent qu'ils n'iront pas en prison,
06:31qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
06:34Oui, malheureusement.
06:35On a la situation qu'on a aujourd'hui.
06:38Et donc, il est possible qu'on se dirige
06:41vers des régimes qui sont autoritaires
06:45dans le cadre plus ou moins démocratique.
06:48Si les Français ou si d'autres pays européens
06:52en ont assez, malheureusement,
06:55c'est une direction qui peut être prise.
06:58C'est pour ça que les pouvoirs publics
07:00doivent prendre des mesures.
07:02Les Français veulent de la sécurité
07:04et ils veulent que leur environnement change.
07:08Ils savent que leur identité nationale change
07:10et qu'elle n'est pas éternelle.
07:12et qu'être Français sous Saint-Louis,
07:15ce n'est pas la même chose que d'être Français aujourd'hui.
07:18Mais les changements qui sont opérés
07:20doivent être opérés à taille humaine.
07:23C'est-à-dire que les changements
07:25qui bouleversent la vie quotidienne des Français
07:29très rapidement
07:30suscitent nécessairement des périodes de tensions extrêmes.
07:34Vous savez, dans le régime autoritaire,
07:36il y a ce qu'on voit dans d'autres pays,
07:37c'est l'autodéfense.
07:38Oui, malheureusement.
07:39Voilà, ça c'est en train de monter.
07:40Alors en France, pourtant, c'est un pays éruptif,
07:43révolutionnaire,
07:43mais les gens sont assez calmes.
07:45Il y en a d'autres pays
07:46où ça prend des formes extrêmement violentes.
07:47Donc, si ce problème n'est pas géré au niveau de l'État,
07:50il sera géré au niveau local
07:51et certainement pas de la meilleure des manières.
07:52Non, évidemment, et ce n'est pas souhaitable.
07:54On peut aussi citer l'exemple du Royaume-Uni,
07:56Michel Fayad,
07:57qui a mis en place ce plan
07:58Expulser maintenant, faire appel plus tard.
08:00C'est-à-dire qu'ils ont la logique de se dire
08:02si une personne a commis des crimes ou délits
08:04sur le territoire britannique,
08:07qu'il y a possibilité de l'expulser.
08:08Eh bien, d'abord, il y a l'expulsion
08:09et ensuite, on voit ce que donne
08:11la décision de justice, etc.
08:13Mais c'est d'expulser plus rapidement,
08:15de ne pas garder des personnes
08:16qui n'ont rien à faire sur le territoire
08:17et ça désencombre aussi, de fait, un peu les prisons.
08:20Le problème, c'est que théoriquement, c'est bien.
08:23Pratiquement, l'exécution,
08:25c'est là où il y a un problème
08:27parce qu'il y a certains pays,
08:28comme on l'a dit,
08:29qui vont refuser de les accueillir.
08:31Peut-être qu'on devrait faire comme les Britanniques,
08:33c'est-à-dire trouver un pays
08:34qu'on paye pour recevoir ceux qu'on expulse.
08:38En fait, la Grande-Bretagne le fait avec le Rwanda.
08:41Le Rwanda reçoit une somme chaque année
08:43contre laquelle il doit accueillir
08:46un nombre conséquent de migrants ou autres
08:50expulsés ou de prisonniers ou je ne sais quoi,
08:52expulsés par la Grande-Bretagne.
08:54Malheureusement, si on n'a pas d'autre choix...
08:56Ça n'a pas été retoqué par les tribunaux ?
08:58À ma connaissance, non.
08:59Je crois que ça a été retoqué.
09:00Mais ça, ça peut l'être.
09:01Est-ce que c'est repassé après avoir été retoqué ?
09:03Ça, je ne sais pas.
09:04Moi, à ma connaissance, c'était en place.
09:06Mais en tout cas, c'est une idée
09:08puisque si on n'a pas d'autres moyens
09:09de les expulser,
09:10il faut bien trouver des idées alternatives.
09:12C'est ce que Trump essaye de faire
09:13avec le Salvador.
09:16Oui, le Salvador.
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