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Transcription
00:00C'est un sujet qui concerne tous les Français. Nous sommes avec Olivier. Bonjour Olivier.
00:06Bonjour Stéphanie.
00:07Bonjour, vous nous appelez d'où ?
00:09De Béziers dans les roues.
00:10De Béziers, très bien. La ville de Robert Ménard.
00:15Vous faites quoi dans la vie déjà Olivier ?
00:18Alors moi je suis technicien dans l'environnement.
00:20Oui. Vous vous sentez concerné par ces nouvelles ce matin de droit de douane ? Quel est votre regard ?
00:27Bien entendu, je me sens concerné parce que nous sommes tous concernés.
00:31Disons qu'on a une activité économique qui est déjà extrêmement basse.
00:34Le fait de ne plus pouvoir exporter aux Etats-Unis, vu les droits de douane, je pense que l'économie française va encore en bâtir.
00:41Et de fait, je crains que derrière ce soit les Français qui payent l'addition parce que les prix vont devoir très certainement augmenter
00:47pour que les gens puissent récupérer de l'argent à défaut d'exportation.
00:50Donc de facto, ce sera nous qui allons devoir payer plus cher les produits internes européens
00:55pour pouvoir que les entreprises subviennent à leurs besoins.
00:58Moi, ce qui m'inquiète grandement, si vous préférez, c'est que d'une part, j'ai du mal à concevoir
01:01pourquoi Mme von der Leyen, qui n'a pas de titre officiel et déjà va représenter les Français qui font partie de l'Europe aux Etats-Unis.
01:09Moi, ça me sidère. Très sincèrement, je suis très choqué.
01:11Et ensuite, je constate surtout que depuis cette Europe-là, d'une part, la France n'a plus beau au chapitre.
01:19Bon, M. Toitier l'a très bien expliqué avant pourquoi.
01:21Et c'est surtout qu'on avait malgré tout avant une puissance économique.
01:24Et Trump, à l'époque, disait bien qu'il avait peur de l'automobile européenne, de l'automobile française et allemande.
01:29À l'heure actuelle, avec leur idéologie électrique, on s'aperçoit que tout est parti à volo et que maintenant, on ne fait plus peur à personne.
01:36Ah oui, oui, ça, ils ont détruit, je crois que le secteur ne démentira pas, ils sont en train de détruire le secteur automobile, clairement.
01:45Voilà, donc moi, je dis qu'à l'heure actuelle, vu les politiques qui ont été menées à l'époque, on ne produit plus chez nous.
01:51On est, je veux dire, dans une crise économique qui a été très bien expliquée avant, monstrueuse.
01:57Qui va payer l'addition ? C'est nous.
02:00Et là, on est très très mal parti.
02:02Parce que j'ai vu en plus qu'il y avait un programme d'investissement aux Etats-Unis,
02:06de 600 milliards, je crois, de tête sur trois ans, et dans les 750 milliards d'achats d'énergie, si je ne dis pas la bêtise.
02:14Bon, je suis désolé, en France, on avait tout ce qu'il fallait à l'époque.
02:18Voilà, l'énergie, le nucléaire, on avait tout ce qu'il fallait.
02:21Bon, on s'est mis à construire des machines avant et des panneaux solaires.
02:24Bon, je trouve ça très dommage, mais on avait tout avant.
02:28Et ensuite, on a voulu être, enfin, les dirigeants ont voulu nous dissoudre dans cette Europe.
02:33Maintenant, on est pris dans cette réflexion européenne.
02:36Alors qu'avant, on avait cette identité qui nous permettait d'être chez nous, de pouvoir consommer chez nous.
02:42Et là, je suis très très inquiet, parce que je me dis, où est-ce qu'on va ?
02:45On est déjà dans une panade monstrueuse.
02:47Et même, ça va être pire avec ces accords de bonne.
02:50Donc là, sincèrement, oui, je suis très très très inquiet.
02:51Merci.
02:52Merci.
02:53Merci.
02:54Merci.
02:55Merci.

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