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  • il y a 6 jours
Pas de bruit de moteur. Pas d'écran qui s’allume. Juste le vent, les arbres et du temps pour soi. À 1.300 mètres d’altitude, dans la Drôme, ils sont une vingtaine à avoir laissé derrière eux le confort moderne. Un choix volontaire, pour revenir à l’essentiel : vivre dehors, ensemble, au rythme de la nature.

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Transcription
00:00Bonjour Iris, t'es réveillée ?
00:03C'est loin du bruit et du bitume qu'ils ont choisi de passer l'été.
00:06C'est un réveil en douceur, c'est surtout ça, un réveil en musique, en douceur.
00:13Perchés à 1300 mètres d'altitude, dans les hauteurs sauvages de la Drôme,
00:17ces participants ont fait un choix radical pour leurs vacances, une immersion nature.
00:21Je me suis dit que c'est vraiment une réconciliation entre mon envie de sortir un peu les enfants de la ville
00:30et de l'appareil, de l'artificiel, de se retrouver un peu plus en nature, dans la simplicité.
00:38Ici, pas de réseau, ni d'eau chaude, juste une tente plantée au milieu des sapins.
00:43Randonner, veiller autour du feu et nuit à la belle étoile,
00:46pour redécouvrir une forme de simplicité et renouer avec le vivant.
00:49Ce qui, pour moi, fait la particularité de ces séjours, c'est que les humains,
00:54en tout cas les humains urbains, sont des orphelins.
00:57Ils sont orphelins de deux choses, de la nature et du territoire.
01:00On vit en ville, on est à 85% en ville.
01:02On sait tout doucement retrouver le vivant et la nature,
01:05notre nature intérieure, nos émotions, notre mystère et la nature extérieure.
01:09Un retour à l'essentiel sans superflu et une parenthèse hors réseau
01:13où, paradoxalement, tout leur semble beaucoup plus connecté.
01:19Sous-titrage Société Radio-Canada

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