00:00A toi, oui toi, toi qui as cru nourrir la terre entière,
00:22Toi qui, après tout ce temps, avais oublié l'autre, l'autre jamais perdu, jamais mourant, toujours là, caché dans son costume de solitude, qu'en simple négligeant tu n'as pas combattu.
00:37Ils sont pourtant nombreux à l'avoir vu s'offrir, promettre une vie meilleure et amasser du vide, privilégiant l'unique à la foule des faisans, c'est ta bourse déliée qui le nourrit pourtant.
00:47Alors, ressaisis-toi, redeviens vivant, la nature et tes sens valent bien mieux qu'une affiche de désir assouvi d'une brillance illusoire, si tu pouvais au moins, à défaut de te battre, chérir celui qui, bien que souvent perdu, est toujours mourant, n'est autre que celui qui reste dans le sablier de ton temps.