Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 19/07/2025
Au cœur de Marseille, les consommateurs de cocaïne sont de plus en plus nombreux et de plus en plus précaires. Beaucoup dépendent d'associations submergées, qui réclament en vain la création de salle de consommation.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00A proximité de la gare Saint-Charles, des consommateurs de drogue occupent la voie publique.
00:05Au pied de cet immeuble, des usagers se sont installés au milieu des détritus.
00:09Antoine Henry, directeur de l'association Assud, tente avec ses moyens de faire face à un drame sanitaire et social.
00:16Le seul choix qu'on peut offrir aux usagers aujourd'hui, c'est soit partir avec leur matériel et faire 50 mètres
00:21et trouver un endroit un petit peu calme et consommer avec le matériel qu'on vient de leur donner,
00:24mais dans l'espace public, soit consommer dans nos toilettes.
00:29On a de plus en plus d'usagers avec de moins en moins de solutions à leur proposer.
00:33Le directeur d'Assud estime à plus de 2000 les consommateurs de rue en centre-ville,
00:38la plupart sans logement, ni revenu, voire sans papier.
00:41Une précarisation grandissante car depuis 2023, les annexes des réseaux des cités se multiplient en petits points de deal.
00:48En deux ans, le budget consacré par la mairie au nettoyage de seringues usagées a été multiplié par 6,
00:54atteignant 152 000 euros pour cette année.
00:57En janvier 2024, l'Etat s'est opposé à l'implantation d'une structure HSA, haute soin addiction,
01:04alors les militants marseillais continuent de se mobiliser.
01:07S'ils continuent comme ça à nous refuser la salle de consommation, ils vont voir ce qui va se passer après.
01:12Ça va être la jungle.
01:14Jeudi, le préfet des Bouches-du-Rhône a annoncé des renforts de policiers et CRS
01:19pour pilonner les points de deal et l'installation de 310 caméras de surveillance.
01:23La création d'une HSA, en revanche, n'est pas à l'ordre du jour.
01:26Musique
01:30Musique

Recommandations