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00:00Au Royaume-Uni, l'accueil des migrants suscite de fortes tensions.
00:02Un an après les émeutes anti-immigrés consécutives à une attaque au couteau contre des enfants à Southport près de Liverpool,
00:09la colère d'une partie de l'opinion se concentre désormais autour de ces hôtels réquisitionnés par les autorités pour héberger des migrants.
00:15C'est une affaire d'agression sexuelle sur une jeune Anglaise impliquant un demandeur d'asile éthiopien qui a mis le feu aux poudres.
00:21Les explications de Sarah Menaï, correspondante d'Europe 1 à Londres.
00:24J'ai l'envie ! J'ai l'envie !
00:27Depuis deux semaines, quotidiennement, ces manifestants se rassemblent devant l'hôtel Belle d'Eping, une ville de 11 000 habitants au nord de Londres.
00:35Ils protestent contre la présence des demandeurs d'asile.
00:38Une fois entrés dans le système, ces derniers sont logés par les autorités, le plus souvent dans des hôtels où ils peuvent rester plusieurs mois, voire plusieurs années.
00:47Ce dispositif a un coût, 10 millions d'euros par jour pour l'Etat.
00:50C'est ce chiffre que dénoncent les manifestants.
00:52Interrogé par la chaîne Sky News, le ministre britannique du Commerce, Jonathan Reynolds, dit comprendre la frustration du grand public.
00:59Je comprends leurs frustrations.
01:02Si l'on considère le nombre d'hôtels, ils étaient 400 au plus fort de la crise.
01:06Et ils ne sont plus que 200 aujourd'hui.
01:08Le nombre diminue donc, les demandes d'asile sont traitées plus rapidement,
01:12et davantage de personnes ont été expulsées sous ce gouvernement.
01:15Mais je comprends la frustration.
01:17A l'échelle locale, plusieurs conseils municipaux demandent aujourd'hui la fermeture de ces hôtels.
01:23En attendant, le ministère britannique de l'Intérieur travaille à la relocalisation de certains demandeurs d'asile.
01:29Londres, Sarah Meney, Europe 1.

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