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  • 19/07/2025
La journaliste et politologue Céline Pina à propos des points de deal fermés : «Aujourd'hui, si ce maire veut reprendre le contrôle, ça veut dire virer les familles des dealers. (...) Et ça l'Etat ne soutient pas.»

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Transcription
00:00Ces contre-sociétés, elles ne sont pas purement mafieuses, c'est-à-dire que la base de ces contre-sociétés est souvent culturelle et elles sont souvent quand même adossées sur une certaine vision de l'islamisme ou de l'islam.
00:11On est quand même sur des quartiers qui sont souvent ethniquement aussi extrêmement refermés.
00:15Ce qui se passe aujourd'hui dans les territoires, c'est l'importation de ce qu'on a connu dans les banlieues.
00:20Aujourd'hui, dans une ville comme Charleville-Mézère de 40 000 habitants, vous avez des situations sociologiques qui peuvent ressembler à ce qu'on a connu en petite couronne.
00:30Donc, les mêmes causes produisant les mêmes effets, tout cela se répand en province.
00:35La seule question, c'est que quand vous avez une bataille territoriale, le seul moyen de ne pas être dépassé, c'est de la mener.
00:41Et si vous la menez, elle va être coûteuse et elle va être coûteuse visuellement.
00:45Il va falloir faire des actes de violence, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, si ce maire veut reprendre le contrôle, ça veut dire aller ratisser le terrain, ça veut dire virer les familles des dealers,
00:56ça veut dire oser mettre en place des politiques de peuplement extrêmement dures, assumer le fait de virer des gens et de les virer à sec.
01:05Et ça, aujourd'hui, l'État ne soutiendra les maires, même qui aimeraient le maire.
01:08Sous-titrage Société Radio-Canada
01:14C'est parti.

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