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Le secrétaire national Unité zone sud Bruno Bartoccetti revient sur les violences à Béziers : «Pour avoir autant d'audace, il faut avoir de l'expérience en affrontement avec la police.»

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Transcription
00:00Oui, bien évidemment, et je souligne ce qui a été précisé avec beaucoup de justesse,
00:04c'est le fait qu'ils soient cagoulés, ça va être très difficile pour les identifier
00:07et de prouver leur présence.
00:12Imaginez que nous avons affaire à de très jeunes personnes,
00:15certainement des mineurs, il devait y en avoir pas mal,
00:18très difficile de vous donner un profil parce que pour l'instant,
00:20nous sommes dans le travail de recherche et on aboutira à des interpellations prochainement.
00:26Alors sur les 50, je doute fort qu'on les interpelle tous,
00:28mais vous donnez un profil, on a le profil certainement d'individus
00:34qui sont déjà connus de la police parce que pour avoir autant d'audace,
00:37il faut justement avoir une expérience de l'affrontement avec la police
00:41et ça, ça me paraît une évidence.
00:44Une dernière question Bruno Bartoczetti,
00:46dans quels quartiers se sont passées ces émeutes, ce guet-à-pens ?
00:50Est-ce que ce sont des quartiers prioritaires, des quartiers résidentiels ?
00:54Alors on est sur le secteur de la Deveze à Béziers,
00:58c'est un secteur dit difficile, dit sensible,
01:02avec 95% de la population qui se porte bien,
01:04qui se comporte bien, pardon, et qui a envie de paix,
01:09mais c'est un secteur dit difficile effectivement à Béziers,
01:13c'est un secteur connu en matière de stupéfiants.
01:16Sous-titrage Société Radio-Canada
01:18Sous-titrage Société Radio-Canada

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